Ambassade de Minas Ancalimë

Locos, heureux d'avoir trouvé un public voulant entendre ses histoires, ne se fit pas prier.

-Calenhad est une province dans l'est du pays. Avec les montagnes au sud qui nous protège des intempéries (???) il y fait presque toujours beau. Et comme dans le reste de pays, c'est des plaines à perte de vue qui s'offre à nous. C'est excellent pour l'agriculture et l'élevage de chevaux. Ça leur fait de la place pour courrir. C'est ça l'essentiel de l'élevage de chevaux, les tenir en forme. Aucun cheval ne peut être utile s'il est inactif. C'est ça la clé dans l'élevage de cheval. Les faire courir et bien les nourir. Bien sur, il y a quelque secret que tout bon rohirims sait afin de transformer un bon cheval en le meilleur cheval de la terre du milieu, mais ça, je peux pas en parler, sous peine de me faire lapider sur le champs.

Un nouveau rire accompagna sa blague.

-Mais, vous savez, les gens de Calenhad sont originaire des pays du nord. On a migré vers le sud il y a bien des génération. Mais bon, je vais pas vous endormir avec l'histoire de mes ancètres....

[Je poste en une fois pour Dimi et Mesyanos]

Erenil écoutait attentivement Locos raconter son pays. Certes le colosse n'était pas une lumière, mais Erenil n'était pas de ceux qui jugeaient autrui sur leur intelligence ou leur force, mais sur leur gentillesse et leurs valeurs. De ce fait, il l'appréciait d'autant plus. Voir plus que certaines personnes importantes à Minas Ancalimë même.

Riant de bon coeur avec lui, il regarda par une fenêtre et se rendit compte que la lune était haute dans le ciel. Il dit alors à son invité :

Mon cher Locos, il se fait tard. Je vais donc me retirer et aller me reposer. Je dois reconnaitre que votre compagnie m'est agréable, mais mes vieux os m'impose de me reposer après cette érintante journée. Un de mes hommes va vous conduire à votre chambre où vous pourrez manger et vous reposer. Demandez ce que vous voulez aux domestiques, ils s'exécuteront.

Saluant Locos, il quitta la salle.

Au même moment, dans la salle du corps de garde de la porte Nord, mes deux hommes qui avaient échappés aux orcs se remettaient de leurs blessures, ayant reçus les soins de Futch, un jeune homme au physique imposant mais dont les mains aux vertues curatives, montraient une habileté déconcertante. Alors qu'il se lavait les mains, il retira ce qu'il avait utilisé pour soigner l'homme et se câlla sur une chaise. Autour de lui, quelques hommes armes au point attendaient.

Le capitaine du corps de garde ayant délégué la surveillance de la porte Nord à son lieutenant, s'avançat vers les deux hommes et, se penchant sur un lit, commença la discution :

Messieurs, vous êtes en sécurité dans Minas Ancalimë. Cependant, nous aimerions savoir ce que vous faisiez sur nos terres avec des orcs aux trousses? Je suppose que vous êtes Arnoriens au vu de ce que vous avez hurlé pendant votre fuite, mais cela ne nous renseigne pas sur l'objet de votre visite...

Les hommes étaient tendus, prêts à réagir qu moindre geste suspects des deux hommes...

Bons seigneurs, je vous remercie pour mon frère et moi. Vous nous avez sauvés d'une mort certaine... Nous ne manquerons point d'informer notre seigneur de l'aide que vous nous avez témoignés.

L'homme avait de la difficulté à parler et semblait toujours souffrir éhontément. Il se ferma les yeux, puis, sembla chercher en lui la force de répondre à l'homme, la moue du capitaine faisait un peu inquisitrice mais semblait aussi généreuse, presque paternaliste.

Je me nomme Gribalde, et voici mon frère Verbalde. Nous sommes des marchands au sevice du conseil d'Amon Algo...

Il prit une autre pause...

C'est qu'une partie de l'aristocratie de l'ancien régime s'est enfuis avec le contenu des coffres du village suite à la révolution, ce qui nous laissa nettement dans l'embarras, côtés pièces d'or. Nous avons donc étés chargés d'établir des échanges commerciaux avec nos voisins afin de nous permettre de reconstruire notre village.

Gribalde sembla épuisé et son frère prit donc la relève. Nous n'avons malheureusement aucune autorité pour négocier des alliances politiques mais détenons le droit de gestion sur l'économie d'Amon Algo. Nous sommes donc venus pour commercer avec vous.

Vertbalde, prit une pause à son tour et en profita pour déplacer sa jambe qui était complètement enkilosée dut à la blessure et son immobilisme post-traumatique.

Amon Algo à envoyé quelques émissaires pour rencontrer officiellement les autres royaumes, mais étant donné leurs grands nombres et les distances à couvrir, probablement qu'il faudrait un certain temps avant qu'un de nos émissaires prennent contact avec vous. Ceci dit, si nous sommes ici c'est qu'il n'existe aucune restriction façe à votre cité et que vous êtes donc considérés amis jusqu'à preuve du contraire.

Verbalde espérait que cela répondrait aux questions du capitaine lorsqu'il se rappella que ce dernier lui avait aussi demander ce qu'il en était des orcs... et ajouta donc;

Pour ce qui des orcs, jamais nous aurions pensé que nous pourrions en rencontrer dans ces contrées. Peut-être étaient-ils perdus ou en missions. Tout ce que je sais c'est qu'ils voulaient nous dévorer tout cru et qu'ils réussirent à capturer l'un de nos deux anes...

Verbalde se laissa retomber dans le lit suite à l'effort requis pour prononcer ces quelques paroles, il attendait nerveusement la réponse du Capitaine. C'est que lui et son frère n'avait pas mangé en 24h et leur fatigue les poussait à l'extrême, eux qui n'étaient pas encore habitués à ces voyages et toutes ces relations commerciales officielles. Une grande pression pesait sur leurs épaules de la part d'Amon Algo et il se devait de ne pas échouer.

Taslan était vraiment désolé pour ces hommes, mais il ne pouvait faire autrement. Pendant leur réponse, Futch s’était approché, prêt à réagir au moindre geste suspect de leur part. Il avait posé sa main sur le bras de Gribalde lorsqu’ils avaient appris que Minas Ancalimë ne pourrait répondre favorablement à leur requête. Mais il n’avait pas fait de malaise.

Il porta son regard vers le diplomate de sa cité dès que Taslan prit la parole.

Je suis vraiment navré, croyez-le. Mais il se pourrait que nos ressources de ce mois nous permettent un petit écart. De toute manière, votre état ne pourrait pas vous permettre de retourner chez vous d’ici là. Pour ce qui est de votre dédommagement, il n’en est rien. Il est normal d’aider autrui. De plus, notre bon Futch n’aurait pas supporté de laisser quelqu’un mourir devant nos portes.

Adressant un sourire aux deux hommes, il s’adossa au mur, attendant leur réponse. Quelques instants plus tard, un messager entra dans la salle, et transmis discrètement un mot à Taslan. A sa lecture, son visage s’illumina.

Je conclu cette affaire et j’arrive.

Le messager s’inclina et sorti de la pièce pour transmettre le message de Taslan.

Gribalde et Verbalde se regardèrent esquissant presqu'un sourire, ils pourraient se reposer encore un peu. Ils aquiéscèrent d'une façon que seul deux frères auraient pus le faire puis se détendirent confortablement sur la couchette qui, une fois les pires souffrances passées, s'avérait des plus confortables.

Grisbalde: Nous vous remercions de tout le temps que vous avez pris pour traiter avec nous. Maintenant faites nous l'honneur de n'être pas un poids pour vous. Vous avez beaucoup de responsabilités et nous ne voudrions générer quelconques ressentiments de par notre présence. Sur ce il se ralacha un peu plus et ferma les paupières comme pour dormir signifiant ainsi qu'il considérait que lui et son frère avait déja monopolisés trop de temps à cet homme.

Erenil regarda les deux hommes tout en terminant son verre. Au vu de l’heure tardive de cette journée, il pouvait leur parler librement. Il se pencha alors et dit, tout en les regardant dans les yeux :

Pour être honnête avec vous, cette cité n’est pas notre cible, mais c’est plutôt vers Amon Algo que se dirige nos troupes et celles du Seigneur Valindor. En effet, il nous a appris récemment qu’il était, selon les Elfes, devenu souverain de l’Arnor et que votre Seigneur Mesyanos a émis l’envie de le détrôner et de prendre sa place. Suite à cette nouvelle, nous n’avons eu d’autre choix que de nous porter à son aide. Lui et son bras droit, Daryth, ont déjà montré un grand intérêt pour notre peuple et il est normal de l’aider dès qu’un petit seigneur assoiffé de pouvoir tente de s’attaquer à lui. De plus, Meneldor, le seigneur de cette cité rêve de voir l’Arnor unie. Que ce soit lui où un autre, cela importe peu du moment que ce ne soit pas un tyran ou un incompétent. Valindor pouvant prétendre réaliser ce rêve, nous le suivons d’autant plus.

Vous savez, au départ nous vous aurions aidé avec joie, mais vos aspirations belliqueuses ont rendu ceci impossible. J’espère que cette leçon vous sera profitable malgré la sévérité de la punition, qui est à mon sens entièrement justifiée.

Dès le début de la réplique d’Erenil à ces hommes qui n’étaient plus les bienvenus, quelques gardes s’approchèrent et encerclèrent les diplomates.
Désormais, votre présence dans cette cité n’est plus justifiée. Cependant, la nouvelle des récents évènements s’est propagée en ville et je préfère que vous soyez escortés par ces hommes vers les portes de la cité. Il va de soit qu’aucune monture ne vous sera confiée. Notre bonté n’étant pas sans limites.

Sur ces mots, les deux hommes furent escortés hors de la cité, le plus discrètement possible afin de ne pas attirer la colère des villageois. Ces-derniers n’ayant pas tardé, s’ils avaient aperçus les deux envoyés d’Amon Algo, à les lyncher. Vouloir provoquer la guerre juste pour une soif de pouvoir n’étant évidemment pas de leur goût…

Un marchand suderon approcha la ville du seigneur Meneldor, c'était un de ses fous qui parcouraient le monde pour vendre le précieux bois des jungles mytiques du sud de la terre du Millieu.


" Je vous salut hommes de l'Arnor, je viens vous vendre mon bois. Je vous propose une tonne de fer contre deux tonnes de bois. "

L'Arnor pouvait difficilement refuser l'offre aléchante du marchand aux aires orientales.

Un des gardes de l'ambassade alla prévenir Erenil qu'un marchand en provenance du Harad venait faire une vente de bois. A ces mots, Erenil quitta son bureau et alla voir le dit Suderon. Sur le chemin, le garde lui expliqua les termes de la vente.
Une fois dehors, Erenil se dirigea vers le marchand et le salua chaleureusement :

Bien le bonjour cher ami. Je suis Erenil, bras droit de Meneldor et je dois vous avouer que ces termes nous plaisent beaucoup. Nous avons de bons souvenir de marchands itinérant de votre cité, c'est donc avec plaisir que nous vous donnons une réponse favorable.

Sur une injonction d'Erenil, des hommes allèrent chercher une tonne de fer et l'échangèrent avec les deux tonnes de bois.

[HRP : économie modifiée]

Le chef de l'expédition accepta avec plaisir l'hospitalité que lui offrait Erenil et après s'être rapidement restauré il lui dit:

Cher Erenil, nous avons fait aussi vite que nous avons pu pour deux raisons:

Premièrement, pour vous livrer ces 150 pièces d'or que vos hommes sont entrain de décharger, dit il en montrant par la fenêtre les hommes d'Ancalimë qui prenaient un grand coffre...

Deuxièmement, nous avons beaucoup de travail à faire à Caras Celairnen alors nous n'allons pas trop tarder à rentrer!

Nous ne voulons pas vous offenser en repartant rapidement, mais nous espérons que vous comprenez que nous devons y aller... Cela vous gêne-t-il ??

[économie modifiée]

Non, je comprends tout à fait vos impératifs. Mais c'est vraiment très généreux de votre part d'avoir fait aussi vite.

Erenil était vraiment satisfait de ses relations avec Caras Celairnen qui leur avait déjà consenti des échanges commerciaux avantageux. Il dit alors :

Le moins que je puisse faire est de vous fournir des chevaux frais pour vous permettre de rentrer plus vite. Ils vous attendront devant l'ambassade, des palefreniers les arnacheront rapidement!

Sur ces mots, il raccompagna l'homme dehors où ses hommes étaient revenus de l'auberge.

Faites bon voyage!

[HRP : économie modifiée]

Depuis près de deux semaines un grand convois était parti de Minas Tirith, leur périple les avait fait traverser la Terre du Milieu dans presque toute sa diagonale, passant par le Gondor, le Rhovanion, pour enfin finir par l'extrémité Nord-Ouest de l'Eriador, a Minas Ancalimë ...

Le voyage avait été long et pénible, les voyageurs avaient passés 3 jours dans une tempête de neige et plusieurs chevaux avaient péris, ralentissant considérablement l'avancée du convois. Plusieurs d'entre eux avaient du tuer des animaux à fourrure sur leur chemin pour pouvoir rembourer leurs vêtements et lutter plus efficaçement contre le froid. Il rencontrèrent aussi un groupe de brigands aux environs de Cerin Ithildin, mais ceux-ci virent rapidement que les chariots étaient vides et préferèrent de pas verser de sang pour quelques chevaux fatigués.

C'est donc un convois d'hommes et de bêtes épuisés et transis de froid qui se présenta aux gardes des portes de Minas Ancalimë. Arrivés à une trentaines de mètres, le convois s'arrêta et deux hommes à cheval talonnèrent leur montures pour s'avancer vers les gardes, une fois devant eux les deux hommes mirent pied à terre avec difficulté, tombant plus de leurs chevaux qu'ils n'en sautèrent. Leurs lèvres étaient bleues de froid et c'est avec une voix faible et bagayante que celui de droite, un homme d'âge mur aux tempes grisonnantes et tremblant de froid, prit la parole :

"Sa... Salutations messire. Je sss... suis envoyé par l'Intendant ddd... de Minas Tirith, Regnak, frrr... frère de Marchemort. Nous voudrions établir des re... relations durables avec vvv... votre cité, et ppp... pour bien commencer, nous sommes venus vvv... vous acheter du bois en ggrr... grande quantité. Si vous voulez bbb... bien nous laisser entrer, nous avons besoin ddd... de repos et de chaleur..."

Sur ces paroles, l'homme commença à vaçiller et il ne s'éffondra pas sur place uniquement grâce à la réaction immédiate d'un des gardes qui l'attrapa par les épaules et le maintint debout à la force de ses bras. Le deuxième homme lui aussi transit de froid réagit plus lentement, mais aida quand même le garde à maintenir debout son compagnon. Il dit d'une voix plus sur et plus forte :

"S'il vous plait messires, celà fait près de deux semaines que nous voyagons dans le froid, plusieurs de nos chevaux sont morts, nous ralentissant plus qu'il est raisonnable. Nous devons trouver une auberge pour nous reposer avant de voir votre Seigneur ou un de ses subordonnés !"

Le garde acquièça et appela son camarade, à eux trois ils allongèrent l'homme dans un des chariots et entrèrent dans la ville, accompagnés du convois de chariots. Le garde se tourna vers le deuxième homme et lui dit :

"Je vous emmène a l'auberge des 3 Hiboux, c'est une bonne auberge pas trop chère et je sais qu'il y'aura de la place pour vous. Je vais aller annonçer votre venue et demain vous pourrez avoir une audience."

Ils arrivèrent devant l'auberge et les gardes laissèrent les voyageurs pour retourner a leur poste. Les ayant remerciés, les voyageurs s'installèrent dans l'auberge, s'effondrant sur les lits tout juste faits, profitant pour la première fois en 15 jours d'une chambre chaude et confortable. Ils s'endormirent immédiatement et n'ouvrirent plus les yeux jusqu'au matin ...

Le soleil était levé depuis deux bonnes heures lorsque les deux hommes s'étant présentés la veille aux portes de la ville arrivèrent devant l'ambassade, ils semblaient encore fatigués mais au moins ils ne souffraient plus du froid. Ils se présentèrent sans armes à un garde, lui demanda de les guider jusqu'a celui qui devait les reçevoir ...

Ce que le garde s'empressa de faire. Au moment où les introduisit dans le bureau d'Erenil, celui-ci refermait sa fenêtre après avoir envoyé un aigle au-dehors. Se retournant, il salua d'un signe de la main les deux gondoriens puis se pencha sur le bureau pour écrire quelques mots. Il glissa le papier avec des instructions à donner au responsable des entrepôts dans la main du garde et lui demandant aussi de faire préparer un copieux déjeuner pour ses hôtes et de le déposer dans le salon situé à quelques pas de là.

Ensuite, Erenil invita les deux émissaire de Regnak à le suivre et ils entrèrent dans ledit salon. C'était un magnifique salon où les canapés et tables étaient dans une sorte de poche dans le sol, poche dont il fallait s'extraire par une marche pour remonter au niveau normal de l'étage. Il y avait ça et là des tableaux et quelques statuettes. De grandes fenêtres laissant entrer la lumière matinale pour mettre les gens à l'aise. Là, ils prenèrent place et une fois assis, Erenil parla :

Je vous souhaite la bienvenue dans notre modeste village. Nous n'avons pas souvent la visite de personnes aussi éloignée et je vous avous que cela m'enchante au plus haut point.

Ponctuant ceci d'un sourire, il poursuivit :

Je suis Erenil, bras droit de Meneldor. Il est absent pour le moment, je m'occupe donc de ce genre de responsablilités. J'ai appris aussi votre difficile voyage et j'en suis désolé. Nous prendrons les dispositions nécessaires pour tenter de vous éviter le moins d'ennuis.

A ce moment, il fut couper par deux domestiques qui virent apporter des plateaux contenant de la boisson chaude et des victuailles pour les hôtes du vieux numénoréen. Ils s'inclinèrent poliment puis sortirent.

A ce qu'on m'a dit, vous êtes venus acheter du bois. Actuellement, nos réserves sont pleines et nous nous ferions un plaisir pour satisfaire votre requête. Combien en voulez-vous?