Ambassade de Minas Ancalimë

Adelmir fut emmené dans un confortable salon où l'attendait une diplomate. Vêtue d'une robe jaune, cette jeune femme aux cheveux roux nattés dontles reflets dansaient au gré du crépitement du feu dans l'âtre tout proche, se trouvait assise dans un fauteuil, tout en lisant un livre.
A l'entrée de l'elfe, elle se leva et posa son livre sur une table d'appoint toute proche avant de se diriger d'un pas décidé vers son hôte elfique.

- Bonjour noble ami. Je me nomme Adelmir envoyé de Fennas Drúnin. Le but de ma venue ici est purement commerciale. Notre citée aurait besoin de fer, 25 tonnes pour être précis, vous serait-il possible de nous vendre cette quantité et à quel prix ?

Le visage de la jeune femme, auparavant si frais et esquissant à demi un sourire se mit à exprimer de la surprise. Cette personne au franc parler et à la langue bien pendu répondit donc immédiatemment et sans détour à son interlocuteur.

- Et bien, Adelmir, vous êtes très rapide pour une personne pouvant vivre l'éternité. Mais votre célérité doit être justifiée au vu de ce qu'on m'a raconté sur votre cité.

Elle marqua un temps d'arrêt, sentant qu'elle avait manifestement oublié quelquechose puis se rendit compte que ce qu'elle avait oublié était de se présenter, ce qu'elle fit de aussitôt.

- Mais j'en oublie tous mes devoirs. Je me présente : Tengaar, diplomate de Minas Ancalimë comme vous l'aurez deviné.

Puis, tout en l'invitant à s'assoir, elle répondit à sa demande.

- Votre demande est évidemment réalisable. Quand au prix, je dirais... dans les ... zéro. Votre ville est une amie de longue date et mon seigneur sait qu'il peut compter sur le votre. Dès lors, il sera de mon avis quand je tiens à vous offrir ces vingt-cinq tonnes de fer.

Qu'en dites vous? A moins que vous ayez besoin de plus de fer?


Dans une autre pièce, Meneldor et ses amis cloturaient un échange commercial qui avait QUELQUE PEU tiré en longueur. Au dehors les chariots étaient chargés de bois tandis qu'à l'intérieur, les au revoir étaient dit. Les représentants des deux peuples s'étreignant comme de vieux amis, Meneldor remercia l'un après l'autre Tom et Broland :

- Mes chers amis, il fut heureux de rencontrer enfin les amis dont Erenil nous a temps parlé. Ce fut un bon moment, mais il faut malheureusement y mettre fin... Jusqu'à la prochaine fois.

Alors qu'il terminait avec un clin d'oeil empreint de malice, ce fut au tour d'Emerwen de saluer les personnes, les remerciant de leur don et de leur gentillesse. Ensuite vint le tour de Taslan.

Alors que les trois jeunes gens restaient dans le salon, Erenil accompagna les deux envoyés de Minas Tirith jusqu'à leurs chevaux, leur souhaitant un bon voyage et leur confiant son souhait de les revoir bientôt.

[HRP : On l'a enfin conclu après je plus d'un mois, à moins que tu ais quelque chose à ajouter? xD]

Adelmir regarda Tengaar comme s'il venait d'être foudroyé.
*Quel rustre fis-je. Une aussi belle personne et moi qui me précipite.*Pensa-t-il. Quand Tengaar eut alors finit de parlé Adelmir lui répondit d'un ton des plus gêné :


- Veuillez excusé ma grossièreté noble Tengaar et surtout d'avoir été aussi direct. Nous avons effectivement besoin de cette quantité de fer assez rapidement et vous ne savez à quel point je vous suis reconnaissant d'accepter aussi rapidement et surtout de votre immense générosité.

*Et maintenant je vais paraître encore plus un rustre que je ne le parait déjà mais je ne peut attendre. Ahh maudites missions d'urgences...*

Adelmir après une courte pause repris la parole d'un ton encore plus gêné :

- Veuillez m'excuser noble Tengaar mais je vais vous paraître encore plus rustre que je ne l'ai déjà paru, si ce-ci est possible. Serait-il possible de faire chargé assez rapidement le fer sur notre chariot ?

Adelmir se tue et n'osa regardé en face Tengaar tant il se sentait gêner. Puis soudainement il porta son regard vers elle et avant qu'elle ne répondit ré-enchéri :

- Pourrais-je vous invité chez moi pour me faire pardonner mon manque de tact ?

- Pourrais-je vous invité chez moi pour me faire pardonner mon manque de tact ?

Tengaar le regarda de ses grand yeux ambrés, quelque peu surprise. Un elfe la draguait aussi ouvertement? Décidemment, cet Adelmir avait quelque chose de peu commun à son peuple. Si elle avait du le nommer, elle aurait sans doute parlé d'empressement, limite irréfléchi. Mais elle n'en fit rien et se contenta de répondre à sa proposition.

- C'est assurément une proposition alléchante, mais je doute que mon ami, Hix, soit du même avis. Mais je suis flatté, n'en doutez pas.

Qu'elle soit flattée ou pas, elle s'en fichait royalement. Mais elle était diplomate et savait ce qu'il fallait ou ne fallait pas dire. Mais par mesure de précaution, elle changea de sujet de conversation et la ramena sur l'échange ou plutôt le don. Et tout en se dirigeant vers la porte, elle répondit :

- Evidemment, je vais de suite envoyer un messager s'occuper de transmettre les ordres aux guildes et ainsi vous fournir rapidement le fer dont vous avez nécessité.

Ce qu'elle fit en ouvrant la porte et en parlant au page posté juste derrière. Et quelques instants plus tard, le convoi était chargé de ces 25 tonnes de fer.

[HRP : Economie modifiée]

*Cette femme est bien étrange. Il semblait qu'elle avait tout le temps du monde il y as à peine deux minute et maintenant elle semble pressée. Bon cela m'arrange.* Pensa Adelmir.

Alors qu'ils se dirigeaient vers la porte Adelmir rajouta :

- Je vous remercie grandement noble Tengaar pour votre générosité et votre rapidité.

Tengaar fit alors mandé le chargement du convois qui fut exécuté rapidement. Une fois celui-ci prêt Adelmir saluât Tengaar :

- De nouveau merci noble Tengaar et pensez à mon offre vous pouvez bien sur emmener votre ami nous serons heureux de vous recevoir. Je ne peut m'attarder plus que cela ! Qu'Ilúvatar vous protège. A bientôt.

Adelmir donna alors une petite talonnade à sa monture qui se mis en route imité par le reste du convois.

[ économie modifiée. Merci )

Hrp : comme je sais que tu es tréééés occupé avec tes révisions je bacle ça rapidement ^^ Economie modifiée.

"Soit, nous sommes donc d'accord sur les termes du contrat."

Meneldor se leva et se dirigea vers une petite armoire au sommet de laquelle se trouvait un tiroir. Il l'ouvrit et en sorti deux parchemins et une plume. Sur les deux, il rédigea le traité.

Citation :

- Minas Ancalimë s'engage à ne pas intenter d'action militaire sur les terres d'Amon Algo ou contre la personne d'un de ses ressortissants.

- Amon Algo s'engage à ne pas intenter d'action militaire sur les
terres de Minas Ancalimë ou contre la personne d'un de ses ressortissants.

- Le traité expirera en juillet de la cinquième année de la Nouvelle Ere.

Tout contrevenant aux termes de ce pacte devra débourser la somme de 500 pièces d'or, 50 tonnes de fer et 50 tonnes de bois et 200 chevaux.

Il apposa sa signature aux bas des deux parchemins. Puis, il retourna vers le petit salon et tandis la plume et les deux traités à Melko pour que celui-ci vérifie les termes et signe. Chacun des deux partis n'ayant plus qu'à obtenir une copie.

"Et bien voilà qui vous permet de dormir en toute quiétude chez vous. Vous n'avez rien à craindre pendant un an" lança sarcastiquement Meneldor.

"-Ma main va très bien, dit tout bas Tùrin. Seul le tissu craque."

Il entra dans l'ambassade. Pas mal. Manque peut-être un peu de rustique, mais il était habitué, depuis le temps. Par contre, niveau boustifaille, c'est le top. Y a de quoi becqueter. Et pis c'est pas tout les jours qu'on voit de la vinasse de qualité, dans l'métier. On a de la flotte. Et des idées sur tout. Et surtout des idées, d'ailleurs. Enfin, pendant les voyages, parce que faut savoir baragouiner les dialectes étrangers. Ah, v'là l'ambassade.

"-Bonjour, je viens pour l'échange convenus. Les chevaux son dehors, près de la ville. et voici les 1000 pièces d'or en couronne. C'est moins lourd."

Il sourit, c'était la première fois qu'il touchait des couronnes.

"-Merci. Oui, le voyage fût bon et agréable, en tous cas pour moi."

Tout en parlant, il se frotta le poing. Ca c'est sûr, il en avait pris, le saligaud. Il regarda les contrats et sorti une plume bien de chez lui. Une sorte d'objet porte bonheur. Personne sauf quelqu'un de sa région ne serait capable de dire de quel sorte d'animal elle provient. Tùor lui-même l'ignorait.
Tùrin l'avait acquis après maints épreuves, et, justement, le coup de poing en faisait partie.

"-Alors, que dois-je signer?"

Il prit en même temps un petit peu de nourriture. Un raisin. Sucrée, chaud. S'il y a au moins une chose en commun entre l'Arnor et le Gondor, c'est bien la culture du vin.