Ambassade de Minas Ancalimë

Pendant que les deux Seigneurs parlaient, un garde vint demander discrètement à Erenil de le suivre. Erenil suivit le garde dans le couloir et entra dans une pièce proche de la salle qu’il venait de quitter. Là se trouvaient les émissaires qui avaient été envoyés récemment. De tous ceux qui étaient partis, seuls deux manquaient à l’appel : celui qui était parti en Lorien pour rencontrer le seigneur Thelen, et celui qui s’était dirigé vers Dol Amroth. Cette pièce était plus petite que celle où se trouvait le responsable des relations étrangères. Elle était sobrement décorée et avait pour seul mobilier des tables et des chaises disposées en carré. Chacun prît place, Erenil s’assaillant dans le fauteuil réservait à celui qui présidait la réunion. Il écouta alors chaque émissaire lui faire son rapport. Il apprît dès lors qu’il avait l’amitié des Nains mais ne ferait pas commerce avec ceux-ci. Que le seigneur Fuinur n’aurait nul besoin d’eux, et ne commercerait pas avec eux, si ce n’était pour leur vendre sa production. Cependant, le dernier émissaire lui apporta une bonne nouvelle : il avait l’amitié du seigneur Berethor. Cette nouvelle intéressa fortement Erenil. Il remercia les émissaires et leur conseilla d’aller se reposer avant d’être reçu par Meneldor pour qu’il les félicite. Erenil alla donc porter la nouvelle
à son Seigneur. Il sorti de la salle, traversa le couloir et entra dans la salle à la double porte. Le Seigneur Valindor finissait sa phrase. Erenil prît alors la parole :

Le Seigneur Berethor, qui dirige une autre ville Arnorienne pense aussi qu’une grande nation ne pourrait que nous être favorable. De plus, nous avons acquis une excellente relation avec les Nains de Belegost et leur Seigneur Orik.

Meneldor le regarda et s’écria :

Mais c’est une excellente nouvelle. Surtout, si on ajoute les faits que vous soyez allié avec Elessar d’Elostirion et qu’il m’a donné son amitié.

Meneldor fit signe à un garde d'aller quérir des victuailles. Puis, indiquant une chaise à son ami et une autre à Erenil, il demanda à Darith de lui expliquer plus en détaille la situation actuelle des terres qu’ils occupaient…

Meneldor et Erenil rirent de bon coeur à la remarque de Darith. Ils s'étaient vraiment demandé qui pourrait être cet homme! Un des gardes qui n'avait pas entendu le discour de Darith avait faillit s'étrangler en voyant les visages de ses deux seigneurs passer d'une expression à l'autre aussi vite! Son collègue le soutenait et se demander ce qui avait pu causer son hilarité!
Meneldor et Erenil se calmèrent et Meneldor analysa la situation de son ami.

*Sa position est très intéressante! Non seulement, il est protégé à l'Ouest, mais il peut se protéger de l'Est en appelant ses alliers qui ne sont pas éloignés. De plus, son vassal peut prendre ses ennemis en tenaille...*

Il gratta son menton mal rasé. Sa situation était beaucoup moins favorable, mais dans quelques temps, cela changerais peut-être...
Les serviteurs avec les victuailles arrivèrent. Ils déposèrent tout sur la table, et échangèrent des sourires avec leur seigneur qui les traitait particulièrement bien. Il reporta son regard sur Darith et dit :

Moi, je n'ai malheureusement pas eu la chance de faire de jolies rencontres par pigeon messager...Non je plaisante. J'ai beaucoup apprécié votre démarche, mais j'apprécie encore plus ce vers quoi elle peut donner.

Sur ce, il remplit trois verres et en tendit un à Darith et l'autre à Erenil. Puis levant le sien, il dit :

A la santé de Caras Celairnen et de Minas Ancalimë. Que notre amitié jamais ne faiblisse, et que notre peuple s'épanouisse sur ses terres...

Puis, lui et Erenil burent leur verre...
Quelques instant plus tard, un garde entra et vint donner un mot à Meneldor. Il le lut tandis que le garde partait. Thelen lui avait fournit de l'or, mais il s'était rendu compte qu'il avait fait une erreur de calcul. Il regarda alors Darith :

Excusez moi, mon cher Darith, mais je me demandais s'il était possible de vous empreinter quelques pièces d'or. 5 pour être précis. Mais je ne pourrais vous les rendre qu'en aout. Qu'en pensez-vous?

[AZ Ragni et Meneldor, traité conclu, modifiez votre économie !]

Meneldor eut du mal à le croire. L'or était précieux et son nouvel ami le lui donnait sans problèmes. Il accepta l'argent et lui dit tout en souriant:

Décidemment, vous n'arrêtez pas de me surprendre. Quelque soit l'idée que j'ai de vous, vous réussissez toujours à l'améliorer encore. Je ne sais comment vous remercier si ce n'est en vous redonnant l'amitié de ma cité, avec tout ce que cela contient.

Erenil aussi commença à fortement apprécier cet homme. Il enchaîna à la suite de Meneldor, à la manière d'un poète...

La générosité et la grandeur des Fidèles sont toujours de ce monde à ce que je vois. Je ne pensait pas vivre jusque là.

Meneldor se retourna vers le vieil homme et embraya :

Moi aussi ça m'étonne, quoiqu'en y réfléchissant bien, les mauvaises herbes sont tenaces...

Et ils éclatèrent tous d'un de ces rires qu'on ne connait qu'entre amis.

Les deux hommes de Minas Ancalimë se levèrent et lui sérèrent la main à tour de rôle. Erenil rougit et le remercia d'un signe de la tête. Meneldor, quand à lui, prît la parole :

Il en va de même pour moi. Votre rencontre est une des plus belles de ma vie. J'ai bien fait de venir m'installer ici. En tous les cas, vous pouvez assurer votre seigneur que notre ville sera toujours à vos côté, et ce, sans que vous ayez à en fournir les raisons. Les amis n'ont pas besoins de raisons, juste d'être sollicités. Je vous souhaite un excellent voyage de retour et sachez que vous trouverez toujours nos portes ouvertes pour vous...

Le commercant nain reçut respectueusement le petit coffret, et ne pouvant se retenir ; il l'entrouvrit et jeta un coup d'oeil à l'intérieur... Reprenant ses esprits ; il répondit à l'arnorien.

"Je vous remercis ; nous n'oublierons pas ce geste et si un jours vous êtes dans le besoin sachez que Erebor interviendra auprès de vous si nous le pouvons."



[Par contre, l'échange compte pour quand ? Meneldor l'a validé à juste 15h, donc ca pourrait être pour le mois de juin (rp :p) ou bien ca compte après la distribution des ressources d'aujourd'hui ??? C'est important par ex pour le remboursement...]

Erenil écoutait attentivement le marchand parler de son pays. Il se senti transporté par le courant des paroles qui sortaient de la bouche du suderon et emportaient l'arnorien par dela le temps et l'espace vers la cité du descendant du Seigneur Serpent. Il imaginait la cité et le désir de la voir envahit son coeur, lui qui adorait partir à la rencontre d'autres cultures.

Je serais très honoré de partir voir votre cité dont le charme ne semble laisser aucun doutes. Mais actuellement, mon âge ne me permet pas de longs voyages. Dès que nous aurons accès à un port, je me ferais un devoir de venir vous voir à HAs Adri.

Il marqua un temps d'arrêt, puis sa mine s'aggrava quelque peu :

Vous m'avez parlé des querelles qui ont marqué votre histoire avec le Gondor. Je dois vous avouer que depuis mes sources, ces guerres sont très anciennes et que parmi ceux qui les ont commensées, il y a des gens du même sang que celui des habitant de cette ville. Et le Seigneur de cette ville vénère ses ancètres à un point difficilement appréhendable pour autrui. Mais heureusement, il vénère plus ses ancètres de l'Arnor que ceux du Gondor.

Après une petite pause et une gorgée de vin, il poursuivit :

Mon seigneur, Meneldor, est un jeune homme fougueux qui a encore maintes choses à connaître en ce monde pour devenir le dirigeant qu'il souhaite. Mais heureusement, il est conscient de ses faiblesses et tente de les combler. Il est bon et généreux avec ses alliers et amis mais impitoyable avec les ennemis de son peuple.
Son peuple qu'il aime par-dessus tout. Comme vous l'avez sans doute remarqué en arrivant, les gens de ce bourg sont paisibles et heureux. Mon ami et seigneur de cette cité ne désire pas que cela chance et fera tout ce qui est en sont pouvoir pour y parvenir. Voila de quoi vous faire une idée de mon seigneur. Je vous dis tout ceci parce que je vous respecte et souhaite que vous puissiez nous juger en connaissant aussi nos travers et pas seulement nos bons côtés.
Notre région est surtout constituée de grandes plaines herbeuse où le vent s'amuse à faire danser les brins d'herbe et à faire voler les feuilles des quelques forêts parcémées de ci, de là. La vie y est paisible et il est facile d'y vivre en paix. Mais cela, vous l'aviez déjà vu en arrivant.

Il bu son verre et attendit la réaction de son hôte...