Ambassade de Minas Ancalimë

L'atmosphère de la pièce était chaude et agréable, les odeurs des mets arnoriens qui avaient été déposé sur la table basse s'y mêlaient afin de faire rêgner un calme paisible et hospitalier dans la pièce. Le sentiment de sécurité qui devait bercer la ville de Minas Ancalimë semblait n'être nul part plus fort qu'à l'intérieur de l'ambassade, et c'est l'esprit léger que les nains et les hommes conversaient ...

Guljin saisit l'une des cuisses de volailles sans se préoccupper des ustensiles ouvragers qui avaient été déposé à son intention et tout en continuant à parler, il humait le parfum qu'elle décageait. La viance avait été dorée à la broche, il en aurait juré ... Mais une odeur s''y ajoutait et annoncait au nain que quelques épices qui lui étaient inconnues avaient dû être ajouter pendant la cuisson.

Guljin prit enfin une bouché de la cuisse qu'il tenait à la main et sentit la peau craqué doucement tandis que ses dents la découpaient ... La chair fondait dans sa bouche ... Des parfums exotiques accompagnaient la viande et le nain semblait apprécier le tout à sa juste valeur ...

" Hum ... Erenil, pardonnez moi, mais cette volaille est réellement exquise ... Après un si long voyage et les repas de fortune que nous avons du prendre, vous n'imaginez pas comme vous nous gattez ..."

Guljin continua à macher, comme si le reste de la discution n'avait plus d'importance ... Enfin, il avala et regarda malicieusement le vieil homme qui lui faisait face ;

" Vraiment, vos cuisiniers nous ont préparé là un repas de roi. "

Erenil semblait de plus en plus impatient, et Guljin prenait plaisir à faire durer la conversation autant que les limites de la courtoisie le permettait.

" Enfin ... Je vais vous remettre le présent d'Erebor ... Nous allons retrouver les notres qui sont toujours au convois, et nous revenons de suite. Mettez vous à l'aise ... Si d'autres membres de votre maisonnée souhaite être présent, il n'y a bien entendu aucun problème, bien au contraire. "

Guljin semblait prendre un malin plaisir à la mise en scène de tout cela ... Avant de quitter la pièce, il jetta un dernier regard dans la pièce, évaluant d'un coup d'oeil la place disponible ... La pièce n'était pas grande, mais cela irait ...


Une fois dehors, Guljin et les quelques nains qui l'accompagnaient marchèrent jusqu'au dernier charriot du convoit et commencèrent à discuter avec les berserkers tout en s'affairant ...


A plusieurs lieux de là, porté par le souffle du vent ; l'oiseau filait ...



[HRP : ptit cadeau de noel, depuis le temps que tu l'attends.. Et c'est toujours pas fait ]

Erenil accompagnait les naugrims vers le convoi toujours gardé par les berserkers. Les puissants soldats nains formant l’élite des troupes des Monts du Fer avaient attiré une foule de badeaux et nombre d’enfants qui s’extasiaient devant les tanks nains. Le silence qu’ils gardaient et leur manque flagrant de mouvement augmentant la forte impression qu’ils suscitaient parmi la populace. Mais cela n’empêcha pas la majorité de tourner la tête vers Erenil et Guljin quand ils sortirent de l’ambassade. Le vieil homme marchant d’un pas svelte, les mains croisées derrière son dos, malgré son grand âge. Le nain à ses côtés qui n’en paraissait pas moins digne.
Mais alors qu’ils arrivaient au bas des marches, Emerwen surgit de la foule et s’approcha. Elle portait une longue robe d’un bleu clair distingué et un châle beige sur son dos. Ses cheveux blonds relâchés dansant sur ses épaules au gré de ses pas sur le sol non pavé de Minas Ancalimë. Elle se porta auprès d’Erenil et Guljin qu’elle fixa de ses grands yeux bleus laissant percevoir un nombre incroyable d’émotions. Des yeux comme Guljin n’en avait sans doute jamais vus. Tandis qu’elle arrivait après d’eux, Erenil la présenta :

"Maître Guljin, voici Emerwen, compagne de Meneldor et l’une de nos plus grandes diplomates !"

Emerwen s’inclina.

"Ravie de vous rencontrer Seigneur Guljin. On m’a mis au courant de la générosité de l’Erebor et je suis venue vous remercier en personne. Malheureusement, Meneldor est momentanément absent mais je suis certaine qu’il ne manquera pas de le faire à son retour !"

A l’évocation de Meneldor, elle eut un pincement au cœur. En effet, cela faisait bien longtemps que son compagnon s’était aventuré dans les Montagnes Bleues avec Caesar dans le but de découvrir le pouvoir de Naithlaeg, son épée reçue à Nan-i-Naugrim. Elle avait régulièrement des nouvelles via les oiseaux messagers qu’ils s’échangeaient, mais sa présence, son regard et son parfum lui manquaient terriblement.
Elle se joignit alors à eux quand Erenil lui expliqua qu’ils allaient voir le cadeau offert par les nains. Heureuse de tant de générosité, elle attendit patiemment que Guljin leur dévoile l’objet de tant de secrets.
Mais juste avant qu’ils arrivent enfin à destination, cinq silhouettes sortirent de la foule et se précipitèrent à leur rencontre. Mandarb menant la troupe, les anciens Exodus suivant. Ils s’inclinèrent tour à tour devant les nains, Erenil et enfin Emerwen. Cette dernière les présenta donc à son homologue nain.

"Voici quelques-uns de nos hommes. Les désignant un à un, elle poursuivit : Voici Mandarb, un émissaire chargé de toute sorte de missions n’entrant pas dans les directives des diplomates. Ici par exemple, il a été envoyé quérir des armes dans une forge elfique située non loin. Ensuite viennent Hasdrubal, général de nos armées. Barka, capitaine d’infanterie. Arkach, capitaine archer et Futch, l’un de nos guérisseurs. A noter que les quatre derniers étaient mercenaires avec Meneldor avant d’entrer au service de l’armée régulière de Minas Ancalimë. Ce sont donc des amis de longue date et des hommes sur qui on peut s’appuyer en cas de coup dur !"

Tandis que Hasdrubal tendait une main à Guljin et le saluait, Mandarb s’approcha d’Emerwen, la prit par l’épaule et lui murmura discrètement :

"Mission accomplie. Dans environ deux mois ce sera fait. Je vous donnerais de plus amples explications en privé."

Ensuite, tous se tournèrent vers Guljin, impatient de découvrir la nature de la surprise. Même les anciens mercenaires qui ne juraient plus que par leurs nouvelles armes étaient impatients…

[HRP : Navré du retard, beaucoup de boulot IRL et je ne savais plus où donner de la tête ]

Alors que le soleil brillait haut dans le ciel et illuminait la plus puissante cité de tout l'Arnor, une petite troupe de nains arriva devant ses portes. De haut de ses murailles si particulières, les gardes aperçurent les nouveaux venus bien avant que les yeux nanesques ne les voient. Dès lors, rapidement, les gardes de la porte étaient au courant de leur arrivée et les accueillirent chaleureusement, reconnaissant la marque de Nogrod, leur allié des Montagnes Bleues.

"Soyez les bienvenus en ces terres, Maitres Nains. Nous sommes honorés de votre présence!" lancèrent plusieurs gardes."

Mais, plus réfléchi et moins spontané, le capitaine Tristan, avait été intéressé par la manière dont Khazard s'était présenté à lui. Il passa la main sur sa moustache qu'il saisi entre deux doigts puis s'avança.

"Bien le bonjour maître Khazard. Veuillez pardonner mon indélicatesse, mais vous venez de vous présenter sous le nom de nouveau maître des Pierres de Nogrod. Qu'est-il arrivé à l'ancien je vous prie?"

Les gardes regardèrent leur chef puis reportèrent leur attention sur les naugrims tandis que Tristan poursuivait :
"Vous comprenez, c'est une simple question visant à vous introduire auprès des personnes que vous désirez voir!"

Attendant la réponse du nouveau venu, ils restaient là, sous les murs de la puissante Minas Ancalimë au-dessus desquels flottaient les étendards de l'empire de Minas Ancalimë estampillés de l'aigle, symbole de la maison de leur souverain.

(HRP : pas de problème)

Quand le capitaine eu finit de parler, il dit :

-Vous avez tout a fais raisons de me poser cette question, car cela montre vos capacités a écouter et votre intelligence .Votre seigneur s’emble savoir s’entourer de personne très compétentes.Pour vous répondre, je suis le fils de l’ancien seigneur Des Pierres de Nogrod, il est mort lors d’un raide de gobelin, ces aberration de la nature l’on écartelé alors que les gardes protégeaient la population.

[size=12]Il s’arrêtât quelque seconde pour se remémorer le visage souriant de son père avant de reprendre :[/size]

-Cela est triste mais la vie continue.Ha, une personne que le seigneur a rencontré lors de ces venus m’a conseillé de lui apporter un tonnelet de bière qu’il semble apprécier, tenait.

Il donna la petite barrique contenant la boisson que portait le lanceur de hache.

Guljin observait calmement la foule qui s'était formée sur la place tout hautour des berserkers nains gardant le convoit lorsque Emerwen fit son apparition et s'approcha. Jusque là, il n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer la femme qui avait conquis le coeur du seigneur Meneldor, mais il comprit immédiatement pourquoi le jeune homme avait pu tomber sous son charme.

Après les salutations de la dame, le nain éxécuta une révérence maladroite et lui répondit avec bonne humeur.

"Bien le bonjour ma dame, permetter moi de vous transmettre les salutations de tous les nains d'Erebor et de Dûm in Korn. Je ne crois pas que jusqu'ici certains d'entre nous aient déja eu l'occasion de rencontrer la demoiselle qui a su conquérir le coeur du seigneur Meneldor, mais je dois dire que les récits qui court à votre sujet dans toutes les cités humaines ne sont qu'un pâle reflet de la réalité. Quel seigneur de cette terre ne s'inclinerait pas un genou au sol après un seul de vos regards ma dame ?"

Guljin continuait à sourire à la jeune femme tout en parlant, et il ne vit pas les quelques hommes qui sortaient de la foule à sa suite jusqu'on les lui présente. Répondant aux salutations des nouveaux venus, Guljin ne put s'empêcher de hausser imperceptiblement un sourcil lorsqu'il entendit quelle était la mission de Mandarb. Attendant patiemment que les présentations s'achèvent, il reprit ensuite la parôle.

"Salutations à vous tous messires, c'est un honneur pour moi que de rencontrer les plus proches compagnons du seigneur de Minas Ancalimë."

Se retournant alors vers Emerwen, il lui adressa un sourire contrit tout en invitant la petite companie a reprendre la marche vers les convois nains.
"En vérité, vous allez me trouver bien gêné gente dame ... Je crains que le présent que je vous apporte du Mont Solitaire éveille bien plus l'intérêt de vos compagnons que le votre ... Mais je suis certains que lors de notre prochaine rencontre, j'aurais pour vous un présent qui vous sciera à merveille."

Tandis que la conversation continuait, Guljin se tourna vers Mandarb et lui glissa rapidement quelques mots ...

"Messire, si je puis me permettre ; si un jours vous devez à nouveau chercher armes et armures pour le seigneur Meneldor, n'hésitez pas à vous rendre dans les Monts du Fer ... Nous saurions vous former une lame autrement plus solide et plus aiguisé que ce que les elfes peuvent vous fournir ... Bien que leurs armes ne soient pas de trop mauvaises qualité bien sur ; chacun sait qui sont les meilleurs forgerons de la terre du milieu !"

Personne n'aurait pu dire comment Guljin pouvait donner l'impression de se pencher vers l'humain pour lui glisser quelques mots, sans pour autant s'adresser à sa cuisse, mais c'était pourtant ce qu'il venait de faire, concluant sa tirade d'un clin d'oeil amicale.

Tandis qu'ils s'approchaient l'un des berserkers s'approcha légèrement, venant à la rencontre de Guljin qui s'excusa poliment en s'écartant de quelques pas ...

" ... il ne faudrait pas ... le soleil ..."

" ... sur ... sans tarder ... baches."

L'échange entre les deux nains s'étaient fait à voix basses et ils firent rapidement demi tours, le berserker retournant auprès des siens tandis que Guljin se retournait vers les humains en souriant.

"Mes amis ; voici venu le moment de vous présenter le cadeau que je vous apporte d'Erebor. Il n'y a pas là de trésor fabuleux, mais j'espère qu'il vous plaira ... Et que vous serez enclin à inviter une prochaine invitation au Mont Solitaire grâce à lui."

Guljin avait conclu sa phrase d'un sourire malicieux ... Derrière lui, les berserkers s'affairaient ; les charriots avaient été déplacés afin de former un demi cercle dont le centre était caché à la vue des humains. Là, les nains terminaient leur besogne ...

*Des Gobelins !*

Cette pensée s’empara de l’esprit du capitaine des portes Nord de Minas Ancalimë. En effet, si la présence gobline, qu’ils croyaient nulle, était en grande recrudescence dans les Montagnes Bleues, cela expliquait probablement la longue absence de Meneldor qui n’était toujours pas reparu après un an. Il porta son regard au loin, vers l’esquisse des monts nains à l’horizon, dans la direction de Nan-i-Naugrim qui s’étendait à ses pieds.
Un de ses gardes le regarda surpris, mais avant qu’un son puisse sortir de sa bouche qui s’était entrouverte, la langue de Tristan claqua :

"Que l’on laisse entrer ces nains dans nos murs. Deux d’entres-vous les emmèneront à l’ambassade où ils seront reçus. Veillez à faire honneur à nos invités !"

Il se tourna alors et, se dirigeant vers le corps de garde, aborda à voix basse les deux hommes qui se portaient volontaires.

"Attendez un instant, je vais vous donner un message à donner au seigneur Erenil, à Taslan ou à dame Emerwen en personne. Ne passez pas par un intermédiaire."

Il disparu quelques instants dans le bâtiment appendu au mur intérieur. Pendant ce temps, ses hommes s’occupaient des Naugrims, leur proposant de quoi de restaurer brièvement ou à boire avant de poursuivre vers l’ambassade.
Dans son bureau, Tristan avait attrapé vivement un parchemin et une plume et était occupé à tracer un message pour un des responsables de la cité. Il savait que son souverain avait les capacités de résister à plusieurs gobelins, mais que pouvait-il face à une horde entière ? Là étaient les craintes du numénoréen et il se devait d’en faire part à ses responsables le plus tôt possible, plutôt que d’attendre qu’ils le découvrent au détour de leur conversation. Avec célérité, il rédigea le message et sorti le remettre à ses hommes qui partirent suivis des nains, vers l’ambassade, sous les salutations de Tristan.


Devant l’ambassade justement, tous les hauts dignitaires de Minas Ancalimë ou presque étaient là, attendant patiemment que Guljin dévoile la nature du présent qu’ils attendaient tous désormais.
Emerwen était encore cramoisie à cause des propos plein de flatterie du nain. Mais elle répondit quand même à son interlocuteur… une femme voulant toujours avoir le dernier mot ! (xD)

"Maître Guljin, j’ai beaucoup voyagé, rencontré des membres de beaucoup de peuples différents, mais encore aucun n’avait su conjugué aussi bien le verbe et la sincérité qui est vôtre. Vous me voyez ravie de vos propos qui confortent et appuient même la haute opinion que j’avais des habitants de l’Erebor."

Elle ponctua sa phrase d’un sourire franc, laissant apparaître ses dents blanches et régulières dont l’éclat n’était souillé que par la magnificence et la profondeur sans fond de son regard, reflet d’une âme peu commune et d’une rare beauté.

A ses côtés, Mandarb avait trouvé ironique que Guljin s’adresse à lui en ces termes, même si c’était pure logique. Au bout d’une minute, il aperçu le regard noir sur lui de Taslan qui, s’il avait eu des arbalètes naines à la place des yeux, l’aurait transpercé de part en part ! En effet, Taslan était le diplomate attitré pour les relations entre Minas Ancalimë et des ressortissants du peuple des fils de Durin, et il avait moyennement apprécié que l’on évoque un quelconque choix d’armes elfiques devant eux. Dire qu’il avait bien dix à vingt ans de moins que Mandarb et que celui-ci baissa les yeux devant ce jeune diplomate qui, il y a quelques années encore était un pauvre paysan sans le sous et instruction. Il avait gravi les échelons à force de travail et d’investissement constant, ce qui lui valait le respect de ses pairs et faisait la fierté des paysans des environs qui voyaient en lui un Homme des temps de jadis.

Tandis qu’Erenil restait stoïque et plein de bonhommie, les mains croisées derrière son dos, les anciens mercenaires à l’exception de Futch eurent leur curiosité encore plus excitée par le commentaire du maître diplomate qui savait vraisemblablement faire un usage parfait de sa langue pour obtenir ce qu’il voulait. Jouant de ses effets et maîtrisant très clairement la signification et le sens des mots pour parvenir à ses fins. Il était très clairement sans égal dans tout l’empire de Minas Ancalimë et certainement au-delà.

Autour d’eux, la foule bougeait sans cesse, tout le monde essayant de voir ce qu’il se passait derrière ces chariots bâchés et disposés en cercle. Avec l’agilité d’un chat, un gamin aux cheveux sombres en bataille et aux yeux d’un noir perçant se glissa entre les jambes des passants, filant vers les chariots et se plaquant dos à une des roues. L’épée en bois qu’il portait à la ceinture, lui donnant un air de seigneur d’antan dont les effigies tapissaient de nombreux murs des maisons de la vie, émerveillait les yeux des autres bambins dont il était vraisemblablement le chef. Il tenta de contourner un chariot et tomba nez à nez avec un des impressionnants berserkers. Face au tank nain, il fit quelques pas en arrière, surpris, et tomba à la renverse. Il bredouilla quelques mots.

"Ah non… euh… nié… ben…"

Et puis, alors que le nain n’avait ni bougé ni parlé, il s’enfuit en courant, disparaissant dans la foule sous les rires des enfants et de certains adultes qui avaient observé son manège avec attention. Mais rapidement, ils retournèrent celle-ci vers les chariots : le moment tant attendu allant enfin arriver.


Pendant ce temps, Khazard et ses acolytes traversaient la ville sous l’escorte de deux gardes d’Annùminas dont les armures reflétaient le soleil. Ils ignoraient que d’autres nains étaient là mais pouvait distinguer un rassemblement important au loin…

Lorsque l'enfant détalla devant lui en bafouillant, le nain sourit silencieusement derrière son casque ... Impressionant comme une bonne armure resplendissante pouvait impressionner un humain.

Enfin, derrière lui, les charriots se remirent en branle, laissant l'espace central s'offrir à la vue de tous. Guljin s'avanca alors vers le centre de la place ... Cinq berserkers encadraient une longue bache qui s'étallait sur quelques mètres et tombait jusqu'au sol. Ce qui se cachait dessous s'élevant jusqu'à la taille des berserkers et semblait relativement massif ...

Tandis que Guljin s'approchait, la rumeur de la foule enflait progressivement tandis que de nombreuses suppositions s'élevaient derrière lui. Enfin, il parvint à quelques pieds de la bache et se retourna, ouvrant largement les bras devant lui tandis que sa voix profonde et caverneuse s'élevait en direction des humains restés derrière lui.

"Ma dame Emerwen, messires ... Si vous voulez bien vous approchez à présent ..."

Progressivement, tandis que les dirigeants s'approchaient, le silence se fit sur la place tandis que tous prettaient attention. La voix du nain s'était faite entendre par beaucoup des badauds qui s'étaient rassemblés, mais on pouvait entendre régulièrement des cris venant de ceux qui ne voyaient pas ce qu'il se passait ...

"Vous nous avez généreusement octroyé un prêt d'une grande ampleur et nous souhaitions vous en remercier aujourd'hui par un cadeau reflètant l'amitié d'Erebor."

Lorsque le nain avait reprit la parôle, le silence s'était fait à nouveau ... Tous n'avaient d'yeux que pour les nains, la bache ou les dirigeants humains qui se tenaient à présent aux côtés de Guljin. Soudain celui ci se retourna, et dans un large mouvement il souleva la bache révélant ce qui se cachait sous elle.

"Amis, voici les tonneaux d'Erebor !"

Au centre de la place, une série de nombreux tonneaux s'étalait. Le bois de certains semblaient extrèmement vieux comme ils étaient travaillés par le temps tandis que d'autres composaient une étrange palette de couleur ou de nombreux coloris de bois s'entre mêlaient. L'ombre des batiments alentours recouvraient encore les tonneaux, mais cela ne durerait encore que quelques instants ... Au milieu des tonneaux se trouvaient trois larges futs qui semblaient pouvoir contenir des litres et des litres de liquides tandis que des tonnelets plus petits étaient dispersés au milieu de la rangée, arborant des ornements tous plus fniements ciselés les uns que les autres ...

"Il y a ici un échantillon de chaque bière que l'on peut trouver à Erebor et à Dum in Korn ... Ou presque ! Nous avons conserver quelques crus afin de vous revoir bientôt dans nos montagnes !"

Quelques éclats de rires résonnèrent après les mots du nains, et déja de nombreuses exclamations s'élevaient depuis la foule ... Baissant légèrement la voix, puisqu'il ne pouvait de toute façon pas se faire entendre par dessus le vacarme qui s'élevait, Guljin se retourna vers les dirigeants humains et prit la parôle ;

"Nous pensions que ces trois grands futs pourraient être ouvert pour la population. Nous savons tous que les ressources que nous nous échangeons proviennent de nos peuples, et nous ne voulions pas les oublier dans nos remerciemments."

Guljin sourit amicalement, marqua une couret pause puis repris.

"Ces tonneaux représentent les bières les plus courantes que nous pouvons trouver dans les Monts du Fer ... Bien entendu, chacune est particulière, vous pourrez le découvrir par vous même bientôt ... Quand aux tonnelets, ils contiennent un peu des bières particulièrement réussie que nous avons à Erebor. Chacun d'entre eux renferment une bière d'une saveur extrème, qui peut être aussi douce que le meilleur des vins elfiques, ou bien aussi apre que le roc ... Parmis nos brasseurs, certains ont relevé la bière en utilisant quelques épices ... Il y a la des bières aux recettes si énigmatiques que tous vos brasseurs n'auraient pas assez de leur vies pour n'en reproduire qu'un seul tonnelet !"

Guljin se tourna enfin vers Emerwen et lui sourit poliment tout en hochant la tête.

"J'espère ma dame que vous n'êtes pas trop déçu par ce présent. La prochaine fois que nous nous verrons, nous aurons pour vous un bijoux qui pourra faire honneur à vos yeux ... Voila qui j'espère saura vous faire venir dans nos demeures de pierres lorsque les évenements le permettront."



Sur la place, quelques nains, et une foule humaine ... Dans le ciel, le seigneur des cimes glissait le long d'un dernier courant descendant ... Le souffle frais venait caresser ses ailes en ébouriffant légèrement ses plumes ...

Plusieurs mètres en deçà, les murailles de Minas Ancalimë s'élevaient face à la plaine ; mais aucun mur n'aurait pu empêcher le passage de l'oiseau-roi. Il descendait rapidement vers les toits de la cité humaine, survolait les ruelles, remontant en piquée tandis qu'un batiment un peu plus haut s'élevait devant lui ; et enfin, il parvint à l'entrée de la place donnant sur l'ambassade.

L'oiseau planait à quelques mètres au dessus des plus hauts toits bordant la place ; derrière lui, le soleil resplendissait. Il n'était qu'une silhouette aux plumes lissées par le vent portée par les rayons de soleils aveuglants du soleil qui commencait sa course vers la terre à l'horizon.

Sur la place, la foule humaine était déja agité ; mais lorsque l'oiseau fut apperçu à contre jours de l'éclat du soleil, l'agitation fut portée à son comble ...

Sans prêter attention et cris qui s'élevaient en contre bas ; l'aigle commencat sa descente vers le centre de la place ...


[HRP : Je pensais à une valeur de 2000 po, 100t de bois et 25t de fer pour le présent.. A voir si ca colle ou pas avec les admins ]

Guljin sourit amicalement en écoutant la pointe d'humour de Taslan et avant qu'il ait pu parler, Emerwen s'avancait et prenait la parôle à son tours. A coup sur, ses remerciements n'aurait pu être plus sincères et Guljin hocha doucement la tête lorqu'elle se tut en souriant ...

Ne sachant d'abord que répondre aux remerciements, le jeune nain se retourna doucement vers la place, laissant son regard parcourir la foule humaine avant de revenir carresser du regard les tonneaux qui s'amoncelaient ... Il n'avait pas besoin d'être bien proche pour reconnaître les bières qui se trouvaient là. Sur chaque tonneau se trouvait le nom de la bière, celui de son fabriquant ainsi que l'année de son brassage. Pour l'occasion, les plaques avaient du être changées et remplacé par des traductions en langages humains ... Mais les artisans avaient veillés à ce que les tonneaux conservent leurs identités.

La Kelaih Bel s'étalait sur une plaque d'argent finement ciselé où les inscriptions avait été habilement gravées avant que du mithril ne soit coulé dans les caractères nains. L'ouvrage s'étalait en relief sur les planches de bois bruns et chaque rayon de soeil venait s'y reflèter.

Un peu plus loin, la plaque de cuivre du tonnelet de Mate Hild s'étalait sur le bois ancien. L'ouvrage était remarquable, et Guljin ne pouvait s'empêcher de se plonger dans les fines courbes de métal qui s'élancaient sur le bois, comme autant d'éclair prêt à foudroyer et fissurer la barrique jusqu'a son contenu se répande au sol. Les rivets qui maintenaient la plaque dans le bois avaient la même teinte rougeatre bien qu'ils ne semblent pas être eux aussi en cuivre ... Ils étaient si fin que l'on avait peine à croire que rien d'autres ne maintenait effectivement la plaque et avec elle, le nom du délice qui y était gravé. Guljin savait que la bière brune que contenait se tonnelet était appre et laissait un goût amer en travers de la gorge ... Mais quel plaisir lors de sa mise en bouche ! Tous ses sens se dressaient au seul souvenir de la dernière choppe qu'il avait porté à ses lèvres ... La force de l'alcool montait rapidement à la tête, et après quelques gorgées, on sentait le sang battre ses tampes et le sourrire monter aux lèvres ...

Ce n'était peut être pas sa bière préférée, mais sa robe n'en était pas moins admirable et il n'aurait pas été contre en conserver une petite gourde à son côté ... Même en cas de coups dures ; la Mate Hild était toujours là, et sa force redonnait tout l'aplomb possible ...


Guljin se perdait dans l'observation de l'amoncelement de tonneaux, et les humains à ses côtés s'étaient peu à peu laisser aller à faire de même. Le silence était respectueux et amical ... Il n'y avait nul besoin de mot dans cette situation. Tous observaient l'ouvrage nain ainsi que les petites scènes qui se déroullaient ça et là sur la place ... Et le gamin tapis sous un charriot nain, à l'affut, prêt à bondir dès que le berserker qui était revenu à proximité l'aurait dépassé n'était certainement pas la scène la moins amusante.

Sur la place elle même, la foule semblait divisée en deux entre ceux dont l'attention était toujours tournée vers les nains et leur convois, et les autres, plus en retraits. Ceux ci élevaient les mains facent au soleil pour essayer de distinguer malgré l'aveuglement l'oiseau qui continuait sa course vers les hommes ...

Soudain, un cri strident retentis ; dortant Guljin de la contemplation de sa merveille. L'oiseau volait à présent par dessus la foule, ses larges ailes battant lentement l'air autour de lui tandis qu'il s'avancait avec majesté.

Lentement, l'oiseau roi s'avancait au dessus des hommes. Un nouveau cris sortit de sa gorge et les exclamations de la foule qui s'étendait quelques mètres en dessous de lui se firent plus vives ...

[HRP : Deux évènements aussi séparés dans le temps que Jules César et Napoléon. Du coup, deux paragraphes de réponse aussi ]

Meneldor et Caesar continuaient d'avancer aux côtés de leur nouvel ami à quatre pattes. Ils avaient remis leur capuche et se dirigeaient en direction de l'ambassade, trouvant bizarre le fait de ne voir que peu de monde dans la cité en une telle heure. L'après-midi était à peine entamée et pourtant, ils ne croisèrent que quelques passants qui s'étonnaient de voir deux hommes galoper aux côtés d'un loup. L'animal, lui, ne s'en formalisait pas et continuait de courir à leurs côtés.
Rapidement, ils arrivèrent aux abords de la place, où semblait être rassemblée toute la population. Mais malheureusement, le passage semblait bloqué et il devait en être pareil pour toutes les rues adjacentes...

Les deux hommes n'eurent donc pas d'autre choix que d'ôter leur capuchon et de dévoiler leur visage aux quelques habitants qui avaient jugé le spectacle de deux rôdeurs accompagnés d'un loup plus attrayant à regarder que les nains et leurs fabuleux cadeaux. Dès qu'ils virent leur souverain, la nouvelle fut aussitôt transmise plus rapidement qu'une flamme sur une mèche d'un des fameux feux d'artifices dont Gandalf gratifiait les Hobbits et émerveillait les enfants du temps où il foulait encore le sol de la Terre du Milieu. Et donc, aussi vite que tous apprirent qui était là, un petit passage s'ouvrit pour laisser passer la petite compagnie.


A côté des chariots porteurs des multiples essences de bière en provenance de l'Est, les arnoriens, et sans doute les nains aussi, avaient remarqué la petite agitation qui avait pris naissance dans la foule. Emerwen, regarda avec attention ce qu'il se passait, se demandant si de nouveaux émissaires d'une cité alliée venaient d'arriver. Mais son attention fut attirée par Barka et Arkach. En effet, le colosse avait murmuré... à sa manière et avec sa voix rauque et porteuse, ce qu'il avait entendu à son collègue archer.

"Dis-moi, je n'ai pas rêvé? J'ai bien entendu ces gens prononcer le nom de Menel non?"

"Hmm, en effet, c'est bien ce qu'il m'a semblé entendre. Serait-il enfin rentré et aurait-il percé à jour le secret de cette épée?

Barka haussa les épaules et retourna, comme Arkach, à la contemplation de la foule. Emerwen aussi reporta son attention vers la source des murmures et des agitations. Ses grands yeux se concentrèrent et s'écarquillèrent quand elle vit un chemin se dessiner dans la foule. Rapidement, deux hommes vêtus de capes de voyages apparurent montés sur des destriers et accompagnés d'un... jeune loup. Bien que la majorité des personnes présentes se focalisèrent sur le curieux animal de compagnie, elle, elle ne détacha pas son regard du plus grand des deux hommes. Celui-ci aussi semblait la regarder et leurs regards se croisèrent. Alors, sans que sa volonté ne commande quoique ce soit, ses jambes se mirent à marcher. Lentement et maladroitement au début, rapidement et à grandes enjambées ensuite. Dans le même temps, Meneldor descendait de son cheval et allait à sa rencontre. Les deux jeunes gens s'étreignirent et ils se regardèrent amoureusement.

Des larmes perlèrent soudain sur le visage d'Emerwen qui s'était illuminé d'un grand et franc sourire dès qu'elle avait été dans les bras de celui qu'elle aimait. Elle parla alors qu'un sanglot naissait dans sa gorge :

"Mais enfin... Menel! Tu en as mis du temps... On était morts d'inquiétude!"

Pour toute réponse, Meneldor l'embrassa fougueusement. Baiser qu'elle lui rendit avec passion. Jamais le jeune homme n'avait montré publiquement ses sentiments de la sorte. Mais il n'avait que faire du reste désormais. Trop longtemps il avait été séparé d'elle. Bien trop longtemps. Il lui fallu un long moment avant qu'il ne relâche son étreinte. Il recula un peu son visage du sien et la regardait toujours avec le même sourire, celui qu'il arborait quand il était particulièrement heureux. Il passa sa main dans ses cheveux et puis parla doucement, pour qu'elle seule puisse l'entendre. Il parla de cette voix qui avait manqué à Emerwen, qu'elle avait espéré entendre chaque jour depuis son départ et qui sonnait en ce moment comme une musique particulièrement douce à son oreille.

"Emerwen... Emerwen se sentit encore plus heureuse lorsque Meneldor prononça son nom en caressant ses cheveux. Elle comprit, bien qu'il lui avait prouvé quelques fois de manière maladroite, que jamais plus, il ne refoulerait ses sentiments et ne freinerait leur relation.

"Je suis désolé, mais cette trop longue séparation m'a fait comprendre que jamais plus, je ne souhaitais être séparé de toi. J'espère que ce ne sera pas trop contraignant."ajouta-t-il dans un sourire.

"Je tâcherais de prendre sur moi"répondit-elle avec le même air espiègle.

La main de Meneldor tomba couru alors le long du bras de la jeune femme et il lui saisit la main. Puis, il s'avança vers les autres personnes présentes et les Nains. Caesar avait déjà pour sa part, salué tout le monde. Le souverain de Minas Ancalimë s'avança sans lâcher Emerwen et il salua tout le monde, aussi bien diplomates que soldats ou sujets. Aussi bien Hommes que Naugrims. Mais il ne s'inclina respectueusement que devant Hasdrubal, son mentor et second père; Erenil, ami de toujours; Guljin, émissaire d'une cité amie que lui présenta Emerwen; et surtout, le peuple de Minas Ancalimë sans qui il ne serait rien. Ensuite, il prit la parole.

"Maître Guljin, je suis honoré de la venue des vôtres sur nos terres et dans notre cité. J'espère que votre voyage fut agréable et que l'accueil était à la hauteur de la valeur de nos invités. Evidemment, il n'émettait pas un doute sur l'hospitalité qu'on offrait aux émissaires étrangers en son absence, mais espérait que Guljin en avait été satisfait. A ce que je vois, de vôtre côté, vous nous avez fait un don que jamais Minas Ancalimë ne sera capable d'égaler, si ce n'est en vous offrant ce que nous avons de plus précieux : notre amitié et notre confiance. Ce qui naturellement vous est déjà acquis depuis des lustres. ajouta-t-il en élargissant le sourire qui ne quittait plus son visage.

Puis, il se tourna vers le peuple présent et haussa la voix pour que tous ou presque, l'entendent.

Chers amis, je suis heureux d'être à nouveau parmi vous. Je ne puis trouver les mots pour vous dire à quel point cette terre merveilleuse et vos visages m'ont manqués. Mais malheureusement, il est des impératifs qui ne peuvent souffrir de délais et j'ai donc du m'éloigner quelques temps de ce que je chéris le plus.

Il sera un peu plus fort la main d'Emerwen dans la sienne et en retour, elle se blottit contre lui.

Mais je puis vous assurer que cela ne fut pas vain et que cette modeste quête va assurer un peu plus de stabilité et de bien-être à Enerond, Nan-i-Naugrim et Minas Ancalimë que ce qu'ils avaient avant.

Un enfant qui était aux premiers rangs sorti un peu en avant et regarda Meneldor. Il le pointa du doigt puis, reporta ce même doigt sur Emerwen.

Si vous trouvez pas les mots, moi aussi je veux bien un baiser comme vous avez fait à Emerwen!

Tout le monde éclata de rire tandis que la mère du marmot venait, rouge de honte, rechercher son fils sous les rires de la foule. Meneldor le regarda alors qu'il se faisait emmener par sa mère et assura à celle-ci qu'il n'y avait aucun problème et que toute source de rire n'avait pas à être tûe.

Ensuite, il retourna auprès de Guljin tandis qu'un aigle descendit vers Emerwen. Elle reconnut aussitôt Fubar qu'elle avait envoyé à Meneldor il y a peu. Le majestueux rapace se posa sur le bras tendu de sa maîtresse et glapit en direction de l'aigle qui survolait la ville depuis un petit moment déjà. Nombreuses furent les têtes qui se levèrent et Caesar, qui n'avait rien perdu de sa sagacité et qui se tenait auprès du jeune loup désormais assis la langue pendante, regarda le Maître Nain et parla sur un ton empreint d'humour

"Un autre présent pour notre part? qu'il agrémenta d'un clin d'oeil appuyé.


***

Une odeur agréable et fort captivante vint troubler les sens sens et la concentration d'Erenil alors qu'il était occupé à rédiger un rapport résumant les évènements de moindre importance qui s'étaient déroulés durant l'absence de Meneldor. Les plus importants ayant évidemment été rapportés de vive-voix lors d'un conseil avec les différents responsables des Guildes, ainsi que les Intendants des cités et que les plus hauts officiers de l'armée de l'Empire de Meneldor.
Erenil se tourna vers la fenêtre qu'il avait laissée ouverte, mais se rendit vite compte que l'odeur ne venait pas de là. Il fit alors demi-tour et sorti de son bureau situé au premier étage du bâtiment. Il descendit les marches et arriva dans le hall où attendait le jeune Lurith. Erenil sourit alors et s'approchant de l'émissaire, souffla :

"Feuilles de Langoulet... Une merveille de la Nature que seules cultivent les mains expertes de nos charmants amis Semi-Hommes ou, comme ils préfèrent se nommer, les Hobbits!"

Erenil tendit une main au jeune homme et se présenta :

"Je suis Erenil, bras droit du Seigneur Meneldor et responsable de ses diplomates. A qui ai-je l'honneur?

Après avoir prit connaissance du nom du jeune homme et de sa provenance, il l'invita à le suivre dans un salon tout proche. Hélant un domestique et lui demandant d'aller quérir Meneldor et Emerwen, Erenil guida le jeune homme à travers les méandres des couloirs vers un salon propice à la discussion. La pièce dans laquelle ils entrèrent était éclairée par la lumière du jour qui pénétrait par quatre grandes vitres. Le sol était recouvert de parquet et, l'on pouvait voir une paire de marches qui se situaient au tiers de la pièce et amenaient vers un âtre éteint en ce moment et un salon des plus confortables entourant une table basse. Le reste de la pièce, et principalement la partie la plus élevée, était occupée par plusieurs armoires et bibliothèque et comprenait même une armure de Garde d'Annùminas rutilante. Erenil invita Lurith à s'asseoir et sorti à son tour sa pipe et du tabac. Il la bourra et se mit aussi à fumer. A ce moment, Meneldor et Emerwen entrèrent, rapidement suivi du domestique qui apporta quelques victuailles et une bouteille de vin rouge issu du vignoble de Bort et Twannor. D'ailleurs, Meneldor reconnut, dans les fruits apportés, quelques "ciliegia" sur lesquelles il avait plaisanté avec le Seigneur Eléandoreïl, celui-ci allant même jusqu'à chanter une chansonnette.
Le jeune homme tendit alors une main à Lurith et se présenta :

"Bienvenu à Minas Ancalimë cher Lurith de Caras Celairnen. Voilà longtemps que nos deux cités n'ont pas eues de nouvelles l'une de l'autre et je me fais une joie de vous recevoir. J'espère que votre voyage fut agréable et sans soucis aucun?"

Alors qu'il serrait la main du jeune homme, il présenta sa compagne en l'invitant à passer devant lui. Le regard de braise de la jeune femme se posa sur le jeune homme et elle lui sourit poliment, en sa qualité de diplomate. Emerwen ayant toujours été quelque peu jalouse de l'admiration que Valindor suscitait chez celui qu'elle aimait.

"Voici Emerwen, grande diplomate de notre cité, jeune femme pleine de caractère et, à ma grande chance, ma compagne."

Une fois que les présentations furent faites et que le domestique fut remercié à deux reprises, ils s'installèrent confortablement.

[hrp : Le rp est pas top et pas vraiment rp (xD) donc jvais le changer jpense.. Jsuis partis dans autre chose que ce que javais prévu a la base hier soir, et c'était pas une très bonne idée jcrois^^ Je poste bientot ]

[HRP] Désolé pour le temps de rép J'effacerais le message précédent dès que t'auras vu celui la Je l'ai modifié en partie ^^]

Les nains s'affairaient autour des charriots qui contenaient auparavant les tonnelets de bière. Les bâches étaient remontées et les nains se hâtaient autour des harnais tandis que Guljin était assaillis par les questions des responsables de Minas Ancalimë. La place était à nouveau parcourue de murmures, et nul doute que les rumeurs allaient bon train, beaucoup n'ayant sans doute aucune idée des discutions ayant lieu, et imaginant quelques problèmes concernant les futs de bières... Lorsque Meneldor s'avança vers Guljin, celui ci sentit toute la responsabilité qui pesait sur lui. Il était le seul représentant d'Erebor ici, face à l'un des plus puissants
souverains de la Terre du Milieu et tous ses gens. Sentant le regard de ses ancêtres sur ses épaules, il se passa la langue sur les lèvres, s'apprêtant a répondre lorsque Erenil prit la parole. Les propos de l'homme était plus que sensé. Si ils conservaient leurs chevaux de bats, ils ne parviendraient pas à Erebor avant plusieurs lunes... Pris dans cette tempête d'événement, le jeune nain hocha la tête aussi calmement que possible la tête en direction d'Erenil avant de répondre à Meneldor.

"Noble seigneur, je suis désolé mais mes réponses ne pourront satisfaire votre inquiétude."

L'aigle au poignet de Guljin referma légèrement ses serres d'une petite pression, qui entama un peu plus le cuir des gants et de la tunique du nain. Sans broncher, celui ci continua...

"Sachez cependant que nous sommes taillés dans la roche tout comme le sont nos demeures. Si une ombre devait peser au dessus des Monts du Fer, notre courroux saurait se faire entendre à travers la Forêt Noire et les Monts Brumeux, soyez en certains... Nos ancètres maniaient déjà la hache jadis et notre peuple n'a pas faiblit.

Un léger feulement de l'aigle coupa Guljin au milieu de sa phrase. Ses serres ne s'étaient elles pas encore reserrées ? Le nain n'en était pas certain... Commençant à caresser l'oiseau, il reprit bientôt, les yeux perdus dans les motifs des plumes qu'il parcourait de ses mains. Relevant la tête, Guljin posa ses yeux directement dans ceux de Meneldor. Il semblait emplit d'une force intérieure qui se réveillait, comme si une lointaine colère refaisait doucement surface jusqu'à ce que ses yeux flamboient sans commune mesure.

"Le temps nous est compté. Nous devons rentrer au Mont Solitaire, des heures agitées se profilent..."

L'aigle ébourrifa alors ses ailes, poussant un cris puissant vers les cieux. Retirant rapidement sa main, Guljin redressa la tête et ses yeux vinrent remontèrent jusqu'à ceux de Meneldor... Un étrange éclat semblait briller dans les yeux du nain.

"Nul ne peut oublier les dettes du passé... L'acier appel l'acier ; les morts demandent vengeance, et nos haches réclament le sang."

Hochant la tête pour lui même, Guljin parcouru du regard les humains face à lui et continua.

"Nous aurions tous aimer rester ici quelques temps, mais notre présence est nécessaire auprès des notres... Et notre absence insulterait nos ancètres."

Le nain sourit à l'adresse d'Erenil... Remplacer les chevaux de bats serait sans aucun doute une bonne idée, mais monter les coursiers de l'Arnor... Plutôt traverser les cavernes gobelines ! La route vers le Mont Solitaire
était pourtant longue, et ils étaient tous extenués... Par ma barbe ! Pourquoi avait-il accepté cette mission !

"Nos chevaux de bats sont en effet certainement extenués, et si vous acceptiez que nous les changions par certaines de vos montures... ce serait un très grand bien pour eux ! Mais gardez vos puissants destriers... Je suis certains qu'ils seront plus utiles dans vos plaines que sur la route que nous allons suivre. De solides montures de bats seraient sans doute plus adaptés... Nous calerons nos pas sur le leur..."

Le nain était-il convaincu par ses parôles ? Difficile à dire !