Le ciel était noir, et la pluie tombait abondament ce soir là lorsque la porte de la taverne s'ouvrit brusquement à Edoras. Cinq silhouettes se dessinaient dans la nuit et pendant quelques instants, le silence se fit dans la pièce ; toutes les conversations s'étaient arretée subitement, et seuls le crépitement des buches qui brulaient doucement et le bruit de l'eau qui tombait abondament se faisaient encore entendre.
Le premier individu pénétra dans la pièce, otant son capuchon détrampé et posant sa lance dans un coni ; derrière lui, les quatres autres cavaliers rohirrims faisaient de même en pénétrant dans la taverne.
Tandis que la porte était refermée, le tavernier s'approcha des nouveaux venus, et peu à peu les conversations reprenaient doucement autour d'eux.
"Bienvenu dans ma petite auberge mes amis ; vous êtes surement trempé jusqu'aux os par cette mauvaise pluie, venez vous assoir prêt du feu, il reste quelques places, et dites moi donc ce que vous voulez que je vous serve."
Les rohirrims allèrent ensuite s'assoire et commencaient à se réchauffer lorsque le tavernier revint avec leur commande.
"Voici les choppes de bières, vos assiettes arriveront bientôt, le bouillon de boeuf est déja sur le feu depuis un moment." Son air jovial détendait l'atmopshère et l'on pouvait voir qu'il s'agissait d'un homme avide de récits et de contes d'étranges aventures ; aussi était il ravit de l'arrivée des cinq cavaliers. "Mais dites moi donc, d'où venez vous ; cela fait bien longtemps que vous avez quitté Edoras si j'en crois l'état de vos tuniques."
Quelques clients autour de lui attendait également la réponse, avide de nouvelles d'autres cités, de récits de combats et d'aventures ; les cavaliers avaient l'air sombre de ceux qui ont longuement chevauchés et qui sont brisés par la fatigue, mais l'un d'eux leva malgré tout la tête et après avoir pris une nouvelle gorgée de bière ; commenca son récit ...
"Nous avons en effet longtemps chevauchés ; entre Harlond et Cerin Ithildin nous avons conduits nos chevaux à la recherche de toutes les informations que nous pouvions reccueillir à propos du village du pays de Dun que nous avions vassalisé et de leur seigneur Rogash."
Tandis qu'il parlait, de plus en plus de conversations s'éteignaient autour de lui ; tous pretant l'oreille aux dires des nouveaux venus. Les plus folles hypothèses avaient été formullé au sujet de Cerin Ithildin après qu'elle ai brisé son serment d'allégeance et que plus aucune nouvelle de Rogash n'est pu être obtenu.
"Nous avons questionnés les paysans qui acceptaient de nous répondre ; nous cachant des patrouilles hourouks haïs qui parcourent à nouveau la région et ce n'est qu'il y a quelques jours que nous sommes tombé dans une embuscade d'hommes de Dun. Les fourbes nous attendaient certainement depuis un moment et ils sont sortis des fourrés comme des orcs en furie ; plusieurs de nos combagnons y ont laissé leur vie mais nous avons eu le dessus ; ces paysans n'étaient évidement pas de taille et sans l'effet de surprise nous les aurions tous balayés sans le moindre mal."
Le cavalier fit une courte pause, ballayant le souvenir de ses anciens compagnons d'une nouvelle rassade de bière afin de ne pas replonger dans des souvenirs douloureux.
"Toujours est il que quelqu'uns de ces couards ont finalement laché leurs armes et imploré notre clémence, s'écartant de nos chevaux en rampant dans la boue. Ces vermines ne méritaient que la mort, mais nous voulions profiter de l'occasion pour obtenir plus d'informations. Ils nous ont donc donné le récit qui circule parmis les leurs de la mort de leur ancien seigneur, implorant notre pitié."
Le rohirrim s'arreta à nouveau, et l'un de ses compagnons prit alors la parole afin de continuer. Sa voie était plus grave, et tous semblaient plongé dans un conte de l'ancien temps ; bien qu'il s'agisse d'évenement récents.
"Leur armée campait entre Harlond et Cerin Ithildin par une nuit sans lune lorsqu'une étrange silhouette se présenta aux sentinelles qui se patrouilla aux abords du campement de fortune. On dit que l'étranger apparut subitement devant l'homme de Dun et qu'elle semblait tout droit venu de la sombre brûme qu'il y avait cette nuit là ; d'ailleurs nul ne dit si il s'agisseait d'un homme où bien d'une autre créature et nul ne le saura sans doute jamais. Toujours est il que l'étranger à sommer les sentinelles d'aller quérir leur seigneur et de le ramener ici. Nul ne peut dire pourquoi elles ont obtempéré en plein milieu de la nuit, sans demander de plus amptes informations ; et personne ne peut encore plus dire pourquoi le seigneur Rogash s'est rendu entouré de quelques hourouks haï à la porte de son campement sans en savoir plus.
Ce qui suivit semble tout droit sortit de l'imagination d'un fou ; mais c'est apparement la seule version qui circule dans tout Cerin Ithildin, et c'est donc sans doute ces évenements qui se sont déroulés cette nuit là, aussi étranges qu'ils soient."
La voie du rohirrim s'éteint alors tandis qu'il prenait une nouvelle gorgée de sa choppe avant de reprendre plus doucement ; forcant les clients de la taverne qui s'étaient approché à tendre l'oreille.
"On dit que l'étrange silhouette s'est avancé silencieusement vers Rogash et lorsqu'elle s'est trouvé à quelques pas de lui, elle lui aurait déclaré qu'elle venait lui prendre sa vie. Les hourouks haï entourant Rogash se serait alors jetté sur elle, tout comme leur seigneur qui ne pouvait se retenir.
Dans tous les cas, ils étaient sans doutes morts dès l'instant où l'étranger était arrivé à proximité du campement. Les fantassins hourouks haï ont été éliminé comme s'il s'agissait de simple enfant et les hommes de Dun disent que leur seigneur s'est ensuite longtemps battut en duel contre l'être sombre.
Probablement que ce duel n'a pas duré plus de quelques instants et qu'il ne s'agit là que d'un mensonge ; dans tous les cas, la légende dit que l'assassin a plongé sa lame droit dans le coeur de Rogash et que celui ci s'est effondré. Les rares témoins de la scène qui avaient été réveillé par le bruit ou qui ne dormait pas encore étaient apparement incapable de donne plus d'information sur cet étrange individu qui serait ensuite repartit dans la brûme ; laissant le corps de Rogash agonisant l'herbe."
Les rohirrims semblaient se répéter les mots qu'ils venaient d'entendre ; leur seul vassal avait donc trouvé la mort ...
"L'armée hourouk haï a finalement regagné Cerin Ithildin ; abandonant le corps de son ancien chef aux corbeaux. Les hourouks haï n'éprouvant plus que du mépris pour celui qui les avaient guidés et qui avait trouvé la mort alors qu'il était entouré de ses gardes. Ces l'une de ces créatures qui dirige à présent la ville, et les hommes de Dun leur sont entièrement soumit. Certains disent que la lame de l'assassin était empoisonné, mais cela ne fait aucune différence pour les hourouks haï ; et plus personne ne peut le dire à présent."
Un troisième cavalier pris ensuite la parole, terminant leur récit.
"Nous avons ensuite tenté de retrouver le corps de Rogash mais nous n'avons rien trouvé, et pourtant nous avons parcourus des lieux de campagne et de route. Personne ne sait où il est tombé, et il n'y en a nul trace nul part ; comme si son corps s'était volatilisé.
Dans tous les cas, s'en est bel et bien finit de Rogash, nul ne pourra sans doute jamais dire qui était l'assassin ni qui l'envoyait ; mais il s'agit certainement d'un guerrier plus que compétent, ou de quelque chose de plus sombre encore ..."
Les mots du rohirrim restèrent en suspent quelques instants puis une foule de question sembla se presser sur les lèvres des clients qui s'étaient approchés ; mais les cavaliers ne désiraient pas dire un mot de plus pour le moment ; le tavernier venait d'apporter le ragout de boeuf, et ils étaient affamés.
Et de deux :p