Les Elfes vont au combat, Salindor bouge.

(HRP: je suis d'accord avec le compromis pour la distance.)

Le fait que cet homme ait tant d'assurance en parlant ne troublat point les elfes. Le porte-parole se retourna vers son compère le diplomate et se mit à discuter avec lui à voix basse.
Il se retourna enfin et déclara:

Moi, Peleg porte-parole de sa majesté Falindor, vous déclare que nous sommes prêt à faire un marcher. Vous vivrez mais des hommes à nous resteront parmi vous et vous aurez une ambassade à nous dans votre cité. Les couleurs de Salindor flotteront au dessus de vos mur. L'alliance des elfes ne souhaite que la paix, mais suite aux différents avec le Rhùn nous souhaiterions que votre citée parle avec nous pour une meilleure défense.

L'elfe avait parlé avec justesse et espérait avoir touché son auditoire. Ses paroles avaient force de loi et espérait que le seigneur Humain se rangeraient à son avis.

Cet humain avait vraiment l'air sur de lui mais soit, sa citée était encerclée,une délégation ennemie venait aux portes il avait tout les droits de jouer au bluff. Le diplomate accepta la proposition de set humain trop sur de lui, il allait entrer.

"J'accepte vos condition,je souhaite garder mes armes et que mes compagnons retournent au campement en paix comme ils le sont venus. J'écouterais vos propositions et j'en réferrerai à mon supérieur qui se trouve être le porte-parole de mon seigneur. Je vous suis."

Le diplomate entra dans la cité ennemie et ses compagnons repartirent au campement militaire.

L'homme, toujours confiant et serein, oscilla de la tête dans un signe favorable et s'en retourna, suivi de Peleg. Pendant qu'ils entraient dans la ville, les sentinelles de Mirkwood retournèrent à leur camp sous la surveillance des archers de Buhr Widu. Les elfes s'éloignèrent rapidement, entendant la porte de la palissade se refermer lourdement. Puis, ce fut le silence.

A l'intérieur de la ville, le diplomate n'alla pas loin. Là, Dratetp le toisa du regard, lui faisant signe de s'arrêter. Il lui tendit un bandeau opaque.

"Maintenant, j'aimerais que vous enfiliez ce bandeau. Nous ne savons pas ce que vont donner les discussion et si bataille il y a, nous aimerions que vous ne voyez pas la disposition ni de la ville, ni des hommes qui s'y trouvent."

Alors que l'émissaire réfléchissait à cette requête, il pouvait entendre, grâce à son impressionnante capacité auditive, les mouvements de plusieurs hommes, les bruits du fer sur le métal encore chaud et d'autres préparatifs de la bataille qui se préparait.
Qu'allait-il décider?

[hrp: la palissade n'est pas terminée donc il n'y a pas de porte.]

"Fort bien, j'accepte de porter ce bandeau que vous me proposez. Je souhaiterai savoir à qui je m'adresse: ainsi les discussions seront d'autant plus simples. Moi, je me nomme Ging. Je souhaiterai aussi; avoir votre promesse que je sortirai vivant de la citée avant la bataille si elle doit avoir lieu. Je ne tenterai pas de vous duper ni de vous mentir en vous disant que Falindor ne souhaite pas que votre sang ni celui de vos semblables coule." Ging se demanda comment allaient être prise par cet homme mystérieu si sur de lui.

[HRP : Et pourquoi ils ne pourraient pas mettre une porte à leur palissade ? JE suis le modérateur de bataille alors, mes décisions font force de LOI. Principe numéro 1 du RP. Ensuite, si j’en crois ce que j’ai lu plus haut, tu es FACE à la palissade non ? Alors, lis mes rps et réponds y sans contester. Merci]

Le bandeau lui fut attaché. Un voile noir tomba sur Ging. L’elfe venait de perdre la totale capacité d’un de ses sens, mettant les autres en activité. Puis, il entendit la voix grave de son interlocuteur. Mais le ton avait changé, passant de calme à froid et glacial comme le vent des Terres du Nord.

"Mon nom est Ta gueule elfe !"

Court et significatif de tout ce que l’elfe aurait comme paroles. Ensuite, il fut poussé à travers la ville, changeant souvent de direction, entendant de nombreux bruits de métal, d’hommes courants, d’animaux… On le faisait visiblement déambuler dans la ville afin de l’empêcher de se repérer et se souvenir du chemin. Il arriva ainsi au bout d’un temps qu’il ne pu calculer mais qui lui paru long, au bâtiment principal de la ville. Il fut violemment fiché dans un fauteuil et on lui enleva le bandeau. La salle qu’il vit était fort peu décorée, n’ayant pour seul mobilier qu’une table et des chaises de chaque côté. Les murs comportant moultes cartes de la régions. Face à lui, un vieil homme en armure entouré de deux soldats debout. Derrière lui, deux autres soldats dont celui qui lui avait parlé, l’encadraient.
Le vieil homme allait parler quand celui qui avait entamé les négociations le coupa :

"Voici l’elfe qui jure de ne pas nous dire qu’il ne souhaite pas voir notre sang inonder nos terres. J’espère que cet entretien sera tout aussi honnète de votre part seigneur !"

Un ton blessant et froid qui instaura le silence pendant un moment avant que le vieux ne le brise.

"Ging, si ce que l’on m’a rapporté est vrai. Vous avez envie de mettre notre ville sous votre autorité. Et ce, sans rien nous apporter d’autre que votre immense sagesse. N’est ce pas un peu présomptueux de votre part maître elfe ?"

[hrp: oK pas de problème, pas besoin de s'énerver]

Ging réprima une certaine envie de vomir; puis regardant le vieil homme qui lui faisait face se releva et repris de sa superbe

"Nous venons il est vrai en force monseigneur, mais si vous acceptez l'annexation nous pourrons vous apporter notre soutien pour améliorer votre ville, nous vous protégerons de tout danger et nous ne vous mettrons aucune taxe. Notre seigneur Falindor est prêt à négocier. Si vous acceptez nous enverrons un faucon pour lui envoyer votre proposition. Moi même je ne tiens pas à être responsable du fait que la bataille ait été déclarée; c'est pourquoi je suis prêt à écouter votre proposition et à défendre vos droits."

Ging examina l'effet que ses paroles avaient fait sur le seigneur mais il ne vit qu'un visage impénétrable.

Le vieil homme réfléchit au parole de l'émissaire elfique et se tritura la barbe un moment. L'oeil vif et pétillant malgré le poids des années et la sagesse qu'il s'y lisait en éveil. Il se racla profondément la gorge puis parla :

"Donc, si je comprends bien, si j'accepte d'être annexé, votre souverain ne nous taxera pas, nous protégera et nous prêtera de l'argent pour améliorer notre ville? Mais en quoi cela est-il différent de ce qu'il se fait en cas d'alliance?

A mes yeux, l'annexion vous ouvrira la porte de notre économie et vous permettra de nous utiliser comme base avancée pour envoyer vos troupes où vous le désirez. Me trompe-je?"

Il marqua un temps de pause puis poursuivi :

"Mais malgré tout cela, un autre détail me déplait : vous dites être prêt à vous rallier à notre cause face à votre seigneur. Qu'est que cela signifie? Seriez vous prêt à retirer vos troupes pour nous laisser en paix?"

Un sourire narquois prit naissance sur le visage de chaque homme présent dans la salle. Le chef de Burh Widu était un homme qui aimait jouer avec les mots et détruire les argumentations de tout un chacun. Ging était mal embarqué...

Les sourires des personnes présentes dans la pièce avaient disparus de leurs visages pendant la réponse de l'intéressé. Seulement, à la fin de sa tirade, tous furent offensés et la moitié portèrent leur main à la garde de leur épée, mais ils furent interompus par le rire bruyant de leur seigneur. En effet, le vieil homme était affalé contre son dossier et riait aux éclats. Tous furent surpris par une telle réaction et attendirent donc calmement la suite des festivités.

Au bout de quelques minutes, le chef de la ville se reprit, essuyant une larme au coin de son oeil.

"Veuillez m'excusez seigneur Elfe, mais si c'est là tout ce que vous apporte l'éternité, je comprends qu'Elros ait choisi une vie mortelle parmi les hommes! Finalement, nous ne sommes pas si indignes et faible quand on voit quels propos vous nous tenez.

Vous pensez que c'est à nous de vous dire ce que nous souhaitons alors que c'est votre rôle, si effectivement vous souhaitez préserver des vies, de nous montrer de quoi vous êtes capable et de gagner notre confiance.

Tant que vous y êtes, demandez-nous de nous trancher la gorge à tous et de vous laisser cette ville gentiment."

Là, ce furent les gardes qui rirent sans se géner de la tournure des évènements...

Ging se rendit vite compte qu'il était dans de beaux draps: son auditoire était contre lui et il était seul.
"Fort bien, ils sont tous contre moi mais je vais tenter de les faire venir de mon côté." se dit-il.

"L'éternité voyez-vous amis Homme, m'a appris qu'il fallait toujours se montrer gentilhomme et laisser l'assiégé faire sa demande; mais si vous le souhaitez, je peux vous faire les proposition de mon roi. Mon seigneur souhaite:

• Que vous vous soumettiez sans faire d'histoire, que vous ne résistiez pas.
  
• Que vous ne receviez aucun seigneur quel qu'il soit du Rhùn ou d'un autre peuple ancien serviteur de l'Oeil.
  
• Que le commandement de la citée soit donné à un chef désigné par mon seigneur (vous garderz vous et vos enfants vos titres).
  

Votre peuple a y gagner car il recevra une éducation elfique qui lui sera administrée par les seigneur de l'Alliance. Votre peuple sera riche et ne connaitra jamais la faim.

Voila telles sont les propositions de mon roi."

La salle s'était tue; qu'allait-il se passer?

A nouveau, le chef du village écouta son hôte avec politesse et respect, et à nouvelle fois, il laissa un silence s’installer à la fin de sa tirade en trifouillant dans sa barbe. Autour de lui, les hommes gardaient un silence plein d’appréhension. Au milieu d’eux, celui qui avait escorté l’elfe tremblait de tous ses membres. Il ne comprenait pourquoi l’ont osait venir sur ces terres et les exiger alors qu’on était sensé être un grand peuple. Mais il ne souffla mot, laissant son chef répondre et surtout décider pour la ville. D’ailleurs, ce-dernier ne mit plus trop de temps à répondre. Se redressant sur son siège, il répondit :

"Et bien voilà qui est fort osé messire Elfe. Non seulement vous nous empêchés de décider de notre vision diplomatique mais en plus, vous aller écrire dans le cœur de nos fils et nous priver de notre liberté. Je ne peux malheureusement pas accepter une telle chose."

Il se leva et se dirigea vers la fenêtre, regarda sa ville par celle-ci. Et au-delà, les étendards de l’armée elfe qui attendait son émissaire. Les mains croisées dans son dos, il expira longuement avant de parler.

"Ramenez cet elfe à nos portes. Rendez-lui ses armes et laissez le retourner auprès des siens. Se retournant, il ajouta, A moins que vous ayez quelque chose à ajouter ?"

L'Elfe fut raccompagné tranquillement à l'extérieur de la ville.
La le garde lui rendit ses affaires et lui dit:
Espérons qu'on ne se croise pas sur le champs de bataille...
Et il se détourna laissant l'Elfe seul.

Au loin l'armée attendait encore...
Allaient-ils combattre, allaient-ils rentrer chez eux en chantant ???

L'attaque allait commencer.
Les Elfes ressortaient leurs armes... mais pourquoi ??
Pourquoi les Elfes partaient en guerre contre des hommes qui n'avaient rien fait ??

Ainsi va le monde, ainsi le monde évolue.



[HRP]
Ben je peux rien dire si tu ne donne pas d'ordre ^^

Je crois pas non...
T'as bien lu la ???

Tu es a 100m du trou dans la palissade... comme Naen l'avait dit bien avant.
Il te faut maintenant charger...
Et me donner en même temps la position de tes troupes qui sont toutes devant l'ouverture.