"-Soldats ! Le Roi !"
Trois milliers de soldats s'agenouillent dans le camp. L'arrivée de Valindor n'avait pas été très prévu dans l'armée mais les soldats furent gonflés d'optimisme à la vue de leur seigneur. Ce fut quelques sentinelles qui virent un cavalier solitaire approchant d'eux à grande vitesse. Appelé en hâte, le chef de garde du camp fut des plus surpris lorsqu'il désavigea le nouvel arrivant. Il s'agenouilla en bafouillant des excuses pour avoir interpellé un peu familèrement le nouveau venu.
Il rentra ensuite ventre à terre dans le camp en lui même avant de lancer les mots précédents dans le camp. Les soldats cessèrent de s'entraîner ou de jouer aux dés, les palefreniers de panser les nombreuses montures, les officiers d'exposer un plan de bataille.
Valindor put remonter ainsi toute l'allée centrale du camp limitée par de nombreuses tentes. L'on voyait que les préparatifs de départ étaient déjà sérieusement engagés et que le départ était imminent pour l'affrontement.
L'état major accueillit le Roi avec tous les honneurs avant de l'inviter à se rafraichir. Dans le camp, les discussions allaient bon train. L'arrivée précipitée du roi gonfla le moral des hommes. Guidés par leur seigneur, la défaite pouvait-elle leur faire face ? Surtout avec une telle troupe ! Ces pillards allaient pâtir et subir le courroux de leur seigneur !
Ainsi, c'est plein d'entrain et confiant que les soldats levèrent le camp quelques heures plus tard, avec à leur tête leur seigneur.