Ils couraient, encore et encore, s’accordant qu’un peu de répit le jour, repartant la nuit.
Voilà des jours qu’une immense armée leur était tombée dessus, d’où sortait-elle ???
Comment diable n’avaient-ils pas été prévenus de sa présence ??
Personne ne le savait et surement pas leur chef, celui qui les avait mené si loin… qui se trouvait maintenant rongé par les asticots.
Au départ, ils n’étaient que cinq, puis ils s’étaient regroupé, ils étaient passés à plus de vingt bandits qui avançaient vers le seul endroit sûr pour eux.
Leur chef n’était plus, qu’importe, un autre avait prit la relève, c’était toujours ainsi chez les bandits, pas d’attachement, ni matériel, ni sentimental.
Mais au bout de plusieurs jours de marche, après quelques attaques de fermes et de voyageurs isolés, tous espéraient arriver en Isengard.
Ils avaient été poursuivis par ces cavaliers sortit de nulle part, puis par les petits seigneurs environnant pensant pouvoir profiter de la déroute.
Imbécile, ils perdirent des troupes pour pas grand-chose, car les pillard étaient devenu maître dans l’art du camouflage.
Enfin l’Isengard, la frontière fut franchie au lever du jour. Les pillards ne souhaitaient pas se faire surprendre par une patrouille ne pleine nuit. Cela aurait été suicidaire et complètement imbécile.
Toutefois, ils ne ralentirent pas l’allure, ils continuaient de foncer vers le lieu de rendez vous, vers le seul endroit ou un mur pouvait les protéger, où ils pourront se reposer.
Orthanc était en vue, la cité se dressait au détour de la montagne, cité fortifiée imprenable.
Les hommes ralentirent enfin leur course, ils avaient été repéré depuis leur arrivée sur les terres de l’Isengard, mais personne ne leur avait barré le chemin, comme eux n’avait plus trucidé ou volé quoi que se soit. On se supportait, mais sans plus.
La pleine s’étendait devant les murs et le dernier tronçon de route les séparait de leur but.
La porte s’ouvrit alors doucement et…
Et la mort en sortit en hurlant, des flèches s’écrasaient partout autour des bandits, qui n’avaient nulle part ou se cacher, aussitôt ils fuyèrent.
Unités rapide, ils arriveraient surement à s’en tirer, surtout les anciens rodeurs qui composent leur rang.
Mais par les portes, maintenant grandes ouvertes, les pires créatures de l’Isengard sortaient, chargeaient pour être plus précis, une unité de Ouargue montées par des Ourouk-Hai hurlants se dirigeaient droit sur les bandits.
La charge fut écrasante et aucun ennemi ne put se relever.
Mais l’unité ne s’arrêta pas, elle se divisa en deux et les deux groupes foncèrent sur les terres d’Huruk II à la recherche d’éventuel pillards retardataires.
De chaque cité de l’Isengard, des cavaliers Ouargues fouillaient le pays.
Garardas regardaient la pleine depuis l’entrée de la ville, il savait que son Roi serait content, ses ordres avaient été parfaitement exécuté.
Les pillards avaient joué leurs rôles, ils pouvaient maintenant disparaître.
Ainsi Orthanc venait d’exterminé les derniers pillards. Ainsi Orthanc réglait ses contrats, ainsi Orthanc venait de montrer, une fois de plus, sa détermination.
Certains ont-ils réussi à survivre, personne ne le sait… pour le moment…
Sujet: Les derniers pillards fuient