Une ville en plein désert reçoit des ... pirates!!!!

Aujourd'hui était un jour comme les autres pour la petite ville de An Karagmir. La population vaguait à ses occupations actuelle pour assurer sa subsistance, sa survie. Les hommes chassaient ou s'occupait du maigre bétail qu'ils possédaient. Les femmes s'occupant des vaines cultures et de leurs enfants. Même les soldats s'occupaient d'aider à la tâche quotidienne, eux qui n'étaient là que pour dissuader les puissants seigneurs d'Umbar de les utiliser comme des approvisionneurs comme il en avait été trop de fois par le passé.

Mais soudain, toute cette monotonie fut troublée par l'arrivée d'une des sentinelles. Une énorme armée arrivait. Elle ne portait pas les étendards d'Umbar et semblait plutôt arriver de... le mer! Des corsaires tentaient de prendre le contrôle de An Karagmir. Ce fût la cohue, les armées se rassemblèrent, une milice se leva toute seule et tous attendirent l'arrivée de cet immense ost venu d'un autre âge...

Troupes de Kasmish

Kasmish
6'000 corsaires
2'000 cavaliers
1'500 archers
3'000 lanciers
600 épéistes
2 Ologs Hai
2 béliers en métal
20 échelles
10 catapultes

Troupes de An Karagmir

Invisibles, le village possède une palissade.

J'attends le placement de tes troupes, bonne chance

[HRP : chouette plan, fort sympathique, mais quelle est la formation de tes troupes? Combien de rangées? Et pour les troupes hétéroclites, l'ordre des unités?
Et où se trouvent Kasmish et Garbon?]

Une armée impressionnante se massait aux abords d'An Karagmir. La population, faible et peu armée sentait la fin proche. Beaucoup auraient cédé fasse à tant de violence et de cruauté, mais les hommes d'An Karagmir avaient reçu leur liberté de leurs ancètres qui l'avaient acquise en donnant leur vie et leur sang face aux terribles seigneurs d'Umbar. Les hommes étaient prêt à combattre et rien n'aurait raison de leur courage. Dès lors, malgré le rire gras de ces soudards, la réponse de la ville ne se fit pas attendre.

"Venez voir de plus prêt et vous verrez comment nous accueillons les gens de votre espèces, corsaires!!!"

Une voix forte avait parlé et le cri des milliers de villageois prêt à combattre résonna après. Visiblement, aucune des deux parties ne voulait discuter, la bataille commença donc sans détour inhérants aux peuples dits du bien.

[je vois les mumaks a l'intérieur de la ville?]

Kasmish, dans sa bande de pirates leva la main. Et la baissa.
Une dizaine de boules de feu déchirèrent le ciel et se dirigèrent vers l'intérieur desmurs, en plein dans la ville.
Puis, une volèe de fléche.
Tous les archers avaient tirés, sauf ceux des régiments.
Ces régiments qui d'ailleur couraient vers les murailles.
Les épéistes portaient les machines de guerres, mais leur nombre leur permettaient d'être relayés.
Dans les régiments du coté, les corsaires étaient en première ligne, puis les épéistes, puis les lanciers puis les archers.
Dans le régiment du milieu, les lanciers se tenaient devant, suivis des épéistes, puis des corsaires accompagnés de Kasmish, puis des archers.
Les Ologs Haïs se jetèrent qcommes de fous sur la pallisade.

Et tout derrière, Gardon continuait a donner des ordre, en même temps que de tirer. Les cavaliers vancèrent au pas sur les flancs, essayant de discerner une grosse masse qui pourrait être très mauvaise au déroulement de la bataille.

[ il y a pas vraiment de rang, car les hommes courent frénétiquement et se contrefoutent de savoir si ils sont en rang. On peut dire que ça ressemble à des carré pour ceux qui courent, et deux grande ligne pour les archers entourés de lanciers. Tout le monde est en formation dispersée.]

"Merde de merde"

Kasmish s'était rendu compte trop tard que des grandes créatures se trouvait devant lui.

"Repliez vous si vous tenez à votre vie, les cavaliers doivent se charger des saloperies sur pattes. Corsaires, restez en formation dispersée et protégez les épéistes. Archers, ne tirez pas, continuez à avancer, on est presque à la palissade. Lanciers, retenez ces montres."

Garbon, lui, venait de discerner les olifants. Il s'écria, en fureur contre lui même.

"Cavaliers, bande d'imbéciles, vous deviez les repérer avant. Réparez vos conneries et allez battre ces olifants, vous avez l'avantage d'être bien plus rapides."

Une fois les cavaliers partis, il annonça aux archers :

"Première ligne, on vise les archers sur olifants. Deuxième, ligne, vous visez les olifants. A ma droite sur celui de droite, à ma gauche sur celui de gauche. Catapultes, feu, dans le centre du village environ, et arettez d'enflammer les projectiles!"

(en gros :
1000 archers sur chaques olifants, 500 sur les howdah
1000 cavaliers par olifants
le groupe du milieu continu sa route vers la porte
les deux groupes fuient vers la palissade sauf les lanciers)

La vision des deux immenses mumaks eut l’effet d’une bombe dans les rangs des suderons. Kasmish et Garbon se mirent tous deux à rapidement conférer les ordres qu’ils jugeaient utiles aux troupes dont ils avaient le commandement. Dès lors, une immense charge couplée à une pluie de traits s’abattirent sur les olifants. Les archers de la dernière ligne visèrent tous l’un des deux mumaks tandis que ceux de la première ligne s’occupèrent de viser les howdahs. La première ligne fut extrêmement efficace vu qu’il resta peu d’archers ennemis après leur salve. Par contre, leurs homologues de la seconde ligne ne furent pas aussi prompts à tant d’efficacité et leurs tirs ne blessèrent pas suffisamment les mumakils pour les effrayer.

Les cavaliers éperonnèrent leurs montures et filèrent droit vers les deux géants. Les deux mumaks tentèrent d’attraper les Ologs-Haï mais ceux-ci évitèrent la trompe et se retrouvèrent sous le ventre des deux animaux, prêts à s’en prendre à leurs pattes. Si leur instinct le leur suggérait. Les cavaliers haradrims se retrouvèrent rapidement face à leur proie, mais la proie se faisant chasseur, cela sonna le glas de beaucoup d’entre eux. En effet, celui du flanc droit balança ses défenses de droite à gauche, en fauchant un grand nombre tandis que celui de gauche s’amusait avec sa trompe sur ce qu’il devait considérer comme des insectes.

Au milieu, espérant passer inaperçus, Kasmish et ses soldats filèrent vers la palissade, pendant que le reste de l’infanterie restait en position, conformément aux ordres de Garbon. Pendant ce temps, les catapultes vomirent leurs tirs au milieu de la ville, augmentant la fumée qui l'obscurcissait...

Les deux immenses animaux continuaient leur charge inaltérable en direction des catapultes. Leurs barrisements éclatant dans l'air tels des explosions et leur écho se faisant entendre au loin. Les deux olifants prélevèrent à nouveau des vies dans les rangs de la rapide cavalerie haradrim. Mais une partie des coursiers arrivèrent sous les animaux tandis que leurs compagnons contournaient les immenses animaux.
Au milieu des cavaliers, on pouvait trouver de chaque côté, un des mercenaires Ologs-Hai.
Alors que celui de droite était noyé par la masse des chevaux et n'avait pas accès aux membres de sa proie, Klush eut plus de veine et s'occupa de frappa violemment la patte arrière droite de son adversaire tout désigné. La bête barrit de douleur et ramena violemment sa patte blessée sous elle, envoyant valser le troll qui écrasa quelques cavaliers et se releva légèrement sonné avec non plus le ventre de l'animal au-dessus de lui mais le ciel bleu. Quand il se retourna, il distingua l'animal qui se faisait harceler par les cavaliers en souffrant à cause de sa patte droite.

Ce fut le moment où vinrent s'abattre les traits des archers. Le howdah de la bête de gauche ne fut pas atteint mais vu les balancements de l'animal, deux archers d'An Kargamir passèrent par dessus bord! A droite, plus de victimes furent à déplorer mais les flèches des archers ne firent pas de gros dégats. Et alors les deux mumaks arrivèrent sur les catapultes. Celui de gauche en détruisit une. Son collègue de droite fit mieux et en détruisi deux. Les archers qui venaient de tirer furent rapidement écrasés par les immenses pattes des mumakils. Les pertes furent lourdes! Une bonne centaine d'hommes y laissèrent la vie.
Les sept autres catapultes vomirent leurs tirs vers la ville pendant que Kasmish et ses hommes continuaient leur avancée. Parmi les archers, Garbon rata son tir et le trait se planta dans l'épais cuir de l'animail sans lui faire de mal.

[ghyyyah, 100 mètres en 3 tours les mumaks ???]

"Cassez-vous, sauvez votre peau tant qu'il en est encore temps."

Mais les paroles de Garbon ne furent pas entendus. Les archers fuiaient, les servants suivaient leurs camarades. Les catapultes furent abandonnés par les déserteurs. On ne pouvaient pas en attendre plus de pirates. Garbon lui-même se tailla.

Une fois à distance respectueuse des monstres, il prit une autre fléche et banda son arc. Sa cible était à présent le conducteur. Quand il lacha la fléche, celle ci partit vers le conducteur du mumak droit.

Les cavaliers continuaient leurs travail, non sans mal. Mais les mumaks semblaient affaiblis. C'était déjà ça. D'ailleurs Klush avait toujous faim. Il se jeta dans une Frénésie incroyable sur l'immense bestiole et chercha à finir sa patte. Son collgue, Quck, déçu par son échec, essaya d'attraper la trompe de sa bestiole. Un troll qui se la jou Lesgolas, on aura tout vu aujourd'hui.

Et l'infanterie avançait. Maintenant, ils n'étaient plus très loin de la muraille. Ce fut le sprint final, où l'on vit tout les pirates se jeter comme des fous sur la palissade. Les échelles allaient être posées. Tout tait une question de temps.

Les premiers rangs de fantassins arrivèrent enfin à la palissade. Les échelles furent passées de mains en mains et enfin hissées contre la palissade. Les soldats étaient excités par l’odeur de l’affrontement, de la peur et bientôt celle du sang qui enivraient leurs esprits avides de mort.

Derrière eux, les deux mumaks continuaient à s’en prendre aux machines de guerre. Celui de gauche était terriblement blessé à la patte arrière mais les cavaliers n’en prirent pas grand avantage. Ils continuaient de harceler l’immense animal qui souffrait le martyre et qui envoya une catapulte écraser une dizaine de cavaliers. Celui de droite n’eut pas le temps de continuer ses méfaits. En effet, Garbon atteignit le bras du chef mahoud. Celui-ci tira malencontreusement sur un des cables visant à manœuvrer l’animal. Celui-ci fut perturbé et il fila vers la gauche, épargnant les catapultes. Malheureusement pour lui, les cavaliers le suivirent et le harcelèrent.
Les deux trolls, eux, s’élancèrent vers leur cible, tentant de se frayer un chemin dans la mêlée des cavaliers.

*L'odeur de la peur. Qu'il fait bon de sentir cela.*
Au fur et à mesure qu'il approcheit de la porte, Kasmish envoyait des phrases telles que :
"Ce soir, on dort au palais, et pour cela, on a une population a massacrer. Tous à l'assauts de ces petits remparts !"

Et les échelles étaient posées. Les pirates avançaient, accrochaient les barreaux et montaient rapidement. D'abord les corsaires, ensuite passeraient les lanciers, puis les archers, et enfin les épéistes.
Au centre, les béliers avançaient, lentement, mais surement. Bientôt, la porte céderait, et l'axe de la ville serait envahie.

Mais tout cela est une supposition. Dans le présent, les choses tournent plutôt mal, malgrès quelques rebondissements.


Les archers adoptèrent la manière suivante : pendant que les cavaliers continuaient d'occuper les mumaks, ils fuyaient jusqu'à une distance jugée raisonnable selon eux, et lachaient leurs traits.
Garbon vit sa flèche atteindre son but. Un moment, il s'était cru nul. Finalement, il était pas mauvais. Assez bon même. Plein, de fièrtée, il sortit une autre fléche de son carquois et visa le corps du mahoud. Cette fois-ci, il mourrira. Quand l'empennage noir toucha son menton, il lacha la corde.

Un cavalier s'écria :
"Laissez passer le troll ! "
Car Quck en avai mart de toute cette nourriture qui tournait autour d'une plus grosse nourriture qui faisait mal en l'effleurent avec des morceaux de "kibrills". Alors, il commença à hurler et à pousser ceux en travers de son chemin. Depuis quand ne respectons nous plus les trolls. Mais où va-t-on?

Mais où va-t-on, je vous le demande ! Les trolls n’étaient plus respectés par les hommes, les mumaks détruisaient tout sur leur passage et les hommes fuyaient devant eux ! Non mais vraiment, où allaient-on ! Les temps n’étaient visiblement plus ce qu’ils étaient !
Au niveau de la palissade, les hommes aux béliers se mirent à frapper contre la porte mais elle tint bon. Il faudrait plus qu’un coup pour y pratiquer une ouverture. A leurs côtés, les vingt échelles étaient en place et les premiers corsaires grimpèrent tels des singes des forêts du sud. Leur faible armure leur permettant une grande liberté de mouvement. Malheureusement, elle les protégeait très peu et ce fut vingt cadavres qui tombèrent derrière la palissade, tous tués par une volée des archers de la ville assiégée.

Dans la plaine, les deux trolls continuèrent de foncer droit sur les mumaks et réussirent à s’y rapprocher à force de grognements et de jeu d’épaules. Les deux immenses pachydermes étaient occupés à danser une gigue mortelle avec ces cavaliers dont ils prélevaient toujours plus de vies. Les deux immenses armes des deux natifs des terres sombres s’abattirent avec violence sur les pattes des mumaks qui hurlèrent de douleur. Celui de gauche, lourdement atteint fut mis à terre, ses deux pattes arrière le faisant horriblement souffrir. Sa chute emporta une trentaine de cavaliers malchanceux qui furent écrasés par cette masse incroyable.

Celui de droite en revanche, supporta mieux la douleur que son frère et continua à se battre malgré sa patte dont le sang se déversait sur le sol.

Garbon et ses archers lâchèrent une nouvelle volée vers leurs cibles, mais les mouvements désordonnés les empêchèrent d’atteindre leur cible. Garbon jura en ratant sa cible à cause d’un soubresaut de l’animal sur lequel elle était juchée, mais il jubila quand le mahoud tomba à la renverse et que son corps se désarticula lors du choc avec le sol…

[disoulay du retard, j'avais un manque de temps et d'inspiration]

"-Allez les gars, encore un petoit effort, et c'est le harem de la ville qui nous attende.
-'Fin pour nous, c'est plutot le bar.
-C'est la même chose."

Les cavaliers du quadripède géant de gauche allèrent préter main-forte à leurs amis de droite. L'Olog-Haï rugit, monta sur la bestiole à terre et se mit à lui défoncer les yeux à coup de massues, et lui couper la langue avec les dents. Ca fera un bon trophé.

Les archers lachèrent un autre volée de flèche. Garbon espérait pouvoir toucher le conducteur de gauche, avec une nouvelle fléche. Il ferma un oeil, et lacha la corde qui fendit les airs à la vitesse du son. Elle approcheit petit à petit du corps de la victime. Raterait elle sa cible ?

L'infanterie fut quasiment démoralisée et voyant les vingt corsaires retomber. Alors, Kasmish cria pour se couvrir le son des béliers contre la porte.

"Ne montez à l'échelle qu'à moitiée, et soyez autant que vous pouvez dessus. Attendez que la porte casse pour rentrer. Archers, essayez de détecter les archers ennemis. Ils doivent être sur les toits. Dans ce cas, descendez les. Sion, tirez en volée plus ou moins en face de nous. Dans ce deuxième cas, arretez de tirer dès qu'un corsaire aura franchi cette palissade."

La bataille était intense. Il restait peu de cavaliers à présents et tous tentaient d’éviter les immenses mumakils qui les réduisaient en charpie. La fuite était la seule option valable pour eux. Et ils ne se firent pas priés pour s’y appliquer. Mais alors que tout espoir semblait perdu pour la cavalerie d’Erelond en déroute, une nuée de traits s’abattirent sur la région oculaire du monstre et quelques unes firent mouche. Mais avant que l’animal ne barrisse de douleur, le second Olog-Hai se mit à abattre son immense massue sur la patte avant du pachyderme ! La panique et la douleur foudroyant l’animal, il fonça autant que possible droit devant lui, chutant sur l’autre mumak et écrasant l’Olog-Hai sous son corps, tandis que sa tête coupait le souffle de l’autre animal.
Les deux animaux étaient au sol, immobilisés. L’un grièvement blessé et l’autre gisant mort.

Auprès de la palissade, les soldats s’impatientaient et de plus en plus se pressaient à deux pas des manieurs de béliers, attendant que ceux-ci brisent la porte pour s’y engouffrer et ne leur laissant que quelques mètres pour les manier…

Alors que le second mumak respirait avec difficulté, l’un des deux poumons éventré par une côté brisée lors de sa chute et que son râle emplissait l’air, les cavaliers, qui n’étaient même plus un millier se mirent en devoir de repartir vers les troupes d’infanterie après s’être reformés, ce qu’ils firent aussitôt.
Derrière eux, les archers et Garbon, ainsi que les troupes d’infanterie qui étaient affublées à leur protection se regroupaient en réadoptant leur formation initiale. Devant eux, gisaient quatre catapultes alors que six autres étaient encore debout. Mais alors que les troupes attendaient les ordres de Garbon, trois tirs de catapultes filèrent droit sur eux et une trentaine de soldats se firent écraser sous les projectiles des pauvres fermiers d’An Karagmir.

Auprès de la palissade, une fissure apparue sur le nouveau coup porté par le bélier de gauche. Rageurs et ne voulant rien leurs concéder, les soldats qui maniaient l’autre bélier frappèrent avec tout leur hargne pour tenter de les égaler. Ils n’y parvinrent pas, mais les gonds de la porte bougèrent violemment. Cela fit naitre des rires gras de la bouche des nombreux soudards qui étaient aux alentours. Kasmish aussi esquissa un sourire. Il savait que bientôt ses soldats entreraient dans la ville et sèmeraient la mort et la souffrance. Son arme Sombrelune prête à se repaître du sang de ses ennemis tressaillant dans sa main…

Deux autres coups vinrent heurter avec violence la double porte de la palissade. Sautant un peu plus de ses gonds, il était évident qu’elle ne résisterait pas bien longtemps. Les rires gras et les cris des corsaires dont les muscles tressaillaient sous l’excitation et étaient rendus luisants par la transpiration reflétant les rayons du soleil. A leurs côtés, les épéistes, les lanciers et les archers paraissaient bien plus civilisés et attendaient que leur souverain, qui se trouvait à leurs côtés lance l’ordre de charge.
D’autres corsaires se trouvaient entassés sur la vingtaine d’échelles et attendaient l’ouverture de la porte pour sauter dans la ville à toute vitesse et abreuver leurs lames du sang des pauvres paysans de la ville d’An Karagmir.

Derrière eux, près des cadavres du troll et du mumak, ainsi que de leurs frères agonisants, les troupes menées par Garbon se disposaient selon les ordres du lieutenant de Kasmish. Les épéistes se mirent à aller jusqu’aux catapultes et les chargèrent de projectiles. Ceux qui étaient en surplus se mirent à se dépasser les catapultes et à contourner les deux mumaks dont l’un était encore vivant, pour se diriger vers Kasmish et ses soudards.
Le second archer envoyé compter les pertes se fit plus sérieux au vu de ce qui avait couté à son collègue quelque peu bigleux.

"Seigneur Garbon, il reste 962 cavaliers. De plus, la dernière salve des catapultes ennemies a couté la vie à 17 épéistes et 13 lanciers."

Tremblant, il espérait que Garbon soit magnanime et ne lui réserve pas le même sort qu’à son prédécesseur. Mais alors qu’il terminait son rapport, une nouvelle salve des catapultes ennemies vint prélever la vie d’une quinzaine d’archers occupés à se déployer.

-T'es sur de toi petite fiente de mumakil ? La voix de Garbon était menacente.
-Chef oui chef.
-Ok, retourne à ta place.
*Cet abruti ne vivra pas longtemps. Un de ces pirates a du entendre qu'il m'a appelé seigneur, le dira à Kasmish en échange de quelques piécettes d'argent, et ce petit archer se fera empaler d'ici peu.*

Puis, il annonça au cavalier messager :
-Divisez vous en deux groupes et disposez vous hors de la ville, hors de portée de tir. Encerclez bien la ville de façon à ce que aucun fuyard ne vous échappe. Les trop blessés pour cette partie de plaisir peuvent rester en arrière à se reposer.
Mais je doute que un homme de votre espèce refuse une telle occasion.

Enfin, il se tourna vers toute l'infanterie encore inutile :
-En fait, vous n'avez pas besoin de nous défendre. Allez vous amuser dans la ville.

Pendant ce temps, une pluie de flèches continue s'abattait derrière la palissade, vers l'emplacement estimé des catapulte. Dans cette mer de bois volant, on distinguait parfois un gros morceau de rocher. d'ailleurs, les servants de catapultes s'amusaient.

-Eh, les gars, d'vinez c'que j'ai trouvé.
-Une pièce ?
-Une bière ?
-Une vierge ?
-Nan, ça !! (et il montra une tête de cavalier mort) C'est pour faire un ptit cadeau aux paysans de c'te ville.
-Walala, t'es trop un big boss Abdel.

Ainsi, les autres catapultes imitèrent la première et des têtes, des membres ou des corps furent envoyés dans la ville en suplément des roche.

Le cavalier messager inclina la tête en signe de respect puis se tourna vers ses compagnons, beuglant les ordres que venait de lui donner Garbon. La crédibilité augmentée à force de gestes, le cavalier se fit entendre et Garbon pu voir les cavaliers se diviser en trois groupes. Une centaines d’hommes resta aux côtés des cadavres des mumaks dont le second venait de mourir des suites de son hypoxie. Cela fit d’ailleurs rire les suderons quand il vire les ongles de ses pattes devenir bleus. Le reste des cavaliers se divisa en deux groupes plus ou moins égaux et ils se dirigèrent vers la ville tout en restant hors de portée des tireurs ennemis.

Ensuite, vint la salve des archers qui venaient de finir leur mouvement. Ils bandèrent tous leur arc et lâchèrent leurs flèches au maximum de leur portée… Grave erreur car, se trouvant à plus d’une centaine de mètres de la palissade, ils ne purent que toucher les derniers rangs des troupes accompagnant Kasmish ! Les soldats qui attendaient l’ouverture de la porte furent surpris de voir une attaque venir non pas de devant, mais de derrière ! Ce furent principalement des lanciers et des épéistes qui perdirent la vie.
Les archers comprirent trop tard leur erreur et regardèrent un Garbon effaré par sa bêtise.

Dans les troupes de Kasmish, l’énervement et la peur emplirent l’aide. Etait-ce une trahison ou bien une erreur d’appréciation de ses troupes. Quoiqu’il en soit, les hommes au bélier frappèrent à nouveau sur la double porte de la palissade et celle-ci s’effondra.
Dépassant les porteurs, les corsaires s’engouffrèrent dans la brèche pendant que ceux situés sur les échelles terminaient de les grimper et sautaient dans la ville. Mais autant ceux des échelles que ceux au sol, ils furent tous accueillis par une volée de traits meurtriers qui stoppa la première vague. Les défenseurs semblaient prêts !
Ils s’étaient postés aux fenêtres des étages des maisons et derrière des barricades de fortune gardée par des lanciers et épéistes qui permettaient aux archers de tirer.
Les troupes de corps à corps n’en menaient pas large suite à cette double déconvenue qui venait de faire plus d’une cinquantaine de victimes dans les rangs d’Erelond.

Au même moment, alors que des tirs de catapultes en provenance de la ville allaient ôter la vie à quelques archers, les catapultes d’Erelond envoyèrent pierres et les bouts des corps de leurs propres hommes dans la ville. Il est certain que cela dégouta leurs ennemis, mais cela eut aussi un effet néfaste sur leurs propres hommes qui pouvaient voir des membres ou des têtes de certains de leurs amis…

Garbon comprit son erreur et déglutit à plusieurs reprises en imaginant la sentence que prendrait Kasmish à son encontre à la fin de la bataille. Il savait que la perte de plusieurs de leurs hommes à cause d’une erreur d’appréciation lui couterait beaucoup, pour ne pas dire sa tête. Tentant de se rattraper, il ordonna à ses hommes de viser les archers ennemis. Bien qu’ils aient visé précédemment au maximum de leur portée, ils n’avaient pas reçu l’ordre d’avancer. La peur de perdre leur vie non pas de la main de leurs ennemis, mais des gradés de leur armée se faisant de plus en plus forte, les archers ne tirèrent pas et quelques uns, vraisemblablement moins timides que les autres, avancèrent pour aller se poster à porter de tirs.

Kasmish, lui, voyait ses hommes foncer à la vitesse des lanciers sous une pluie de traits ennemis. Beaucoup étaient ses hommes à tomber, mais toujours une goutte d’eau dans la mer des milliers de corsaires, de lanciers et d’épéistes qui composaient ses rangs. Une vague implacable qui vint se fracasser contre les barricades érigées à l’aide de tonneaux, de charrettes et d’autres outils de la vie quotidienne dont l’utilité avait été oubliée pour devenir un outil de guerre. Accueillis par les lanciers ennemis épaulés des archers, les premiers rangs s’effondraient soit un trait fiché dans la gorge, soit empalés sur une pique.
Les combats promettaient d’être intenses et douloureux mais nul ne pouvait dire si la cruauté et le nombre surpasseraient l’envie de liberté…

Dans le lointain résonnèrent à nouveau les tirs de catapulte. A nouveau, des corps réduits en pièces tombèrent parmi les corsaires d’Erelond et leur moral en prit un nouveau coup alors que les catapultes d’An Karagmir faisaient de nouvelles victimes chez les archers de Garbon.