Forge : Tendel Tano Enedwaith

Pendant que l'elfe examinait les symboles et réfléchissait à voix haute dessus, Mandarb croisa les doigts pour que ce soit réalisable. N'y connaissant rien, il redoutait la réponse. Mais les paroles de l'elfe vinrent vite chasser ses doutes et son visage arbora un sourire, sourire qui se maintena, même après l'évocation du prix.

- Ce prix me convient parfaitement et conviendra aussi à mon seigneur.

Puis, l'elfe parla des délais. Un délai assez long, mais finalement, il valait mieux que l'armure soit parfaite et qu'ils n'aient pas à regretter d'avoir pressé le forgeron. Il porta son regard sur les armes et les pièces d'armures exposées dans la pièce, que ce soit sur les murs ou sur des meubles. Un travail d'orfèvre qui alliait efficacité et beauté. Même lui, émissaire et non forgeron pouvait le voir. Il prit donc sur lui et décida d'outrepasser les ordres qu'il avait reçu. Après tout, Meneldor ne se plaindrait pas de cela.

- Je pense qu'il vaudrait mieux que vous même décidiez du temps que cela prendra. Je ne voudrais pas vous presser et vous empêcher de faire une armure de la qualité de celles que je vois. D'ailleurs, comme ressource, j'ai avec moi 3'000 pièces d'or et 250 tonnes tonnes de fer. Cela ira-t-il pour commencer?

[Je te laisse édité ton économie]

Mandarb aquiesçat. Il sorti un instant de la bâtisse et fit signe à ses hommes de décharger les contenus des chariots. L'or fut amené dans le bâtiment tandis que le fer fut déposé à l'arrière de la bâtisse.
Pendant ce temps, Mandarb était retourné à l'intérieur et avait suivi Tendel et son assistant pour qu'ils puissent prendre des mesures. Cela avait duré fort longtemps au vu de la minutie qui caractérisait l'elfe. Mandarb resta aussi impassible qu'il le pouvait durant tout le moment où il fut malmené pour que chaque partie de son corps, chaque articulation devraient être parfaitement accueillie par l'armure que créeraient les mains de cet elfe si particulier mais au combien habile.

[HRP : Eco modifiée : -3000 po et 250 TF. Merci Naen ]

Effectivement j'ai du me planté soit en recopiant soit en prenant le prix de certains équipements dans la liste... J'ai édité. Messages à effacer dés que lu.

Mandarb se senti un peu gêné d'être reçu par un autre elfe et d'avoir appelé après Tendel, mais il tenta de se contenir et fit mine de rien et suivi l'être immortel au regard empreint de sagesse dans l'arrière boutique. Quand il y pénétra, son regard fut immédiatement attiré par la magnifique armure qu'avait créée Tendel et ses assistants.
Elle scintillait de mille feux et semblait d'une autre époque. Jamais il n'aurait imaginé qu'une telle merveille existe en ce monde. Mais à ce moment, il se souvint des mots de Meneldor, un soir où ils s'étaient retrouvés seuls à discuter à une taverne de Minas Ancalimë. A ce moment, Meneldor regardait Emerwen qui discutait plus loin et il avait murmuré que ses yeux étaient la plus belle chose qu'il ait vu. Mandarb avait été surpris et avait un peu rigolé avec Meneldor qui se sentait un peu honteux qu'on l'ait entendu.
Le jeune émissaire se demanda alors ce que dirait Meneldor par rapport à l'armure?
Aucun doute que comme Andunië parlerait de l'éclat sans égal des Silmarils, Meneldor venterait celui des yeux de sa douce moitié.

*Ah que le coeur des hommes est bizarres* pensa-t-il.

Puis, il se reprit et parla après avoir examiné l'armure de plus prêt aux points où les meilleurs forgeron de sa ville l'avaient conseillé. Une fois cela fait, il se retourna vers l'elfe qui attendait les critiques.

- Les forgerons de nos cités avaient raison de dire que le seigneur Tendel ne souffrait d'aucun égal dans son art. J'ai inspecté l'armure selon leurs recommandations et il me semble qu'elle dépasse largement leurs espérances!
Quelle personne surprenante que votre patron.

Quand aux motifs! Quelle beauté, j'en suis sans voix.

Il reporta un regard vers l'armure puis, lança :

- Je sors un instant demander à mes hommes de terminer de décharger ce que nous vous devons.

Il se dépécha et rapidement de lourds coffres furent déposés dans la forge alors que le fer et le bois étaient amenés derrière. Le jeune homme retourna auprès de l'elfe :

- Voici les 2570 pièces d'or, les 192 tonnes de fer et les 12 tonnes de bois manquantes. J'espère que cela vous satisfera autant que votre armure comblera mon seigneur!
Il va sans dire que nous ferons sans aucun doutes appel à vos services dans peu de temps!

Mandarb attendait de pouvoir ramener l'armure à son seigneur et de voir sa réaction devant tant de beauté!

[HRP : Eco modifiée ]

Je vous remercie dit l'Elfe.
En apercevant Tendel il s'inclina.
Maître, les Arnoriens ici présent viennent chercher l'armure de Meneldor.
Ils ont réglé ce qu'il nous devait.

Tendel semblait être de très bonne humeur et salua les Hommes.
Bonjour, j'espère que votre Seigneur appréciera cet armure.

Et je vous souhaite un bon voyage pour le retour.


Rapide concis... un vrai Elfe, qui en disait plus par ses regards que par des mots.
Les Elfes présent aidèrent à rengaer les caisses pour le payement et transportèrent l'armure dans les chariots.

Dans la plaine de l’Eriador qui venait mourir aux pieds des murs de Minas Ancalimë, une petite file de quelques chariots roulait vers les portes de la cité. En son sein se trouvait l’armure et le bouclier que Meneldor avait commandés. Le convoi s’approchait doucement que déjà les murs grossissaient et que l’on pouvait voir l’activité qui régnait aux abords
de la ville. Des commerçants et de petits artisans des villages environnants
venaient vendre leur petite production. On voyait aussi quelques nains qui se dirigeaient vers les Montagnes Bleues après avoir passée la nuit dans une des nombreuses et accueillantes auberges de la cité.
Le petit convoi, mené par Mandarb entra dans la cité sous le regard amusé de quelques enfants qui couraient dans la foule et en profitaient pour mettre en œuvres les petits plans qui ont l’habitude de germer dans pareils esprits. Mandarb salua les soldats d’un signe de la tête et indiqua aux hommes du convoi qu’ils pouvaient se diriger vers les quartiers des guildes afin de remettre les chariots en place et de laisser les chevaux souffler. Lui, irait avec quelques hommes et un chariot amener la précieuse armure du souverain de Minas Ancalimë. Il se dépêcha donc avec l’aide de quelques hommes de transporter l’armure dans un salon de l’ambassade. Là, il la disposa dans un coin de la pièce et alluma un feu pour réchauffer la pièce. Ensuite, il attendit que la nouvelle de son arrivée se répande un peu dans la ville.
Au bout d’un moment, Hadrubal, Barka, Futch et Arkack entrèrent dans la pièce. Ils arrivèrent et saluèrent vivement et se mirent à discuter. Ils parlèrent du voyage sans encombre, de l’elfe Tendel si particulier et un peu de l’armure. Son sourire croissait au fur et à mesure de la conversation, atteignant son paroxysme au moment où ils parlèrent de l’armure.

Mandarb se fit une joie de leur montrer et parti sur une critique de l’armure comme le lui avaient enseigné les forgerons de la ville, insistant bien sur la qualité de cette œuvre elfique. Cela fit rire les quatre hommes, mais la manufacture les faisait rêver. Hasdrubal prit alors délicatement le bouclier et le soupesa.

Un tel bouclier me serait fort utile en combat, bien que je préférerai un autre modèle, genre pavois ou mieux, un peltarion. Couplé à ma lance, cela serait assez meurtrier.

Arkach corrobora les mots de son ami de la tête, rêvant d’un arc elfique alors que Barka prenait la parole.

C’est vrai qu’il a l’air tout à fait magnifique ce bouclier, et ce symbole. Tout à fait magnifique. Ce qui me fait penser que ma hache commence à se faire vieille. Il serait peut-être temps d’en changer, qu’en dites-vous ?

Les trois hommes se voyaient déjà avec leurs armes, tels des enfants attendant impatiemment le jour de Noël pour jouir de leurs présents tant attendus. Seul Futch restait insensible, mais un guérisseur rêvant d’arme aurait été paradoxal ! Mandarb lui, souriait. Il était resté un peu en retrait,
laissant les professionnels du combat admirer le chef d’œuvre griffé Tendel. Maintenant il s’avançait. Il s’éclairci la voix tout en sortant un papier de sa poche et le lu à haute et intelligible voix, prenant un air solennel.

Mandarb, je pense que l’armure que réalisera Tendel sera une création au-delà de tout espoir et connaissant nos amis, je mettrais ma main à couper qu’ils penseront tout de suite à s’offrir une arme de la même facture. Dès lors, ils pourront s’acheter une arme de leur choix. Je te laisse juge de la situation, tu connais bien l’état de nos finances… et bla et bla.

Enfin voilà, vous connaissez l’idée de Meneldor ajouta-t-il dans un sourire.

Les trois hommes remercièrent leur ami par la pensée, espérant qu’il reviendrait bientôt riche d’un nouvel enseignement. Barka, le plus impatient de tous hurla alors, brandissant le bras.

Mais qu’attendons-nous pour y aller ? Nos armes nous attendent compagnons !!!

Toujours aussi impatient… murmura Arkach, mais quelque chose en lui le poussait à faire de même et il ne se le fit pas répéter !!

Voilà comment Mandarb faisait à nouveau le voyage, accompagné d’une charrette pleine d’or et des quatre anciens membres des mercenaires de Meneldor. Ils arrivèrent rapidement aux abords de la petite bâtisse de style elfique s’intégrant parfaitement à l’endroit où elle s’élevait sans en défigurer le paysage. Laissant leurs montures à la garde des quelques hommes qui les avaient accompagnés, les cinq hommes de Minas Ancalimë entrèrent dans la forge en en poussant la porte. Mandarb, déjà habitué se dirigea droit vers le comptoir tandis que les autres regardaient avec envie les armes qui se trouvaient attachées aux murs de la forge.

Mandarb prit alors la parole :

Bien le bonjour nobles elfes. Je suis Mandarb de Minas Ancalimë. J’étais déjà venu acquérir une armure complète en mithril et un bouclier. Ils ont fortement impressionné mes amis et nous sommes donc venus acquérir des armes. Avez-vous le temps de vous occuper de nous ?

Au retour de Tendel, les quatre anciens mercenaires se retournèrent et se dirigèrent vers le comptoir, se postant derrière Mandarb. Ils regardaient l’elfe avec étonnement pour Futch et respect pour les trois autres, littéralement subjugués par les armes qu’ils venaient de voir.
A sa question, Mandarb esquissa un sourire et dissipa rapidement le doute.

"Rien de tout cela Noble Tendel ! C’est plutôt le contraire. Voilà, comme je vous l’ai dit, cette armure est destinée à Meneldor, seigneur de Minas Ancalimë. Etant absent, ces personnes qui sont ses amis, ont profité pour regarder votre œuvre et ils ont été fort impressionnés. Ce sont d’anciens mercenaires qui occupent désormais de hauts postes dans l’armée de Minas Ancalimë et mon seigneur m’a notifié avant son départ de vous les amener pour qu’ils acquièrent une arme s’ils jugeaient votre travail de qualité. Et au vu de leur réaction et de leur précipitation à revenir ici, je pense qu’ils sont tombés amoureux de votre art !"

Mandarb riait. Lui, aussi artisan perdu à ses heures adorait voir les enfants jouer avec les objets qu’il leur confectionnait. C’était donc logique qu’il savait quels mots utiliser pour toucher la fierté de tout artisan, quel que soit la matière qu’il travaille. Mais à peine avait-il terminé de parler que Barka, le plus massif de tous se porta en avant et parla rapidement,

"Seigneur Tendel, vos haches de bataille sont magni…"

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Mandarb le repoussa et reprit la parole.

"Comme je le disais, ces trois hommes aimeraient vous acheter des armes. Nous en avons discuté sur le chemin et mes amis aimeraient chacun une arme donc. Hasdrubal aimerait une lance d’argent et un peltarion. Barka prendrait une hache à double tranchant tandis qu’Arkach voudrait obtenir un arc elfique. Cela serait-il possible ?"

Les trois anciens mercenaires inclinèrent la tête et se mirent à regarder plus méticuleusement les armes. Alors que tous s'étaient dirigés vers les armes qu'ils désiraient, ils avaient aussi en tête la phrase de Tendel comme quoi ils pourraient faire graver un symbole ou un message. Leurs yeux brillaient et leurs mains effleuraient les armes qu'ils espéraient porter le plus tôt possible. Non pas pour se tuer mais pour la quintescence du combat.
Mandarb lui, resta avec Futch au comptoir et répondit à Tendel en riant.

"Moi je ne suis qu'un émissaire qui s'occupe principalement des missions particulière que Meneldor ne peut confier à personne d'autre. C'est très vaste, mais cela ne me demande pas une arme particulière. De plus, je n'ai pas un amour particulier pour les armes. Je suis plutôt un artisan qui se consacre au travail du bois pour faire des jouets ou des objets d'utilité sans vouloir vous vexer noble Tendel.

Et mon compagnon ici présent (Il montra Futch), est un guérisseur..."

Soudain, il sembla se rappeler un élément. Il farfouilla dans la sacoche qu'il portait en bandouillère. Il en sorti un parchemin enroulé portant un sceau de cire. Il le considéra puis le tendit à l'elfe tandis que Futch se penchait un peu plus en avant.

"Voici une requête spéciale de la part de la jeune femme qui partage la vie de Meneldor. C'est une demande spéciale qu'elle aimerait vous soumettre."

Si l'elfe ouvrait le parchemin, il pourrait y lire :

Citation :

Cher Tendel,

Je me présente. Je suis Emerwen, une jeune femme amoureuse. Bientot viendra un jour important dans ma vie et j'aimerais montrer mon attachement à l'homme que j'aime en lui offrant un présent particulier. Un souvenir de notre premier rendez-vous. Je conçois que cette requête puisse vous paraître futile et inintéressante, mais c'est quelque chose de très important pour moi.
Si vous acceptiez cette requête, j'aimerais si possible, lui offrir une fleur d'Amaryllis en mithril et argent dont les pistils seraient de petites émeraudes. Si vous êtes d'accord, Mandarb vous remettra les petites émeraudes.

Je vous prie de bien vouloir accepter la requête d'une femme amoureuse. Soyez assurés que votre travail sera largement récompensé.

Toutes mes amitiés,

Emerwen

Mandarb attendait de voir si Tendel lirait la requête d'Emerwen et la réponse qu'il y donnerait. Dans sa poche se trouvait le petit sac d'émeraude qu'il espérait laisser à Tendel pour qu'il travaille à la demande de la jeune femme.

L'elfe s'avança rapidement vers les mercenaires en souriant.
Les essayer, mais bien sur. Prenez celles qui vous intéressent et suivez moi dehors.
Il les mena à côté du magasin ou des cibles reposaient plus loin et des poteaux de bois étaient planté dans le sol.

C'est ici que nous essayons les armes. Je vous en prie.
Et il resta en retrait si les hommes avaient une questions ou une remarque à faire.


Dans le magasin, Tendel réfléchissait au prix du projet.
Il finit par regarder Mandarb.
Je pense qu'il faut compter deux petits mois... peut être plus... car vous me demander de faire quelque chose de très fragile... Il me faudra avant tout tester une ou deux techniques pour voir ce qui marcherait le mieux.

Pour le prix... je crois pouvoir avancer un premier prix, mais il pourrait changer...
Je pense qu'environs 500 pièces d'or, 2 tonnes de fer et 2 tonnes de bois seront suffisant.


L'elfe semblait assez content de faire cette commande, cela le changerait des armes.

Mandarb regarda et écouta Tendel lire le prix de l’achat qu’il venait de faire. Un sourire se dessina sur son visage et il parla alors au forgeron qui attendait sa réponse.

"Non, rien de plus. Cela nous convient tout à fait. Je vais d’ailleurs demander à mes hommes de décharger."

Sans plus de cérémonie, il sorti sur ces mots et revint quelques minutes plus tard, accompagné de quatre hommes qui portaient un lourd coffre. Leur stature imposante trahissait leur habitude du travail physique, tout comme leurs mains portant des durillons. Ils posèrent le lourd coffre sur le sol et Mandarb en ouvrit le lourd couvercle. Les gonds couinèrent un peu, mais il l’ouvrit sans forcer. Il leva ensuite les yeux vers l’elfe, le visage éclairé par le reflet de la lumière sur les pièces d’or que contenait le coffre.

"2990 pièces d’or. Les 26 tonnes de fer et les 90 tonnes de bois vous attendent dans la cour de votre forge."

Puis, il se releva et, refermant le coffre, laissa les quatre hommes le porter là où Tendel le souhaitait, c’était la moindre des choses pour remercier l’elfe d’accepter sa commande particulière. Puis, il poursuivit.

"Quand à la commande spéciale de Dame Emerwen, nous attendrons évidemment de vos nouvelles. Principalement, si vous aviez besoin d’autres ressources pour vous fournir ou si vous aviez des questions. Pour ce faire, il vous suffit d’envoyer un oiseau messager et nous vous répondrons immédiatement."

Puis, il s’inclina.

"Au nom de Dame Ermerwen, je vous remercie de répondre positivement à sa requête. C’est très important pour elle et je sais qu’elle sera très heureuse lorsqu’elle apprendra que le grand Tendel a accepté de forger un cadeau pour celui qu’elle aime."

Les anciens mercenaires, qui n’avaient pu réprimer leur fascination pour les armes qu’ils tenaient et qui étaient maintenant leurs, sourirent en imaginant la tête de Meneldor quand il verrait le présent que lui avait fait Emerwen. Puis, tour à tour, ils remercièrent Tendel pour les armes qu’il avait accepté de leur vendre et jurèrent d’en prendre soin et de ne pas les utiliser pour semer la mort sinon pour se défendre et protéger ceux qui leurs sont chers. Les anciens mercenaires étant devenus maintenant des habitants ayant une demeure à protéger…

[HRP : Je modifie mon économie. Je ne prend pas encore les armes vu que je suppose que tu veux ajouter quelque chose ]

Tendel souriait, il était ravis de voir que ces hommes appréciaient son travail.
Quand la caisse fut posée devant lui, il ne put réprimer un franc sourire de satisfaction.
Laissez ça ici, nous nous occuperons de tout cela plus tard.

En réalité, des Elfes commençaient à mettre le bois et le fer à labris dans un entrepôt.
Le Maître Forgeron ajouta: Revenez dans deux mois et j'aurais normalement finis cette sculpture.

Maintenant, excusez, moi, mais je dois me retirer, j'ai des choses importantes à régler.
Il s'inclina en souriant et s'approcha de l'Elfe qui était rentré un peu plus tôt, tout deux passèrent rapidement dans l'arrière boutique.


L'Elfe qui avait montré le terrain d'entrainement s'approcha du groupe des hommes pour voir si ils avaient besoin de quelque chose et leur souhaita un bon voyage.

L'affaire était close. Alors que la bouche des humains se tarissaient d'éloges, Mandarb s'inclina une nouvelle fois, saluant les elfes tandis que les anciens mercenaires sortaient de la forge. Mandarb les suivit peu après. Il savait qu'il reviendrait dans quelques temps, chercher le présent qu'Emerwen offrirait à Meneldor.
Une fois dehors, la transition le surpris comme elle l'avait fait à ses acolytes. Le vent glacial (et oui, j'ai commencé le rp en hiver!) vint se loger entre ses vêtements et glaça jusqu'à ses os. Sautillant un peu pour se réchauffer, il renfila son épais manteau qu'il tenait sur son bras à cause de la chaleur de la forge. Rapidement, il remonta en selle, de peur de se transformer en statue de glace s'il restait immobile trop longtemps.

Rapidement, les hommes furent prèts à partir et il éperonna sa monture, les autres à sa suite.

"En route pour Minas Ancalimë..."