Embuscade... 50 Elfes contre des milliers d'Orques

Apparemment tout se précipitait : les corvées de bois se terminait, les cavaliers amis étaient en position de charge. Le lieutenant en charge des guerriers de Morgûl, anciennement mercenaire et donc vétéran, connaissait la puissance de choc des cavaliers. Il lança à ses troupes en voyant les cavaliers :

"-Ok les gars, écartez vous du devant de la porte, sur les deux côtés, allez on se bouge !"

Si la porte s'ouvrait les cavaliers pourraient créer une rupture chez les défenseurs où les fantassins s'engroufreraient pour parfaire le travail...

Au dessus de tout ce beau monde, les flèches continuaient de tomber dans le village...étonnant tout de même que les orcs, venus chercher du bois dans cette ville, lui en fournissent de cette fois...

Sur l’injonction de leur chef, les orques devant la porte s’écartèrent et laissèrent les cavaliers de Mistrand se poster face à elle. D’abord les cavaliers lourds, ensuite les archers montés.

Le ramassage de bois s’était terminé et les troupes continuaient à amener le bois vers la palissade, heureux que ce travail fastidieux serait bientôt fini. D’autant plus, qu’ils n’aimaient pas travailler sous un ciel où volaient les flèches de leurs archers.

A l’autre bout de la ville, les cavaliers de Mistrand occupaient la porte, attendant leurs renforts et que les habitants tentent de sortir.

HRP : Geurg ils sortent quand ces foutus elfes ça devient pas facile là^^.


Les cavaliers lourds de Mistrand fascinait les orcs. Une fascination plutôt méfiante face à ces créatures...les chevaux, qui avaient déjà causés de lourdes pertes dans les rangs du Mordor dans les temps passés.

Mais en ce jour, ces formidables bêtes étaient du bon côté...et ceux qui se terraient derrière la palissade allaient en patir. A moins qu'ils ne préfèrent rester sous la douche de flèches qui n'en finissaient pas.

Les orcs étaient sur le point d'exploser ! Foutues portes ! Quand allaient elles donc s'ouvrir devant la puissance du Mordor ? Quand les elfes allaient ils enfin accepter un combat inéluctable ? C'était cela ou mourir cramé par les feux !

A l'arrière, le général Trûgzar commençait à s'impatienter. Il lanca à ses subordonnées :

"-N'arrêtez pas les archers, qu'ils aient les doigts en sang, ça les endurcira, mais des volontaires pour commencer à faire cramer cette palissade !"

[HRP : Eremul n'est pas là, je poste donc dès que tu as posté Naen. Du coup, glisse deux-trois ordres pour ses orques quand même]

La puissante cavalerie du Rhûn ignora les morts des premiers rangs et les enjamba aisément. Puis, ils foncèrent vers leurs ennemis qui lachèrent une nouvelle volée de flèches d'une précision mortelle. Plusieurs cavaliers lourds et leurs montures y laissèrent la vie. Les elfes fonctionnant en binômes et abattant soit la monture, soit le cavalier.
Une quinzaine de chevaux s'éffondrèrent et emmenèrent ceux de leurs suivant qui les serraient de trop prêt dans leur chute.

Mais une petite dizaine de cavaliers lourds tentèrent une charge qui vint déséquilibrer un peu la palissade.
Les archers montés, eux, durent s'arrêter. En effet, enjamber une palissade de cette taille était aisé. Mais sauter par-dessus les chevaux des premiers rangs était une prouesse dont ils étaient incapables.

Mais derrière eux, les orques commencèrent à pénétrer dans la ville, avides de sang et de vie. Mais alors que les portes étaient grandes ouvertes, ils virent qu'entre les portes et les maisons, on trouvait aussi une palissade de fortune. Et que ce soit à gauche ou à droite, une bonne vingtaine d'elfes les défendait et abattait les intrus...

Une entrée pas tout aussi aisée pour les assaillants de l'Est!!!

L’entrée de la ville grouillait d’orques. Qu’ils soient dits de Morgûl ou de simples archers, leur nombre ne cessait de croître et dès qu’un elfe en abattait un, deux autres prenaient sa place. Le désespoir cependant ne gagna pas le cœur des immortels. En effet, dès le moment où ils avaient ouvert les portes, ils avaient décidé de sacrifier leurs vies pour attirer les ennemis. Mais la faible force rhûnienne visible leur indiqua que leur plan avait échoué et que l’unique autre sortie était sous la garde de la cavalerie easterling.

Dès lors, ils redoublèrent d’efforts pour éliminer les orques, assurant ainsi une mort un peu moins violente aux civils qui se retranchaient à l’autre bout de la ville. Nombreux étaient les orques à tomber sous les traits elfiques, mais d’autres mourraient dans la cohue, écrasés par leurs camarades dans une course effrénée à la chasse à l’elfe.
Le flan gauche n’était plus et déjà des orques s’engouffraient dans ce chemin, contournant ainsi les forces elfiques. Le piège allait se refermer sur les deux autres flans qui tenaient bon, telle la mâchoire d’une ouargue sur le cou d’un cheval sauvage.

Dans la plaine, les autres orques, la simple piétaille continuait d’avancer vers la ville, espérant avoir son lot de morts à savourer.

Hrp : Désolé pour ton monologue meni x]

HRP : Hey c'est votre Nazgûl préféré qui vient de se connecter sur une Livebox pas à lui dans un trou paumé de Bretagne^^

Mort et massacre ! De la chair qui vole et du sang qui gicle, voilà que les guerriers orcs obtenaient enfin ce qu'il désirait depuis le début de cette bataille ! Un bon corps à corps qui sent la sueur et le sang ! Les oreilles pointues devaient se rendre contre de l'inutilité de leurs talents d'archerie à de tels affrontements !

"-Tue, tue !", rugissait le lieutenant des guerriers de Morgûl à la pointe de l'assaut. Magnifique vision que celle de cet orc, masse d'arme à la main, signe de son rang, défonçant allégremment du crâne d'elfe !

Un des derniers elfes de ce village se présenta devant lui, tentant de se défendre avec une courte épée. La masse d'arme percuta la poitrine de l'elfe de plein fouet, défonçant le sternum et déchirant les poumons de l'ex-immortel qui cracha une écume rougeâtre avant de s'écrouler sans vie.

Ca c'est la belle vie, songea philosophiquement l'orc en se tournant vers une nouvelle victime.

Les orques éliminèrent complètement les pauvres elfes du flanc droit. Une scène qui commençait à devenir coutumière de cette journée et qui finirait en apothéose par la prise de la dernière barricade de fortune.
Justement, les elfes furent pris d'assaut par l'arrière. Les orques, dont les cris sauvages et synonymes de mort les avaient précédés, furent rapidement sur eux, et malgré les morts, se mirent à embrocher, trancher et éventrer leurs pauvres adversaires qui n'avaient pas la moindre chance au corps à corps.

Et ainsi, la barricade frontale tomba à son tour, laissant les orques maîtres de la ville de Sylfiria dont il ne restait pour population que les civils et un seigneur déchu ficelé comme un boudin quelque part dans la ville...

[HRP : Je vous laisse conclure avant de fermer et de donner les pertes ]

HRP : Reug j'arrive, on va enfin conclure cette bataille ! Enfin merci beaucoup Meneldor se fut un plaisir ! Et les admins pour les ressources svp merci^^.

Après la fin du combat, les orcs agirent avec rapidité et méthode : les habitants furent regroupés à coups de pommeau et de bâton par les guerriers d'Erenthang. Ceci fait, on les fit sortir de la ville tandis que conscieusement, trois compagnies entraient pour prendre tout ce qui pouvait être précieux.

Le pillage se fit dans l'ordre et la discipline, conformément aux ordres, et le butin fut entassé dans le camp orc. La ville brûlée proprement et méthodiquement. Quant aux prisonniers, on les parqua comme des boeufs dans un enclos surgardé par de nombreuses sentinelles. Pas de sévices, pas de morts. Les elfes devaient être forts surpris...

Quant au général orc, il savoura son triomphe sous sa tente avec les meilleures viandes et vins, accompagné de ses officiers. Dehors, les troupes s'ennuyaient ferme : aucune violence jusque là, c'était scandaleux ! Où était la dignité orque ? Un peu d'éducation que diable ! Aucun viols ! Aucune ripaille sur des elfes encore vivants ! Il fallait avertir les syndicats !

Mais l'état major sortit. Le général regarda les troupes qui grondait dans le camp, lorgnant vers l'"enclos". Tous les elfes y étaient, sauf Finwë, qui reposait dans une cage spéciale. Trûgzar lança alors deux mots, deux mots qui signaient la fin d'un peuple, et ce à la lumière crépitante du feu qui ravageait leur village :

"-Défoulez vous."

Et ce en désignant l'enclos.

UNE PAGE DE MUSIQUE POUR EVITER DE CHOQUER LA SENSIBILITE DES LECTEURS.



Le lendemain, des cadavres d'elfes partout, mutilés, violés, sans distinction d'âge ni de sexe. C'était la vision de l'égalité des sexes par les orcs...Néanmoins, avant de manger les cadavres pour se remplir la panse, les soldats dépouillèrent conscieusement tout les habitants d'éventuels bijoux et objets précieux. De plus, l'on rassembla les armes de soldats pour les faire fondre, de façon à obtenir un peu de métal. Recyclage total donc. Ecologistes avec ça les orcs. L'armée repartit finalement vers Erenthang, gardant tout de même quelque esclave pour "l'amusement" en route. Mais avant le départ, il fallait partager le butin...

Comme quoi, le seigneur Finwë avait fait tous les honneurs aux deux légions !