Ambassade des homme-loups.

"Voici la clause que vous rajouterez: "En cas de non-respect de ce décret ou d'un autre, je devrais payer la somme de 500 pièces d'or au Seigneur Margalian." Lorsque vous l'aurez fait, je vous donnerais votre or."

Mergalian signa, et presqu'aussitôt son visage redevint serein. "Bien, bien Seigneur. Maintenant, parlons affaire: pour quand avez-vous besoin de cet argent? Je peux vous le donner d'ici quelques jours, hélas, aujourd'hui, cela m'est impossible. Ceci dit, vous l'aurez obtenu d'ici la fin du mois, à rembourser pour le mois suivant, sans interêts, qu'en dîtes-vous?"

" Je vais vous y faire conduire: Mella'phan?"
Un Elfe aparut à l'entrée, casqué et portant une armure légère. Sa longue cape tourbillonant autour de lui, il se retourna, et attendit. Falindor le rejoignit, et le garde s'en alla à travers les rues faites de terre de la ville. Ils finirent par arriver face à un petit bâtiment monté sur deux étages, fait de bois, et semblait-il, de racines. Encore une fois, on aurait dit qu'un arbre avait poussé de telle façon à former la bâtisse, et non qu'elle fut l'oeuvre de mains mortelles, mêmes Elfe. Le garde désigna l'etrée du doigt au Seigneur Falindor:
"C'est ici, dit-il, vous y serez bien. Ne vous inquiétez pas pour la caution, nous nous en occupons."
Satisfait de ces mots, Falindor pénétra dans l'auberge.

Un faucon arrivait à la fenêtre de l'ambassade de l'allié de Cerin Amroth. Celui-ci avait une bourse accrochée à la patte droite, elle contenait les 150 pièces d'or que devait Lenwë à son ami Mergalian, plus un prêt de 200 pièces d'or que lui avait demandé le seigneur de d'Haral'Mh'Idan. Un mot adressé à Mergalian se trouvait sur la patte gauche du volatile.

Citation :

Cher ami et frère Mergalian !!!
Je vous fait parvenir comme convenu la somme de 300 Po qui contient le remboursement de notre prêt, plus la somme que vous m'avait demandé.
Vous avez le temps pour me rembourser, je vous fait confiance pour le délais de paiement

Amicalement, Lenwë.

{économie modifiée}

Après que le message fut arrivé, Falindor fut appelé et vite reçu dans l'ambassade de la ville. Mergalian l'attendait.
" Salut à toi, frère, paix sur toi et les tiens. Voici la somme que tu m'as demandée, dit-il, lui ouvrant la main et pour y déposer une bourse de cuir bordeau. Désolé de te renvoyer si précipitamment, mais j'ai d'urgentes affaires à régler, et ne peux malheureusement pas m'attarder à discuter. Si tu souhaites revenir en ton village, une monture est apprêtée. Sinon, sâche que tu es toujours le bienvenu ici. Que la sagesse des loups te guide frère." Et, à ces mots, Mergalian se retira de l'ambassade, y laissant seul, sa bourse à la main, le souverain de Salindor. [économie modifiée]

Falindor s'inclina et s'en alla trop content que suite à l'altercation qu'il avait eut avec son suzerin il reçoive cet or mais bon ainsi il aurait une nouvelle mine et peut-etre qu'il pourrait s'acheter des troupes avec le reste de l'argent.
[économie modifiée].

Un homme arriva dans l'ambassade portant les insignes de Calenan:C'était le suzerain Eorl qui déposa un papier aux gardes

"Donnez le a votre suzerain"

Le papier disait que Eorl,qui sut le malheur qui risque de s'abattre sur cette ville,cédait sa ville au futur du pays:les elfes.Il y avait un mot signifiant qu'il leur faisait confiance et qu'il savait qu'il en prendrait bien soin.

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Après un long voyage depuis l'extrême ouest de l'Eriador, un petit groupe composé de cinq elfes arriva enfin dans la cité des homme-loups. Ils étaient tous drapés de longues capes azures et portaient sur leurs visages de grandes capuches qui leur tombaient jusqu'à la bouche. Ils montaient de valeureux coursiers elfiques qui s'arrêtèrent à l'entrée de la ville.

Un elfe mit pied à terre et enleva sa capuche pour se présenter aux gardes.

"Salutations frères elfes ! Je suis Feandros, héraut de Mithlond ! Nous venons à Haral'Mh'Idan pour traiter d'une affaire bien importante, sous les recommandations du Seigneur Mazarbul Silk d'Erebor. Nous souhaiterions nous entretenir avec le Seigneur Mergalian, suzerain de ces terres."

Feandros se tut et attendit la réponse des gardes elfes.
Le reste du convoi de Mithlond ne bougea pas d'un centimètre.

Les gardes restèrent idéfectiblement muets face à ces ambassadeurs, jusqu'à ce qu'arrive le Seigneur Mergalian, qui, se préparant à les dépasser, se rendit soudain compte que les Elfes se tenant face aux gardes portaient les couleurs d'un autre royaume, et d'un autre temps. S'approchant d'eux à grands pas, il s'exclama:
"Bienvenus, frères, paix sur vous et les votres. Quel vent vous amène en ce bas pays? J'espère qu'il s'agit-là d'une bonne nouvelle, car malheureusement, elles ne tombent plus aussi souvent que la pluie, en ces temps troublés. Mais, parlons-en à l'intérieur. Si vous voulez bien entrer, dit-il, s'effaçant pour laisser passer la délégation, et entrant à sa suite; au fait, excusez à mes gardes leur comportement quelque peu inhospitalier, mais j'ai déclaré il y a peu quelques chose, qui, même s'il n'y eu pour l'instant d'annonce officielle, les tient à l'obligation de n'adresser la parole qu'aux gens représentant des peuples expressément désignés par moi, et il semblerait qu'ils tiennent bien leur rôle. Bien, ajouta-t-il, après un instant, quel motif vous a fait traversé ces terres pour venir jusqu'à moi?" [économie modifiée]

Les cinq elfes étaient maintenant tous descendus de cheval. Ils étaient entrés dans la cité de Haral'Mh'Idan et marchaient tranquillement aux côtés du Seigneur Mergalian. Feandros menait le peloton, tout en discutant avec le seigneur de ces bois.

"Vous leur interdisez de parlez ? Mais pour quelle raison si ce n'est pas trop indiscret ?"

Le Seigneur releva la tête en entendant la question:
"Vous ne le savez donc pas? Il s'agit d'une coutume trouvant ses origines dans une vieille histoire en rapport avec ceux qui fondèrent notre premier village et leurs ancêtres directs. Je vous l'expliquerai, si vous le souhaitez, mais commencez-donc par m'exposer le but de votre visite: parlons d'abord du présent, apesantissons-nous sur le passé plus tard."

Feandros n'avait jamais entendu parler d'une telle coutume... Il fit la moue, puis poursuivit aussitôt :

"Oui, la raison de notre venue... Effectivement... Je suis ici au nom du Seigneur Talioran de Mithlond.

Nous avons eu vent des actions du Seigneur Falindor... qui a ordonné le retrait de ses troupes qui étaient censées servir d'éclaireurs aux armées naines d'Erebor... Ces mêmes armées qui devaient défendre la Forêt Noire...

Lorsque nous avons demandé des précisions à Mazarbul Silk, il nous a simplement répondu que vous aviez en tête de mettre sur pied une alliance purement elfique... et que par conséquent vous ne répondiez pas, ou presque pas, aux messages provenant d'autres peuples, et que vous évitiez même les contacts avec les autres races.

Nous sommes donc venus aux nouvelles pour comprendre exactement votre but...

Nous en avons nous-mêmes fait les frais il y a de nombreuses années. Malheureusement tous les peuples du bien sont liés, et nous avions regretté amèrement notre tentative de briser ces liens...

Quels sont donc vos plans militaires pour l'avenir noble Seigneur Mergalian ?

Voilà donc le but de notre visite en cette forêt ancestrale."

Mergalian resta un instant immobile, puis éclata de rire:
" Nous ne voulons en aucun cas nous couper du monde! Dites donc au seigneur Silk que, si nous ne lui avons pas encore répondu, c'est pour une raison simple: nous ne pouvons bouger tant que la menace des hommes d'Uldonawan plâne sur nous, mais, dès qu'elle sera passée -si possible avec votre aide et la sienne-, nous lui enverrons une réponse!" Puis, s'approchant de Feandros doucement, il ajouta:
"Quant à vous, frère, savez-vous qui se joindra à cette expédition? Savez-vous si nous avons une chance? Et vous-même, ferez-vous couler le sang?"
Le regard du seigneur, grave, était tourné vers lui, et son attention quant à la réponse était palpable. Il tremblait presque, de la sueur coula sur l'une de ses tempes. Quelque chose, cela se voyait, l'inquiétait grandement, et cela n'était sûrement pas sans rapport avec la "croisade" qui se préparait en ce moment.

un elfe se presenta a la porte de l'ambassade il portait le costume classique des elfes de adal-mistril il avais l'air terriblement praisser et demanda au garde:
- je veus parler au seigneur de cette ville j'ai un message urgent a lui donner de la par de mon maitre le seigneur Finiarel cela conserne un sujet des plus grave et donc mon maitre voudrais une reponse au plus vite

Le garde s'apprêtait à conduire l'émissaire dans un bâtiment situé plus loin dans la ville lorsque Mergalian emergea de l'ambassade, et dit: "Laissez-le, je vais le recevoir ici."
Il fit alors entrer l'Elfe à ses côtés, et lui présenta brièvement les cinq autres diplomates présents ici:
"Vous pouvez parler librement, ami, termina-t-il, j'ai comme l'impression que ce que vous avez à me dire est en rapport avec les sujet que nous abordions avant que vous n'arriviez."

[Doucement !!! Eremûl va donc prendre un cachou sa va te calmer.]

Dans la fraicheur du matin, un cavalier s'avança. La contrée d'où il venait n'était guère loin par rapport aux milles chemins que ce cavaliers avait parcouru dans sa vie. Portant une courte tunique serré, couverte de quelques poussières, il déposa au poste de garde un arc fin, quelques flèches, et une dague. Il garda néanmoins une besace que les gardes avaient examiné de longues minutes.

Le cavalier se révéla être un elfe, qui se dirigea vers l'ambassade, pour y tenir une affaires financière requérant l'attention d'un comptable. Devant un elfe à l'ambassade, il prononça distraitement :

"Une belle journée ... non ? ... Je souhaiterai obtenir une audience dans les plus bref délais. C'est pour une affaire de prêt... Je souhaiterai emprunté à votre citée, la somme de 280 pièces d'or... est si possible le plus rapidement possible..."

Il attendit un éventuelle comptable, ou représentant du roi Mergalian.

Le garde hocha la tête, et conduisit sans un mot l'ambassadeur jusque dans un bâtiment tressé de racines fines et de lianes. D'un signe de la main, il invita le diplomate à entrer. A l'intérieur de la bâtisse se tenait cet Elfe si singulier qui déjà avait accueilli un représentant de Sylfiria, voilà quelques années. Ses traits semblaient une fois encore en parfaite osmose avec la nature autour de lui, et ses cheveux, bien que ne bougeant pas, donnaient l'impression de s'agiter sous l'effet d'une légère brise. Le garde alla jusqu'à lui, lui chuchotant quelques mots à l'oreille avant de se retirer. L'Elfe alors se tourna vers l'ambassadeur d'Imladris , et commença son discours, qui semblait préparé de longue date:

"Bienvenue en ces lieux, frère. La somme que vous souhaitez nous emprunter me parait être honnête. Je consens donc, au nom de mon seigneur, à vous la confier.Tous ce que je souhaite en échange, c'est ressérer les liens unissant nos deux peuples. Cela fait désormais trop longtemps que nous marchons côte-à-côte sans jamais nous croiser. Qu'en dîtes-vous, frère?" Tandis qu'il parlait, sa main avait saisi dans un petit coffre derrère lui une large bourse de cuir bordeaux, qui sûrement contenait la somme dîte, et désormais cette main se tendait vers l'ambassadeur, celui à qui elle appartenait attendant manifestement une réponse.

Le cavalier solitaire n'avais pas la permission de s'engager trop dans des actions diplomatiques, mais en vu des précédent contact entre Haral'Mh'Idan et Imladris, il reprit de l'assurance pour s'exprimer devant son interlocuteur.

"Je suis ravi que vous ayez accepté de nous prêter cette somme nous ne pourrons vous rembourser qu'au mois de Octobre. Quant à nos relations je ne suis on ne peut plus d'accord avec vous quand il s'agit rétablir des liens entre nos deux cités.

Mais qu'entendez vous par renforcer nos liens ? Je sais que nous nous sommes perdu de vu depuis nos dernières relations commerciales."

[Je ne pourrais te rembourser que dans deux dimanche car je serai absent la semaine qui suit]

L'Elfe sourit en lui remettant la bourse.
"Disons que je vous offre mon amitié, dit-il en souriant, ainsi que tous les membres du village."
Il semblait évident désormais qu'il avait quelque fois parlé avec des membres de la cour du Seigneur Eleandoreil, ou du moins l'allusion semblait-elle volontaire.
"L'acceptez-vous?"
Il avait laissé la bourse dans les mains de l'ambassadeur, et l'ambassadeur avait bien compris que, quelle que soit la réponse, il ne la reprendrait pas. Celle-ci ne semblait cependant pas faire de doutes aux yeux de l'Elfe qui l'avait accueilli.