Ambassade de Minas Ancalimë

"-Bien. Parfait."

Il signa le contrat après l'avoir observé, puis le roula et le passa à Erenil. Il lui serra la main.

"-Ravi d'avoir conclu cette affaire avec vous. Que votre cité reste florissante."

Il repris un raisin fort juteux.

"-Au fait, il est excellent ce raisin."

Et s'en alla prendre la marchandise et rameuter les quelques hommes qui l'accompagnait, actuellement à la taverne, pour ensuite reprendre son long voyage permanent...

[Economie modifiée : -1000po, -650ch, +50 tonnes de bois, +40 tonnes de fer]

Erenil accepta le parchemin et le rangea. Il alla ensuite accompagner Tùrin et lui souhaiter bon voyage, lui faisant cadeau des chariots pour pouvoir effectuer le chemin du retour.
Pendant ce temps, les chevaux furent emmener aux écuries. Un achat intéressant. Nul doutes que les spécimens seraient étudiés pour essayer d'obtenir quelques caractéristiques intéressantes via croisement avec les races locales...

[Eco modifiée merci]

Un nain vêtu d'une légère armure en cuire bouillie s'avança tandis que les gardes vêtus de mailles s'écartant devant lui et répondit en souriant à l'humain.

"Salutations l'ami ; nous sommes ici afin de payer nos dettes. Nous amenons avec nous le remboursement d'un prêt fait il y a bien longtemps par le seigneur Meneldor avec une compensation pour le retard."

Derrière lui, des nains s'affairaient déja à décharger le train de baggage et bien plus loin, le chat avait quitté son poste d'observation, sans nul doute attiré par un rongeur trop peu discret dans les environs ... Après avoir laisser à l'homme le temps de se redonner un peu de contenance, le nain reprit.

" Mon seigneur Silk II m'a également demandé d'apporter un présent bien particulier qu'un de vos diplomates saurait apprécier également ..."

Le nain ne rajouta rien tandis qu'il repensait au sourire amusé de Dorin III lorsque celui ci avait proposé à leur souverain de joindre un cadeau au remboursement ...

Derrière lui, de grands coffres finement ouvragés étaient apportés à l'avant du convois. Deux nains les tenaient chacun d'un côté et avancaient au milieu de la petite colonne de berserkers. Ils s'arrêtèrent non loin de l'ambassadeur et semblaient attendre l'autorisation de pénêtrer dans le sein de la cité afin de mettre les précieuses ressources en lieu sur. Derrière eux, d'autres nains s'affairraient à porter de larges et solides madriers ainsi que des piles de planches qui s'emplait être sortie de la scierie quelques temps auparavant.

A la vue de toutes ces ressources, l'humain compris soudain l'escorte bien armée qui entourait le convois ... Mais il ne put s'empêcher de remarquer qu'un des charriots n'avait pas été débaché et se trouvait entouré de cinq berserkers qui ne le quittaient pas des yeux ...


[Je modifis mon économie Remboursement de 114 t de fer en or : 4560 po ; pour le très, très, trèèès grand retard, un cadeau de 100t de bois ... Et la surprise, c'est une surprise ]

Tristan fut surpris par tout ceci. Il savait que les relations qu’entretenaient Minas Ancalimë et l’Erebor étaient tout à fait cordiales et qu’un grand respect liait les hautes instances des deux nations. Mais il connaissait aussi le sens économe des nains, pour ne pas dire le sens radin. Il était donc tout à fait normal qu’un arnorien soit surpris d’apprendre que les nains venaient
rembourser avec un supplément. Comme pour vérifier les dires des fils de Durin, il regarda le convoi impressionnant qui se trouvait juste derrière lui et du se rendre à l’évidence à la vue des coffres finement ouvragés et du bois apporté sous forme de madriers et de planches. Sa surprise grandit en voyant les cinq berserkers autour du chariot qui semblait refermer un secret.
Il marqua un temps de silence puis, se rendant compte que cela pourrait paraître impoli aux nains, il se reprit :

- Et bien, vous vous acquittez fort bien de votre remboursement ! Je ne pense pas que Meneldor aurait demandé compensation pour ce retard. Voilà qui vous honore maîtres nains !

Il avisa son second et lui délégua la responsabilité de la porte Nord. Puis, il invita les nains à le suivre dans la ville. Au fur et à mesure de leur avancée dans la cité de Meneldor, de plus en plus de badauds se rassemblaient sur le passage du groupe de nain et étaient impressionnés par la vision de ces berserkers si réputés dans maints endroits en Terre du Milieu. L’insigne de l’Erebor luisant sur leur armure, les coffres reflétant les rayons du soleil, et les innombrables planches impressionnèrent et illuminèrent les visages des nombreux passants.
Finalement, les nains arrivèrent, conduits par le capitaine Tristan, à l’ambassade.

Erenil fut prévenu par les gardes qu’un groupe de nains en armes arrivait au devant de l’ambassade. Il sorti donc les accueillir, revêtant un épais manteau pour ne pas chopper une quelconque maladie, lui que son grand âge affaiblissait suffisamment. Il se dirigea droit vers les nains et envoya un garde prévenir les responsables des guildes de venir décharger les généreux remboursements des nains.
Quand il ne fut plus qu’à quelques pas des nains, il parla de sa douce voix qui contrastait avec son âge.

- Chers amis, voici un remboursement qui tombe à point, mais je me trompe où il se révèle bien généreux ? Mais ne parlons pas de cela tout de suite. Venez à l’intérieur avec moi, nous iront nous réchauffer.

Tristan, vous seriez aimable de conduire les autres nains dans une auberge et de mettre les consommations de nos amis sur le compte de la ville.

Tristan s’inclina et invita les berserkers et autres nains à le suivre vers l’une des plus fameuses auberges de la ville pendant que des hommes des entrepôts venaient décharger les chariots, mais sans toucher à celui bâché, défendu par 5 berserkers plus impressionnants que leurs collègues.

Erenil lui, se retourna vers le nain qui menait la colonne et parla :

- Je vous aurais bien tous invités à entrer dans l’ambassade, mais nos salons sont limités en place. Mais quelques-uns des autres ne seront pas trop mal installés si vous voudriez bien me suivre, ajouta-t-il dans un sourire.

[HRP : Economie modifiée. Merci pour ce remboursement et comme on dit, mieux vaut tard que jamais ]

La relève n'allait pas tarder et la surveillance se relachait un peu. C'est le moment que choisi Erthu pour perturber de sa grosse et lourde voix (^^) les gardes de la porte Nord. Ceux-ci furent surpris de voir la dague qu'il venait de lancer et l'écoutèrent avant de lui répondre.

"L'un d'entre-nous va vous escorter Angmarien. Histoire qu'il ne vous arrive rien de facheux." ajouta-t-il dans un demi sourire, la haine de l'Angmar et des hommes qui y résidaient étant encore fortement ancrée dans le coeur des sujets de Meneldor.

L'homme fut donc amené dans un salon où l'attendait Taslan. L'air étant agréable, ni trop chaud ni trop froid et le salon assurément confortable. Taslan se leva en le recevant et lui tendit une main amicale. Pendant ce temps, le soldat quittait la pièce mais prévenait deux gardes de venir se poster derrière la porte et de tendre l'oreille. On n'est jamais trop prudent!
Le jeune homme engagea donc la conversation en faisant signe à son hôte de prendre place.

"Que puis-je faire pour vous diplomate Erthu? Reviendriez-vous à propos du pacte de non-agression?"

[HRP : Taslan, pas Tanglan^^]

Taslan accepta de la tête et se leva, allant chercher un parchemin dans l'un des meubles. Il prit aussi une plume et revint à sa place. Là, il rédigea le parchemin, le signa et le tendit à Erthu, attendant que lui aussi appose sa signature.

Citation :

Par ce document, Minas Ancalimë prête 1'400 pièces d'or à Amon Algo. En contrepartie, Amon Algo s'engage à rembourser 110% de cette somme, le supplément étant payé en tonnes de fer.
Composé de trois versements, le premier arrivera au début du mois de mars et les autres suivront. Les deux premiers seront de 500 pièces tandis que le dernier sera de 400 pièces et 5 tonnes de fer.

Pendant qu'Erthu lisait le parchemin, Taslan se dirigeait vers la porte et donnait des directives pour qu'on aille quérir les 1'400 pièces d'or.

HRP : Ok, désolé ^^

Erthu regarda le document, le lit en caressant le papier. Il se tourna ensuite vers Taslan qui fesaient ammenner les pièces d'or. Il le remmercia et ajouta :

"Très bien, je suis content d'avoir commercé avec vous ! Je ferai part a mon maitre de votre gentillesse et de votre collaboration !"

Il lui tendit la même main amicale que quand il était arrivé...

[HRP : Je réponds à Melko et j'éditerais mon post pour la réponse à Silk.]

Taslan serra aussitot la main d'Erthu. Pendant ce temps, le coffre contenant les 1'400 pièces d'or prêtées par Minas Ancalimë arriva, porté par deux hommes. Ils le posèrent devant Erthu et firent un pas en arrière, laissant l'Angmarien libre de prendre le coffre.
Taslan les remercia d'un signe de tête et pris alors la parole :

"Et bien voilà qui conclu notre part du marché. A vous d'en faire ce que vous désirez, pour autant que vous nous remboursiez" ajouta-t-il.

[HRP : Economie modifiée ]

Le colosse regarda le coffre, rendit le signe de tête de Taslan et pris le coffre sur son épaule. Il partit alors vers son cheval, monta dessus, posa le coffre, l'attacha et partit vers sa cité. En passant devant les gardes, ceux-ci eurent comme un soulagement : l'ennemi partait enfin !

[Eco modifié]

Le développement d’une cité requiert des quantités de ressources de plus en plus grandes au fil de son extension. Désirant ne pas prélever plus de ressources sur leurs terres que leurs exploitations le faisaient déjà, la cité de Minas Ancalimë décida d’en acheter. Dès lors, on retrouva rapidement, sur les murs de l’ambassade un message.

Citation :

Nobles commerçants et producteurs de la Terre du Milieu,

Les cités jumelées de Minas Ancalimë, Nan-i-Naugrim et Enerond ont un besoin urgent et important de bois. Nous attendons donc toute proposition de vente de cette ressource. Nos commerçants se tiennent prêt à dialoguer par oiseau messagers avec vos représentants pour s’entendre sur ce besoin important. Toute proposition sera examinée avec soin et jugée selon l’offre, la quantité et la qualité des relations entretenues entre nos cités.
Le paiement s’effectuera en or, mais la conversion en chevaux est également possible.

En attente d’un commerce qui sera profitable aux deux parties,

Erenil, bras droit de Meneldor Tar’Sanguinarius.

La compagnie s'avançait dans la nuit : il y avit une charette bâchée, portant la bannière d'Amon Algo, 20 cavaliers et 50 orques. Il arrivèrent devant la ville, et les gardes de nuit couraient à l'intérieur pour prévenir de la venue des soldats. Un des cavaliers s'avança et annonça :

"Voici le premier versement de remboursement du prêt d'Amon Algo. Il y a exactement 500 Pos dans ce coffre. Voulez vous que nous le déposions à l'intérieur de la ville, ou vous vous en chargerez ?"

[Eco modifié]

Les gardes regardèrent cette compagnie hétéroclite qui leur inspirait le dégout. Des orques! Passe encore que les autorités de la ville acceptent de traiter avec des Numénoréens Noirs mais des orques! Le garde en faction se jura d'en parler à son supérieur pour que celui-ci ait une conversation avec Erenil ou Taslan! En l'absence de Meneldor, il ne comprenait pas que l'on tolère ce genre de choses. Réunion il y aurait et cela barderait.

Nul doute que des mesures seraient prises à l'encontre d'Amon Algo quand à la nature de leurs émissaires. Mais en attendant, les soldats n'en soufflèrent mot à personne et amenèrent le coffre eux-même.

[Eco modifiée. Merci]

[HRP : je double poste, mais c'est la réponse à Silk^^]

Alors que Guljin venait de se présenter et de parler de la surprise de Dorin III. Les moustaches d’Erenil en frémirent de surprise. Souriant, il invita le nain et les compagnons à qui il avait dit de rester auprès de lui, à le suivre dans l’ambassade. Voyant que des berserkers ne semblaient pas bouger, il glissa à un garde de leurs apporter des boissons et de la nourriture. Pendant que l’homme, un garde d’Annùminas, s’exécutait en disparaissant dans le couloir qu’empruntèrent à sa suite Erenil et ses hôtes nains.

Rapidement, ils furent installés confortablement dans un salon agréable. La pièce était petite mais agencée de manière assez spacieuse. En y entrant, il y avait une petite marche et l’on descendait d’une vingtaine de centimètres par rapport à l’étage. Le sol en parquet était exceptionnellement propre et trahissait l’excès de zèle de l’équipe d’entretien. Au milieu de la pièce se trouvait une table basse entourée sur trois côtés par des sofas en cuir noir. L’autre côté étant occupé par un âtre dans lequel brûlait un joli feu de bois entretenant la chaleur douce et agréable de la pièce. Devant lui, une grille finement ouvragée donc les pointes représentaient des aigles.

Le seul autre meuble de la pièce était une petite armoire. Sur les murs, on trouvait des tableaux représentant des scènes de la vie quotidienne de Minas Ancalimë ou de son histoire courte mais néanmoins riche. On pouvait voir des scènes se passant dans chacune des villes de Meneldor, mais aucune ne relatait la bataille d’Enerond, souvenir encore douloureux. Par contre, on voyait la scène de sa reconstruction et de la nouvelle amitié entre les deux peuples qui n’en formaient à présent qu’un.
Sur la table, des victuailles et du vin avaient été apportées. On pouvait voir des cuisses et des ailes de poulet ou d’autre gibier à plume rôties et croustillantes. Ainsi que des fruits ou d’autres morceaux de jambe fraichement cuits et encore fumants. Des serviettes et des couverts étaient disponibles, mais on ne se formalisait pas si les émissaires étrangers mangeaient avec les mains. Au contraire, cela montrait à quel point elles étaient appétissantes et qu’ils se sentaient bien. Le vin était un rouge nommé Noirépine provenant d’un petit sépage des collines de Nan-i-Naugrim. Sucré et robuste, comme l’aimait Erenil.

Le vieil homme indiqua les fauteuils à ses invités puis s’installa à son tour. Il croisa les jambes et se mit à l’aise, prenant une cuisse de poulet après avoir passé les paniers à ses hôtes et leur avoir versé un verre de vin.

"Servez-vous mes amis, j’espère que cela vous sierra. Si cela n’était pas le cas, nous pourrions vous préparer ce qu’il vous plaira."

Une fois tout le monde servi, il poursuivi.

"Maître Guljin, vous m’avez parlé d’une surprise. Voilà qui est trop. Nous même avions décidé de ne pas demander de date de remboursement et voilà que vous y ajoutez des intérêts et un cadeau en surplus !!! Nous ne savons pas quoi dire à part merci mais cela me semble bien dérisoire !"

La deuxième charette arrivait enfin. Elle avait quelques jours de retard, mais rien de dramatique. L'escorte de 20 cavaliers s'avança vers les gardes :

"Voici le deuxième versement pour rembourser le prêt de ma ville, Amon Algo. Nous sommes désolés pour le retard ! Devons nous aller décharger les 500 pièces dans le chambre forte ?"

[Eco modifiée]

Un mois avait passé et voilà le dernier versement qui arrivait. Deux charettes et 50 cavaliers se tenaient devant la ville, et comme d'habitude, le lieutenant s'avança :

"Voici le dernier versement de remboursement du prêt. vous devez être au courant, à force ! On vous dépose où les petits paquets de 400 Pos et 5 tonnes de fer ?"

[Eco modifiée]

Par trois fois maintenant, les hommes sombres d’Amon Algo étaient revenus à Minas Ancalimë, tenant leur promesse de venir rembourser les 1'400 pièces d’or empruntées quelques mois auparavant. Néanmoins, leurs trois visites ne furent pas au goût de tout le monde et le capitaine Tristan, ayant été mis au courant par ses hommes, ne se pria pas pour en toucher deux mots à Erenil dans une réunion d’anthologie où le capitaine avait reproché au vieil homme de ne être trop regardant au niveau de la manière dont l’argent rentrait à Minas Ancalimë et d’avoir profité de l’absence de Meneldor pour prendre ce genre de décision.

Le vieil homme était resté stoïque devant le comportement emporté de Tristan, se gardant de dire que c’était Taslan qui était à l’origine de la transaction et que cet argent étant utilisé pour le peuple, il n’avait cure de sa provenance. De plus, si, comme Tristan le disait, Amon Algo pensait nous attaquer ou faire souffrir des innocents à l’aide de ces ressources, la puissance militaire de Minas Ancalimë serait à même de les prémunir de toute folle entreprise des angmariens.
Tristan avait quitté la pièce en claquant la porte, pas rassuré pour un sous, mais certain que Meneldor en entendrait parler à son retour… Foi de capitaine de la porte Nord de Minas Ancalimë !

[HRP : Economie modifiée, merci ]