Suladan III s'occupe d'une menace.

Has Adri ayant décrété qu'An Sakal était un ennemi, les portes de la cité des assassins laissèrent passer une gigantesque armée contenant plusieurs monstres haradiens.
La pauvre ville allait-elle survivre et parvenir à stopper cet ost de terreur?

Armée d'Has Adri :

- 25 Catapultes
- 2 Mumakils Barbelés
- 200 Archers
- 1300 Corsaires
- 400 Epéistes Haradrimes
- 130 Cavaliers
- 3 Béliers en bois
- 1 Mumakils
- Suladân III

Armée d'An Sakal

Invisible
Palissade

J'attends ton placement.

[HRP : Il y a eut une modifications de la production d'Oliphant et donc après un calcul de Derfel je possède actuellement 2 mumakiles barbelés et 1 mumakile et non 6 ^^ [HRP]



Alors que les gardes d'An Sakal contemplaient le lever du soleil, l'horizon commença à s'assombrir, des centaines de bannières d'Has Adri flottaient. Les premiers rayons du vif soleil faisaient briller les lames des deux milles sabres, étincelaient le bois de quelques centaines d'arcs dorés et miroitaient sur les trois mumkailes. L'armée de Suladân s'étendait au gré des dunes telle une mer noire. Le corps du serpent résonna, le village pouvait maintenant distinguer sur la gauche de l'armée une impréssionnante ligne de mumakiles dont les cris n'avaient pas été entendus depuis des centaines d'années. Bien que peut nombreuses, ces créatures très populaires pour leur puissance, figurait dans les légendes de tous les villages du Harad. An Sakal connaissait aussi bien que quiconque le danger qu'ils représentaient.

L'armée se rafraichit au gré d'une faible brise. Le seigneur serpent organisait la bataille avec les chefs des cohortes respectives derrière l'armée. Pendant ce temps, les mumakiles se baissèrent sur les ordres de leurs dresseurs pour acueillir une vingtaine d'archers chacun sur leurs dos. La stratégie était établie, immédiatement les différents groupes se mirent en mouvement. Orchestrant l'armée dans une symphonie de destruction, Suladân fit signe aux mumakiles de former lignes séparant la pallissade d'une centaine de mètres à la droite de l'armée qu'il combina avec une ligne de catapultes placés a 180 mètres de la pallissade. Le pas lourd et puissant des créatures semblait faire trembler les fondations du faible mur. Epaulant l'imposante ligne de mumakiles, une immense collonne d'infanterie s'organisait à sa gauche. Au millieu d'eux le seigneur serpent dictait les ordres. Disciplinés et rigoureux, 4 rangés de 100 épéistes prirent place à 110 mètres de la pallissade, juste derrière les 140 archers organisés sur deux rangs qui guettait le village, prêt à lacher leurs traits mortels. Les plus longs à organiser furent les corsaires, dont la soif de sang d'avant combat avait rendut difficile à aborder. Mais la seule présence du roi d'Has Adri dans leurs rangs suffit à les rendre docile. La cavalerie était toujours dirigée par Hadnem, descendant d'une famille noble de la citée. Il n'a cessé de penser ces derniers moi à l'instant trajique ou pour éviter la destruction de son régiment il a laissé derrière lui son lieutenant et dix cavaliers lors de la dernière bataille pour Gobel Mîrlond, illuminé par cet acte de bravoure il a juré de ne plus jamais fuir un combat et comme son lieutenant il est prêt a donner sa vie pour ses hommes. Cette dernières à l'allure vive et puissante se plaça à droite de l'infanterie, à peut prés au niveau des corsaires.

Suladdân III qui se trouvait vers la cinquième rangée de corsaire criat ;

" Archers tirez sur tout ambassadeur ennemie s'approchant, nous n'avons pas de temps à perdre inutilement avec des viellards, j'offre 10 pièces d'or a quiconque m'apportera la tête du général. "

L'armée était prête, au moindre geste de l'empereur la vague déferlerait, emportant le village dans le chaos des combats.

" Que cette ville serve d'exemple au monde, les faibles village du Harad se rallieront au serpent par peur, que ce massacre reste gravé dans les livres du Harad. "

Le village était silencieux. Il semblait vide, mais une aura de malveillance régnait dans cette plaine. Etait-elle due à l'armée d'Has Adri ou à celle d'An Sakal? Nul n'aurait su le dire, mais il était sur que les assassins auraient fort à faire pour prendre possession de cette ville sectaire, vénérant un Dieu leur étant propre et gardant farouchement leur culte.

Le matin commençait à peine, succédant à la nuit qui emportait avec elle la quiétude des lieux, bientôt remplacée par la souffrance et la haine. Du village étonnament calme vint une et une seule flèche qui se ficha dans le sol juste devant les archers d'Has Adri. L'un deux la ramassa et, remarquant un message autour de celle-ci, alla la donner à Suladan.

Mon Seigneur, voici un message de nos ennemis.

Citation :

Fou!

Comment osez-vous nous attaquer avec des créatures divines? Ces mumaks que vous avez réduits en esclavages sont les créatures de Baar, notre Dieu, le Dieu unique, celui qui réduira le monde en cendre pour le reconstruire pour ses fidèles.
Partez ou mourrez ici sous le courroux de ses fidèles, chien!

Haineusement,

Le village d'An Sakal.

L'archer attendait les ordres de son seigneur...

Une autre lettre revint aussitôt près des hommes de Suladan.

Citation :

Homme bon!

Nous vous remercions de tant de compassion. Votre parole est douce et merveilleuse. Mais, étant nous même d'une nature généreuse, nous ne pouvons offrir 500 vies. C'est bien peu. Nous en offrirons alors deux milles, dont celle d'un général pitoyable et au combien arrogant.

Mais nous espérons que votre sang rachéteras votre ignorance et votre aveuglément.

Haineusement,

Les villageois d'An Sakal

Le jeune archers commençait à en avoir plus que là de ces croyances, mais il attendait respectueusement les ordres de son souverain.

[HRP : Heu c'est moi ou c'est totalement inutile les espions ? L'armée de la ville ne concorde pas du tout avec le rapport et ceux ci en aucun point. HRP]

L'immense cavalerie d'An Sakal percutat sur le flanc une partie de celle d'Has Adri qui ne pût malheuresement pas réagir en conséquence. Mais la ruelle ne permettait qu'une formation en longueur, une petit partie de la cavalerie avait été fauchée, mais que pouvait faire les survivants en si petit nombre, la seule solution était de dépêcher l'infanterie qui se trouvait non loin d'eux puisqu'ils avaient empruntés une route parrallèle, il fallait vite réagir, si l'infanterie n'avait pas connaissance des ces cavaliers, ces derniers encaisseraient surement une charge de dos. Le corps de la cavalerie criat sa détresse, les cavaliers n'ayant pas été percutés, prirent un peut de recul, et tentèrent une contre charge de chaque coté pendant que leur derniers camarade exposés se faisaient tués, voyant de plus en plus de cavaliers ennemies pénétrer la ruelle.
L'infanterie à quelques pas d'ici entendit parfaitement la rage du combat et le corps de la cavalerie parmit le calme du village, la cavalerie devait être dans une difficulté qui étonna Suladân, en effet se village laissait paraître beaucoup de surprise, la cavalerie n'aurait pas demandé d'aide face à une troupe d'archers, il s'agissait donc d'une puissante infanterie ou d'une cavalerie plus puissante que celle du royaume. Pensant fort à la première solution, il envoya tout même tous les corsaires aux cas ou. Les corsaires se hatèrent, craigant une embuscade des archers toujours vacant, ils restèrent groupés et allèrent sans détour aider au plus rapide la cavalerie.
Suladân se trouvait parmit les épéistes haradrimes, qu'allait il advenir dans une si petite placette, des archers embuscés peut être ou l'infanterie encore inconnue d'An Sakal, quoi qu'il en soit le mumakile et les épéistes la pénétrèrent très doucement, les archers d'Has Adri scrutaient la place, prêt à décocher une flêche.
A l'ouest du village, les mumakiles avaient enfin pût défaire les archers embuscés qui tombant et écrasés par les débris furent tués jusqu'au dernier. Le mumakile qui n'avait pas été touché s'avantura donc dans une rue pour rejoindre l'armée au coeur de la cité et ainsi pénétrer la petite placette par l'ouest, l'autre, avait remplie son rôle, il repartit en arrière pour allé escorter les machine de guerre d'Has Adri.

[HRP : ton rapport était loin d'être complet. Par exemple, ton espion a entendu des bruits de cavalerie et non vu toute la cavalerie! Mais ce qu'il a vu est intégré à la force ennemie ]

Le côté est de la ville était ravagé. Les catapultes continuaient de tirer, bien qu'avec un tel brasier, nul ne pouvait survivre.

La cavalerie qui était dans une rue latérale de la ville fut percutée de plein fouet par la cavalerie ennemie qui semblait plusieurs fois plus nombreuse. Une cavalerie de fanatiques prêt à tout pour protéger leur ville-temple. Tant bien que mal, les deux parties de la colonne, maintenant divisée, tentèrent de prendre les cavaliers d'An Sakal à leur propre piège, mais l'un des deux ost devait faire demi-tour et l'étroitesse des rues n'était pas un facteur favorisant. Une partie déjà, de la cavalerie ennemie était passée et risquait de prendre les troupes à revers.

Les corsaires s'engoufrèrent dans une rue adjacente mais, ils ne purent que voir les cavaliers passer dans la rue qui leur était perpendiculaire. Ils avaient l'air nombreux, ce qui les inquiéta un peu.

Sur la place, le mumak suivi des épeistes prit place et ils furent accueillis par une volée de flèche impressionnante. Ils étaient encerclés, mais leur prudence et leur bouclier, ainsi que le solide cuir du mumak les protégèrent et ils ne furent qu'une petite dizaine à tomber. L'instant d'après, une foule d'épéistes ennemis, le visage peint de peintures de guerres semblables à des défenses apparurent entre les rues en face d'eux. S'il n'y avait pas eu le mumak, Suladan et ses hommes auraient sans doute perdus la vie. Les archers, quelques peu surpris n'avaient pas eu le temps de faire feu.

L'autre mumak continuait sur le flanc ouest de la ville à la recherche d'ennemis. Il se dirigeait vers la petite placette mais en était encore loin. Heureusement,le culte des habitants les avaient forcé à créer des rues suffisament larges pour qu'un mumak puisse s'y aventurer et ces rues menaient à la place. Il évita donc les ruelles et s'y engouffra. Il arriverait sans doute après le début du combat, mais son cornac était sur qu'il péserait dans la balance.

Quand au dernier mumak, il retournait vers la sortie de la ville, Suladan ayant insisté avant la bataille pour qu'aucun mumak ne soit perdu...

Le mumak de la place chargea les épeistes ennemis. Enfin, juste une partie, car ils étaient bien trop nombreux pour qu'ils les engage tous. Les autres se portèrent au contact de Suladan et de ses hommes. Suladan vit qu'il se trouvait en infériorité numérique. Et comme si cela ne suffisait pas, les archers sur les toits lancèrent une volée sur les épeistes. Certains d'entre-eux s'égorgèrent pour avoir osé atteindre de leurs traits, un puissant mumak.

*Sans doute une branche radicale* pensa un épéiste avant de parer le coup et de trancher la tête de son vis-à-vis.

Le combat venait de commencer et déjà, Suladan tuait trois hommes. Particulièrement doué avec ses dagues, il remotivait ses troupes. Mais en nombre inférieurs, pourraient-il résister?

Quand aux cavaliers, ils parvinrent enfin à entrer véritablement dans le combat. Un combat enlisé leur permettait de tenir le choc. Mais, les corsaire arrivèrent et prirent à partie la cavalerie d'An Sakal. Leurs cris étaient féroces, mais les premiers à passer au combat tombèrent sous les sabots ennemis. Mais au fur et à mesure, le combat devenait équilibré : des hommes étaient désarçonnés et tués; d'autres, bousculés et piétinés. Un vrai carnage dans de telles rues.
Mais une partie de la cavalerie ennemie était passée outre ces combat et se trouvait déjà trop loin pour eux.

Tandis que Suladan et ses hommes se battaient, un autre mumak déboucha sur la place et commença à s'occuper des archers ennemis postés sur les toits, en prenant dans sa trompe pour les faire valdinguer ou rasant les batiments grâce à ses puissantes défenses.

Les combats étaient engagés partout et étaient rythmés par les tirs de catapultes vers l'est de la cité...

[Quatre mumak, désolé de la confusion. Ils sont au niveau de tes cata mais éloignés comme expliqué dans le RP^^]

Les hommes occupés aux catapultes prirent peur en voyant les quatres mastodontes sortir de nulle part! Ils s'affairèrent alors à tourner les armes de siège dans leur direction mais ce n'était pas aussi facile. Il leur faudrait du temps. Du temps que les mumaks ennemis mettraient à profit pour avancer.

Dans la cité, les corsaires commençaient à prendre l'endroit où les cavaliers d'An Sakal avaient chargés les leurs. Ceux qui n'avaient pas fait demi-tour étaient fauchés et mis en pièces! Mais les cavaliers de Suladan avaient payé un loud tribu et ils étaient moins de cinquante encore en vie.
Revigorés par le sang et leur victoire, les corsaires attendaient les ordres de leur capitaine mais avaient envie de retourner sur leurs pas. Mais une partie des leurs voulaient poursuivre la cavalerie, promesse de sang facile.

Suladan continuait de trancher les cous et ouvrait les thorax de ses ennemis. Malgré cela, le nombre de ses hommes continuait de foncdre au soleil. L'un de ses lieutenants qui était prêt de lui parla :

Mon seigneur! Ils sont trop nombreux! Vous devez fuir. Sans vous, jamais notre peuple ne retrouvera sa grandeur passée! Pensez à votre rêve.

Alors même qu'il parlait, une flèche se ficha dans sa gorge et il s'écroula sur Suladan. Suladan regardait son armée qui commençait à être réduite à moins de la moitié de ses effectifs. Heureusement, les mumaks s'occupaient des archers mais ils étaient si nombreux, et sur tant de toits qu'ils ne pouvaient tous les abattre rapidement! Les archers sur les howdahs continuaient de descendre les archers ennemis éloignés, mais ce n'était qu'une goutte d'eau dans la mer!
Suladan était en mauvaise posture! Comment allait-il réagir?