Mandras arriva aux portes de Cerin Ithildin... Ainsi, ça serait des ourouks qui payeraient pour la bêtise de quelques hommes du Rohan, d'Edoras plus précisément...
Il s'approcha d'un archer et lui confia une petite lettre que l'archer attacha à une de ses flèches qu'il envoya directement dans la village, afin que ses occupants sachent pourquoi ils étaient là...
Mais revenons un peu plus tôt, lorsque Mandras avait écrit ladite lettre:
Il était tard et il faisait froid dans le petit camp en route pour Cerin Ithildin. Mandras avait du prendre une décision quelques heures plus tôt concernant Edoras: combattre Edoras aux côté des Ourouks ou alors toucher un autre point sensible d'Eomund... Ayant une peur bleue des Ourouks et un dégout profond pour les Hommes de Dun, il décida d'opter pour la seconde option!
Il prit donc la décision de marcher sur Cerin Ithildin afin d'attaquer le vassal de celui qui avait menacé et insulté son village avant de se faire massacrer comme des chiens!
Il était donc tard et il était abrité sous une tente et s'éclairait avec un petit feu juste à l'extérieur. Il écrivit ces mots, pensant déjà à la suite des évènements:
Ourouk-haï!
Lorsque vous lirez ces mots, nous aurons déjà encerclé votre village. Vous ne nous avez rien fait mais votre suzerain, lui, oui ! Ne pouvant pas l'attaquer car Huruk le faisait déjà, nous avons pris la décision de vous attaquer... Vous allez donc mourrir pour la bêtise de votre souverain et aucun quartier ne vous sera fait! Il n'y aura ni prisonniers ni épargnés!! Adieu....
Mandras d'Harlond
Maintenant, la petite flèche s'envole pour le village et vient de retomber, hors de vue de Mandras... Il leva le bras et tout le monde se mit en position:
Les trébuchets avancent jusqu'à 200 mètres du centre du village et chacun d'entre eux est manoeuvré par 6 fantassins.
A 100 mètres du village, les rôdeurs se placent sur deux lignes de 150 et, derrière eux se trouvent tous les fantassins et les gardes de la citadelle, sans ordre apparent...
Les chevaliers sont sur la droite du reste des troupes et à droite même du petit bosquet, à 120 mètres des premières bâtisses