Voyage organisé à Szrel-Kain

Szrel-Kain avait depuis toujours tissé d’étroits liens commerciaux avec Navdân, mais sans jamais aller plus loin. Pourtant, Zénore le Diplomate, comme il aimait à s’appeler quand il effectuait un coup de maître par la simple force de sa langue, voulait, justement, aller plus loin. Et les projets de Zénore le Véloce, comme il aimait à s'appeler quand il faisait les choses vite (et toujours bien), occupaient une place si folle dans les circonvolutions de son cerveau replet qu'il était hardiment et instamment parti avec une escorte de seulement dix hommes.

Et enfin on arrivait en vue de Szrel-Kain, la ville tapissait le creux d’une colline et était entourée de vignes florissantes. Les pampres frémissaient dans un bruissement continu, presque aliénant. Parfois le soleil trouvait un angle propice pour gonfler leur grappes déjà épaisses. On croisait de temps à autres quelques agriculteurs ou des éleveurs guidant leurs vaches à travers le large chemin, d'autres fois un berger contemplait son troupeau tranquillement assis à l'ombre d'un arbre… La région était fertile et prospère, le mugissement terrible de la guerre avait rarement porté jusque dans le Dorwinion.

Des nuages boursouflés de pluie masquèrent un instant le soleil, comme pour signifier que les bannières de Navdân n’étaient pas les bienvenues ici. Mais Zénore le Sapient, comme il aimait à s’appeler lui-même après une séance de lecture dans sa bibliothèque personnelle, n’était pas du genre à croire aux présages, et il n’allait pas rebrousser chemin pour un gros mouton volant. Non. Il avait de grands projets, des projets de gloire, de suprématie du Rhûn, une domination dont la rayonnement ruissellerait sur son beau visage. Alors qu’il s’égarait sur le flot lumineux de ces pensées, quelques gouttes vinrent à heurter son manteau de voyage. On força l’allure et, presque comme dans un rêve heureux festonné de cui-cuis et de lapins roses, quelques passereaux accompagnèrent les cavaliers jusqu’aux portes de la ville en piaillant leur panique.

Zénore passa les portes sans encombre, la maigreur de son escorte et les tenues d’apparat aidant, et se dirigea vers le palais du seigneur local. Personne ne le lui indiqua, mais c’était là un luxe superflu, la rue qu’ils empruntaient menaient droit à un gros édifice trapu et bien fortifié ; il écrasait de sa seule allure le marché qui s’étalait à ses pieds. Quelques hommes d’armes montaient la garde à la porte. Zénore le Hardi, comme celui-ci aimait à se qualifier quand il prenait les choses en main, s’approcha de celui qui semblait être le plus gradé et parla en ces termes.

« Je suis Zénore, seigneur de Navdân, et voici mon escorte. Il décrivit un geste ample du bras. Je souhaite avoir une entrevue avec le maître de céans, pourriez vous m’introduire auprès de lui ? »


[Si un gentil admin pouvait jouer le "maître de céans" ^^]

Le garde regarda en premier Zénore puis l'escorte.
Il finit par dire d'une petite voix:
Salutation, Seigneur de Navdân. Je peux vous amener auprès de notre intendant...
Suivez moi avec seulement un de vos sujet.


Il conduisit Zénore dans le batiment et arrivé devant une grande porte gardée par cinq soldats, il se retourna et déclara:
Je vais vous demander de me remettre vos armes, vous ne pouvez entrer ici avec...



[HRP]
Désolé, j'avais raté ton message.
LA prochaine fois si tu vois qu'on t'as surement oublié, envoie moi un petit MP

Zénore fut introduit dans le palais, l'architecture en était élégante, et le sensible souverain de Navdân ne tarda pas à le remarquer, et à l'apprécier. De plus, l'accueil, bien que loin d'être chaleureux, n'en était pas moins correct. Et puis Zénore le Compréhensif, comme il aimait à s'appeler lui même quand il exemptait temporairement d'impôts une famille sans le sou, pouvait bien admettre que le maître des lieux tienne à sa sécurité. Un homme pour l'accompagner, et sans armes. Il aurait tout aussi bien pu y aller nu, et à ce moment là toute escorte était plus que superflue, composée d'un unique membre ou des cent.

« Comme vous pouvez le constater, je ne porte aucune arme. Mais mon capitaine va vous remettre épée et dague » Et il intima à sa frêle escorte de remettre son artillerie au garde. Et plus vite que ça, parce que bon, on a pas que ça à foutre. Sur ce, on l'amena au devant du seigneur de Szrel-Kain juché sur ce qui devait être son trône. Il n'avait pas l'air hostile, et quand bien même...

« Glorieux maître de Szrel-Kain, je vous salue humblement. Je viens ici en paix, je n'ai ni arme ni armée derrière moi. » Il ne fallait pas aller plus loin, attendre que le type se mette à répondre, le jauger, tâter son attitude et frapper au bon endroit. C'était le genre de bataille qui plaisait à Zénore, toute en babillages variés et circonlocutions habiles. Il espérait que ce combat là se solderait par une éclatante victoire.

[HRP : pas de problème, t'façon j'étais assez peu présent ces derniers jours ^^]

Ce bonhomme faisait preuve d'une admirable indifférence. Sa voix était empreinte d'une certaine gravité, mais Zénore l'attribuait plus à l'habitude qu'a l'intérêt. Il faudrait jouer relativement serré, éveiller une once de passion dans cette tête calme.

"Je suis Zénore, seigneur de Nadân. Pour vous servir" dit-il en s'inclinant légèrement.

« Ce que je viens vous proposer, seigneur, c'est une alliance... Ou plutôt, non, une sorte de fusion » le terme ne jouirait peut-être pas d'un écho particulier dans les esprits de l'assemblée, mais il avait le mérite de parfaitement définir ce que pensait Zénore. Oui, une fusion, chaque cité abandonnant son indépendance pour ne former qu'un seul état, ne vivre que sous une seule bannière.
« Je ne vous propose pas d'entrer sous la tutelle de Navdân, je ne me propose pas d'entrer sous la tutelle de Szrel-Kain, je ne veux pas qu'un Rhûnien soit le vassal d'un autre. Non, ce que je vous définit là, c'est une union parfaite, un indéfectible mariage entre nos cités où chaque membre du couple est l'égal de l'autre. En fait, il ne serait même plus question d'égalité, les deux peuples n'en formant plus qu'un... »

Peut-être paraîtrait-il un peu entreprenant, mais il était sûr que sa proposition n'en avait pas moins de charme. Si le vieux sire aimait son peuple, il accepterait sans doute pour son bien, s'il aimait son pouvoir, il accepterait pour un trône bien plus grand que le sien. La neutralité avait peut-être du bon à ses yeux, mais Zénore l'Avisé, comme il aimait à s'appeler quand il prenait certaines précautions, savait. Oui, il savait que les elfes lorgnaient drôlement sur le Dorwinion. Uldonawan subissait à ce moment même leurs assauts, ou était-elle déjà tombée ? Quoiqu'il puisse se passer là-bas, Szrel-Kain ne pourrait rester seule longtemps, au risque d'être dévorée par les gens de l'Ouest, ou du Nord aussi. Loin était l'époque où le Rhûn pouvait pleinement consommer sa position excentrée, loin de tout...

[Nom du messager ? Il le connaît pas déjà, le nom de mon seigneur ? J'éditerai quand tu auras éclairé ma lanterne.
Edit : s'bon, j'ai édité mon message d'avant.]


Dubitatif... C'était prévisible, les vieux solitaires étaient souvent très fiers de leur indépendance millénaire. Mais qu'avait-il à perdre dans tout cela ? Une cité faiblarde, certes, mais toujours une cité de plus. Comme disait Zénore quand il se prenait à aimer le bon sens populaire, deux valent mieux qu'un. Mais si l'un des deux est "faiblard". Il valait mieux passer sur le qualificatif peu flatteur, au risque de froisser quelqu'un.

"Vous ne voyez nullement l'intérêt ? Allons, Navdân peut bien être faiblarde, elle a tout à vous apporter, comme vous avez tout à nous apporter. Il n'est pas question qu'une ville soutienne l'autre, que l'une soit la sangsue de l'autre et qu'elle absorbe sa puissance. Il n'y aura qu'un royaume qui croîtra indéfiniment, nous avons tout à y gagner.
Nos deux peuples accéderaient à une puissance qu'ils ne pourraient jamais espérer atteindre seuls, aussi avisés que soient leurs seigneurs.

Pour ce qui est de la souveraineté de cet état, soyez sûr que je ne m'arrogerai pas le plein pouvoir. Tout deux pouvons diriger ensemble nos deux villes..."

Il semblait avoir appuyé au bon endroit, et il en était content. Au moins le seigneur de la ville daignait-il lui prêter attention à présent. Zénore avait l'initiative, et il lui fallait en profiter, toute occasion gâchée serait une chance en moins de réussir. Il jeta un bref coup d'œil à tous ces ministres stupéfaits, oui, c'était eux la solution.

"Oui, c'est cela. Le pouvoir partagé équitablement. Et si jamais il devait y avoir désaccord dans cette entente, les ministres des deux villes pourraient intervenir.
Ils ne sont pas là où ils sont pour rien, et il serait criminel de ne pas user de leurs compétences. Ainsi seraient-ils là pour trancher pertinemment."

Que toutes ces sommités soient avec lui, et Zénore serait un homme heureux. Il leur offrait, en plus du pouvoir de conseiller, celui de décider. Il ne tenait qu'à leur seigneur et maître de choisir, et il fallait qu'il soit convaincu. Que ce soit par le sire de Navdân ou par ses ministres, il le fallait...

Voilà que le seigneur était captivé, il pouvait aussi être méfiant, hostile, moqueur, il n'en était pas moins captivé. Zénore avait harponné son attention et la tirait tant bien que mal vers son navire. Il faudrait tout de même donner encore un peu de sa sueur, tout n'était pas joué.

"Alors, je crains qu'à ce moment il ne faille faire des concessions. Mais, pourquoi y aurait-il désaccord si nous poursuivons le même but ? Enfin, je ne connais toujours pas votre sentiment quant à ma... proposition."

L'assistance se mettait à présent aux messes basses. Bon ou mauvais signe, Zénore avait son petit avis sur la question, mais il préférait ne pas trop s'enthousiasmer.

Voilà qu'à présent il se faisait brocarder. Le seigneur de Szrel Kain n'était pas du genre à respecter ses hôtes, mais on allait pas s'offusquer pour si peu. Il était méfiant, il avait peur de perdre son pouvoir, et de finalement tomber dans l'ombre. Il fallait l'appâter, jouer du grandiose, lui faire miroiter tout ce qu'il pouvait espérer, balayer ses doutes. Il n'y avait pas trente-six solutions, et la seule qui existe n'était pas des plus confortables.

"Vous avez peur de perdre votre autorité ? Allons, vous ne pouvez qu'en gagner. Vous serez peut-être même la seule tête pensante, puisque je vois que vos ministres sont plus nombreux les miens, n'importe quel vote tournerait en votre faveur.
Et je crois que les avantages pour votre village sont clairs, que vos gens meurent de faim, et l'autre partie du royaume leur viendra en aide, aussi faiblarde soit-elle. Qu'ils manquent de quoi que ce soit, et Navdân ne manquera pas de servir l'intérêt commun.
Monseigneur, je ne veux que le bien de nos peuples et de Rhûn tout entier, et si pour le bien de Rhûn je dois faire des concessions, alors j'en ferai. Dites-moi, selon vous, quelle situation serait le plus à votre avantage dans le cas d'une telle union"

Décidément, ce type là était vraiment obtus. Une vraie tête de pioche. Il s'accrochait comme un rat à son bateau sur la puissance de son village. Szrel-Kain était peut-être un patelin prospère, mais jamais il ne pourrait résister à quoi que ce soit d'un tant soit peu décidé. Enfin, il ne plierait peut-être jamais, Zénore commençait à le songer sérieusement. Mais il ne pouvait se permettre un quelconque faux-pas, l'enjeu était trop grand.

"L'avantage est net, vous pouvez régner sur deux villes plutôt que sur une. Pour ma part, n'ayant aucun ministre, mon influence s'étiolera vite, et quand je ne serai plus, car cela arrivera bien un jour, qui se souviendra de moi ? Comme celui qui aura, sa vie durant, préparé Navdân à recevoir un nouveau souverain ?
Partageons le pouvoir, et vous êtes sûr que vos enfants, ou peut-être même vous, seront les maîtres de toute cette partie du Dorwinion."

Il utilisait à présent ses dernières munitions, la séduction éhontée. Bientôt il n'y aurait plus rien d'autre à faire que partir, croître, se renforcer et revenir à la charge. Alors peut-être des légions entières derrière les mots pourraient faire ployer cet homme...

Serait-ce la fin ? Méfiance, cet homme était assez fourbe pour le leurrer, l'amener à sourire, babiller, pour mieux l'humilier. Zénore se détendit légèrement, prenant garde à ne rien laisser paraître. Rester droit, surtout, quant à rester digne, ce serait grotesque, il n'y avait plus de dignité d'aucune sorte qui tienne.
Il jeta un coup d'œil au scribe qui arrivait, fébrile, servile, l'image même du serviteur dévoué et craintif. Une vieille barbe rongeait son visage cireux, et il n'y avait bien que sa main tavelée pour ne pas trembloter, une constante du métier.

"C'est exactement cela. Disons que ce règne bipartite sera une étape vers la souveraineté unique.
Votre seule lignée serait dépositaire du trône, en vertu de mon titre, je serais tout de même parrain de votre descendance.
Pour ce qui est d'éventuels différends, vos seuls ministres trancheront selon leur bon sens, et en toute équité."

Foutaises que tout cela, il s'empressera de tenir ses ministres pour que toujours ils se rangent de son côté, il n'est pas totalement idiot...

"Entendons nous bien sûr l'influence de ce trône, celui qui y siègera sera le maître de Navdân, de Szrel-Kain et de leurs habitants.
Autre chose, en gage de cette union, votre aîné se mariera à ma première fille. Je suis sûr qu'il la trouvera à son goût.
Si cela vous convient, alors votre scribe pourra immortaliser cet accord"

C'était bon, la bataille était finie. Peut-être devrait t-elle reprendre un jour, mais pour le moment, il n'y avait plus aucun tumulte dans la grande salle. Le texte paraissait convenable à Zénore. Ocardinim de Szrel-Kain ne s'accordait pas quelque privilège par une fumeuse disposition de mots, il acceptait le mariage, l'acte de parrainage serait scellé plus tard, et tout allait pour le mieux.
Il observa le scribe écrire aisément, sa main courait sur le parchemin avec une vivacité qu'on ne lui soupçonnait pas, comme si accomplir la tâche qui lui était dévolue le rajeunissait, apaisait ses souffrances de vieille carne. Quand il mit le point final, Zénore lui demanda la feuille, lut et acquiesça.

"Cela me semble convenable..." il leva le chef, scruta la salle, trouva un soldat "pourriez vous me confier une dague"

Le gonze s'exécuta, et Zénore le Puissant, comme aimait à s'appeler celui-ci quand il faisait quelque chose de remarquable, parapha par l'encre et le sang.
Il tendit l'acte et l'arme à son futur collègue afin que celui-ci appose à son tour la signature.

"Bien, je crois que le pacte est scellé, monseigneur."

[Pourriture ]

Ocardinim le félon, voilà ce qu'il était. Mais le pacte parlait bien d'un aîné de Szrel-Kain, et non d'une aînée. Et Zénore n'avait, pour sa part, pas d'aîné. Il ne pouvait peut être pas respecter le contrat, mais il pouvait toujours le rompre... Si tôt... Et ce ne serait pas une mince à faire.

"Nous parlions bien d'un aîné, et donc votre fille ne sera pas sur le trône. Vous allez bien sûr en appeler à vos ministres, mais il ne s'agit pas là d'un désaccord, mais bien d'un contrat caduc. Il n'y aura pas de royaume sans mariage. Et pas de mariage sans aîné.
Monseigneur, je crains qu'il incombera aux dieux de vous maudire."

Son adversaire était des plus fourbes, et il allait bien faire intervenir sa garde personnelle. Tant pis, Zénore le Baisé, comme il aimait à s'appeler quand il échouait quelque part, pouvait bien prendre ce risque.

Mais de quoi parlez vous ???
Répondit Ocardinim en haussant un sourcil.
Mon ainé épousera votre fille comme prévu... Je ne vous ai pas dit que j'avais trois filles et deux fils ???
Ecufaudra est la plus grande des filles et la plus apte à régner. Mon Fils doit se trouver à la bibliothèque, c'est un petit génie, mais il n'est pas intéressé au trône, il préfère s'occuper de la gestion, c'est pourquoi, je compte bientôt lui faire passer des teste pour qu'il devienne ministre...
Il vous plaira surement.

Se tournant vers un soldat, Va chercher Solorams
Puis regardant à nouveau Zénore, le contrat n'est pas "caduc" puisque votre fille épousera bien mon fils, quand nous serons mort, tout les deux et gouterons à la paix, mon fils et votre fille pourront gérer Navdân pour ma fille.

Je suis content, c'est une belle journée...



Et pour cet or, quand pourra-t-il être livré ???



[HRP]
Tel est pris qui croyait prendre ^^

Vite, une petite courbette pour faire passer la pilule. Oui, le trésor serait touché par cette demande, mais bien le trésor des deux villes. N'avaient-elles pas unis leurs gouvernants ? Il en était de même pour les coffres, les gens, l'eau, le pain, et tout ce qui pouvait se trouver sur ces terres. Mais la première dépense concernerait Szrel-Kain. Tant pis.

"Je me suis quelque peu emporté. Mais, comprenez bien qu'à présent nous partageons tout, et j'étais étonné que vous demandiez uniquement à Navdân de pourvoir à vos besoins. L'union de peuple se fait avec celle des liards. Mais, s'il le faut pour le bien de tous, le trésor commun donnera son puits Szrel-Kain."

Il règlerait son compte à cet Ocardinim plus tard, mieux valait le laisser savourer sa victoire, se contredire, paraître idiot. Quoique, il avait été vraiment idiot. Surtout lui asséner des coups de ravissement dans le cassis. Et puis, au bon moment, voir ce qu'il convenait de faire. Mais la chose ne serait pas simple, il y avait son laideron de fille à contourner...

Le sieur Ocardinim se faisait bien doux à présent, et ça ne plaisait guère à Zénore. Il se méfierait de tout émanant de cet homme à présent...

"Bien, alors nous pourrons incessamment sous peu mettre au point notre façon d'agir. Je vais faire envoyer un oiseau à Navdân pour qu'ils s'apprêtent à convoyer l'or. J'espère que ce premier échange sera suivi de nombreux autres, pour le bien du Dorwinion, et du Rhûn"

Trop jeune ? Ce garçon était tout à fait nubile, dans la force de l'âge. Que la gouvernance ne l'intéressât pas, c'était certes possible, mais que l'âge soit l'obstacle... Une nouvelle rouerie du bon seigneur. Il faudrait apprendre à surveiller cet "ami".

"Nous pourrons par la même occasion organiser le mariage, il faut qu'il soit grandiose et sans accrocs." conclut-il, puis, se tournant vers Solorams.

"Bonjour... je vois que vous avez apporté de la lecture. " Une sacrée flopée de livres qu'il avait le drôle. S'extirper de sa bibliothèque l'ennuyait-il tant que ça ?