3 Ennemis, 2 camps...

Fradouin avait donné des ordres clairs et précis. Malheureusement, sa voix était étouffée par le fracas des armes et la rage des combats et ses hommes ne purent entendre la mise en garde de leur capitaine.
Et il n'eut pas le temps de vérifier ce qu'il se passait qu'il combattait déjà d'autres fantassins.

Le combat contre les fantassins se terminait maintenant. Le nombre supérieur de deux fois des chevaliers et leurs aptitudes martiales ayant fait la différence. Les derniers qui tentaient de fuir vers les maisons étaient abattus. Seul Feaf, dont le visage s'était désagrégé au cours de la bataille rentra dans une maison où étaient postés les archers qui continuaient à éliminer les chevaliers.

Quand aux deux cavaleries, celle de Feaf fut réduite à néant. Plus aucun porteur de brassard n'était vivant. Mais une partie des autres chevaliers étaient aussi tombée sous les lames de la Tour de Garde. Il restait environ une dizaine d'ennemis et le millier de troupes arrivant se rapprochait de plus en plus.
Déjà, les archers stoppaient leur marche et encochaient une flèche.


Quand à Hadrol, lui et ses hommes entrèrent dans la ville. Tout en se hâtant, ils virent devant eux, les troupes de l'homme en rang, prêtes à se diriger en avant-garde. Et devant eux, l'homme qui se mit à ordonner le mouvement et à se diriger vers Hadrol pour parler.

- Général Hadrol! Nous avons environ deux régiments de fantassins et deux d'archers. La quinzaine de chevaliers que nous avons sont partis prévenir le groupe de mercenaires engagés et qui se tiennent prêt à venir à notre aide.

Avec eux, nous doublerons nos effectifs. De quoi éliminer les troupes de Feaf, mon opposant. J'espère que nous pourrons sauver vos chevaliers.

L'homme semblait toujours aussi sincère, mais un éclat de haine passa dans son regard quand il évoqua le nom de Feaf. Visiblement, un ennemi redoutable...

Quand aux mercenaires, ils déboulèrent dans une rue perpendiculaire à celle où se trouvaient les chevaliers de Fradouin. Ils y virent environ une quinzaine de chevaliers ennemis aux prises avec le triple de troupes de Minas Tirith. Plus loin, plus de trois cents chevaliers qui subissaient les tirs ennemis d'archers embusqués.
Mais sur leur gauche, ils purent voir deux régiments de fantassins et deux d'archers arriver sur eux. Mais ils remarquèrent que la moitié des hommes étaient des miliciens et qu'ils n'étaient pas si résolus que ça.

Une intrigue digne d'Amour, Gloire et Beauté, pensa un Rhunien sur la ville d'Eralor.

D'un mouvement latéral, Fradouin fit voler la tête du dernier fantassins s'opposant à lui, celle-ci retomba dans un bruit de métal, le casque y étant toujours accroché...
Il tourna la tête, le bras levé, prêt à affronter un nouvel adversaire, mais personne ne vint s'opposer à lui.
Fradouin regarda autour de lui, ses chevaliers achevaient les derniers fantassins, cette première menace était écartée. Il leva la tête vers les maisons, les archers y étaient toujours posté et l'un d'eux lui tira dessus, la flèche par chance glissa sur le haut de son casque et alla se ficher dans un mur derrière. Le capitaine leva immédiatement son bouclier et se cacha dessous, ce mouvement lui permit de voir Feaf qui se faufilait parmis les corps pour disparaître dans une maison occupée par des archers.
La colère de Fradouin refit surface, il baissa son bouclier et cria :

"Je veux dix hommes dans cette maison ! Capturez moi cette crevure de Feaf ! Et prenez le vivant !"

Immédiatement une dizaine de chevaliers mirent pieds à terre et se jettèrent à la suite de Feaf dans la maison, épée au clair...
Fradouin pris un instant pour analyser la situation, il fallait stopper les tirs ennemis mais s'il ordonnait à ses troupes d'investir les maisons, ils se feraient submerger par les troupes nouvellement arrivées... Une seule solution s'offrait à lui, il leva son épée... Et hurla :

"Celà suffit ! Arretez les combats ! Chevaliers de Minas Tirith, regroupez vous !"

Il fit une pause, pour voir si son ordre avait bien été entendu, puis pris une inspiration et cria à nouveau :

"Hommes d'Eralor ! Devez vous mourrir pour la cupidité et l'amition démesurée de ce traître de Feaf ? Alors que vous pourriez vivre libre et prospérer avec l'aide de la Tour Blanche ? Vous n'avez pas la moindre chance de victoire et on ne meurt pas en martyr pour un traître ! Déposons les armes et parlons ! Ce massacre est inutile !"

Ajoutant un effet théatral à la scène, les mercenaires Rhuniens arrivèrent au pas et se disposèrent tout autour des Chevaliers, arc tendu, prêts à tirer...

De son côté Hadrol venait de rejoindre les troupes de l'Homme, les fantassins et les rodeurs se mirent immédiatement en place derrière les unités d'Eralor.
Hadrol rejoint l'homme qui lui donnait ses propres instructions, il l'écouta et répondit :

"De mon côté mes propres mercenaires on dut faire la jonction avec les troupes de Fradouin, si celles-ci sont encore en vie... Mais Fradouin est un capitaine de cavalerie hors-pair, je pense qu'il saura se sortir de cette situation, celà fait parti de sa formation. Avec ce soutien d'archers ils pourront s'en sortir, j'en suis sur !

Quant à vos propres mercenaires, de quel type de troupes s'agit-il ?"

Puis voyant que les troupes de l'Homme commençaient à avancer, Hadrol fit un signe à ses propres soldats qui suivirent les unités alliées.

Fradouin donna des ordres et les troupes s'éxécutèrent. Dix hommes descendirent de leurs montures et, sous couvert de leurs boucliers, vinrent se poster aux portes de la maison où était entré Feaf. C'était en fait une auberge et elle avait moultes fenètres et deux larges portes.
Les hommes commencèrent à tenter d'enfoncer la porte. Mais celle-ci était fortement renforcée.

Les autres troupes stoppèrent le combat et les cavaliers qui étaient aux prises avec les autres cavaliers reculèrent sous les ordres de leur capitaine. L'un d'eux fut fauché par son adversaire, mais ses camarades écoutèrent les ordres au lieu de chercher vengeance.

Puis, ajoutant à la situation, les archers montés vinrent se joindre aux troupes de Fradouin.
Malheureusement, son acte ne fut pas vraiment récompensé et les archers embusqués dans les maisons continuaient de tirer vers les chevaliers qui se protégeaient comme ils le pouvaient. Quand aux archers montés, ils commençaient à subir les tirs et n'avaient pas de boucliers pour se prémunir des tirs et les chevaux étaient dépourvus de carapaçons.

Mais les archers qui étaient venus en renforts ne tirèrent pas. Pas plus que les fantassins ou les chevaliers ne chargèrent. On entendait plusieurs murmures qui semblaient venir d'eux, mais quelque chose semblait les retenir.


Hadrol lui, continuait d'avancer avec ses troupes et l'homme. Leur conversation continuant.

- Quant à vos propres mercenaires, de quel type de troupes s'agit-il ?

- Il s'agit de rôdeurs. Nous avons loué leurs services alors qu'ils campaient non loin de la ville.
En espérant qu'ils ne soient pas allés rejoindre ce fourbe de Feaf! D'ailleurs, je dois vous prévenir : il existe un troisième camp qui ne sait pas à qui se rallier. Il est possible qu'il ait été en renfort de Feaf. Il faut nous hater pour éviter un massacre!

Devant, on vit apparaitre la quinzaine de chevaliers et les rôdeurs. Ils étaient postés sur les côtés de la rue de manière à se joindre au groupe quand celui passerait à leur portée.

Les dix chevaliers continuèrent de s'acharner contre la porte de l'auberge, l'un d'eux ayant glissé son épée dans la jointure pour en faire sauter le verrou.
Fradouin pensait que tous les ennemis s'arrêteraient, mais les archers postés dans les maisons continurèrent de faire feu, il se tourna donc vers les mercenaires et leur dit :

" Eliminez moi tout les archers qui pointeront leurs nez à ces maudites fenêtres ! Si ils ne veulent pas se rendre alors ils mourront !"

Les Archers-Montés prirent donc les archers ennemis pour cible, et près de 200 flèches s'envolèrent vers les ouvertures où ceux-ci se cachaient...
Puis Fradouin se tourna vers ses propres chevaliers qui s'étaient regroupés autour de lui :

"Investissez les maisons occupées par les archers ennemis, pas plus de 10 chevaliers par maison, ne faites pas de quartiers s'ils vous résistent, mais faites prisonniers ceux qui se rendent !"

Les chevaliers l'écoutèrent, tentant d'entrer dans les maisons par groupes de 8 à 10. Le reste de la cavalerie faisait toujours face au millier de soldats qui s'était arrêté, bien que certains archers avaient toujours leurs flèches encochées, prêts à faire feu sur la cavalerie de la Tour Blanche...
Fradouin fit avancer son cheval d'un ou deux mètres et regarda les hommes face à lui, ils n'avaient pas l'air résolu à attaquer, mais nul doute qu'ils répondraient à toute menace... Ce devait être la milice de la ville, des hommes aimant assez leur cité pour se battre pour elle, mais sans grande expérience militaire...

"Soldats d'Eralor... Les hommes du traître Feaf seront bientôts arrêtés et exécutés pour certains d'entre eux, les autres devont répondre de leurs actes lors d'un jugement qui aura lieu à la fin de cette bataille.

Feaf est perdu, dans quelques minutes mes hommes l'arrêteront, il sera executé, n'en faites pas de même, c'était un homme perfide et avide de pouvoir, une fois installé à la tête de cette ville il vous aurais réduit à un équivalent de l'esclavage ! Arrêtons les combats et discutons, plus de 3500 soldats devraient arriver par le nord de la ville, si vous combattez vous serez écrasés... Et vous n'assisterez pas a l'ère de prospérité de votre ville... Soyez rationels et déposez les armes."

A ce moment, le chef des mercenaires Rhuniens s'avança près de lui et lui dit quelques mots, Fradouin le remercia d'un signe de tête et regarda a nouveau les hommes qui lui faisait face :

"Je viens d'apprendre que mon général, Hadrol, à conclu une alliance avec le clan s'opposant à Feaf, ce sont surement d'honnêtes gens puisqu'ils luttaient contre ce traître... Voilà donc une information qui devrait vous décider, vous ne serez pas jugés pour votre collaboration avec Feaf si vous déposez les armes immédiatement, je vous en donne ma parole !"

A présent, la réaction des soldats allait avoir lieu, Fradouin était tendu et prêt à sonner la charge avec les quelques chevaliers qui lui restait, mais il espérait de tout son coeur qu'il n'en aurait pas besoin, car quelque chose lui disait qu'il ne survivrait pas à cet affrontement... Pas avant que les troupes d'Hadrol arrivent...


Et justement les troupes du général de Minas Tirith se rapprochaient, ils venaient de rejoindre les mercenaires Rôdeurs et faisaient routes vers le lieu de l'embuscade, mais il restait encore du chemin, et Hadrol espérait qu'ils arriveraient à temps... Le troisème camp dont parlait l'Homme l'avait inquiété, si Feaf était un beau-parleur comme le disait son allié, il y'avait de fortes chances qu'il ai réussi à rallier les indécis à sa cause... Toujours avançant il se tourna vers l'Homme et lui dit :

"Dites à vos mercenaires de rejoindre mes Rôdeurs, en cas de combat mes Fantassins iront au corps à corps tandis qu'ils les couvreront et les renforceront si besoin est !"

Alors que le verrou sautait deux chevaliers tentèrent de forcer la porte d'un coup d'épaule, sans succès... Ils se tournèrent vers Fradouin et l'appelèrent, lui faisant comprendre qu'il n'y avait pas moyen de forcer la porte. Dans un enchainement de signes manuels et silencieux, Fradouin leur fit comprendre le trouver une autre entrée. Cinq d'entre eux commençèrent à chercher une autre issue, tandis que les autres gardaient toujours la porte principale....

Pendant ce temps les autres chevaliers descendus de leurs montures pour investir les maisons arrivèrent aux pieds de celles-ci et commençèrent à essayer d'y entrer, faisant attention à ne pas se faire surprendre par des soldats cachés à l'intérieur...

Face à Fradouin, les soldats n'avaient toujours pas bougés, mais l'idée d'affronter la cavalerie de Fradouin qui avait défait Feaf et les soldats d'Hadrol arrivant pas derrière ne les enchantaient guerre... En tout cas il ne semblait y avoir aucun leader parmis eux, car personne ne pris la parole pour parlementer avec Fradouin... Ce dernier regarda la masse de soldats dont la plupart semblaient être des miliciens, équipés et armés à la va-vite :

"Y'a-t-il quelqu'un parmis vous qui accèpte d'être votre porte-parole ? Vous avez choisi la bonne solution en ne portant pas les armes contre nous, à présent nous pouvons discuter, les hommes de Feaf ne tiendront plus longtemps mais il me faut des volontaires pour discuter avec mon général et son allié !"

Derrière lui, les mercenaires tentaient toujours d'éliminer les archers ennemis, tandis que les chevaliers encore montés se protégeaient du mieux qu'ils le pouvaient et que certains tentaient d'aider quelques uns de leurs camarades blessés...



Hadrol eut l'impression, en voyant les rôdeurs mercenaires rejoindre ses rangs, qu'ils n'étaient pas aussi nombreux que l'avait annoncé l'Homme, encore une fois il se tourna vers lui et lui demanda :

"Pourquoi y'en a-t-il si peu ? Où sont les autres ?"

Et ne lui laissant pas encore le temps de répondre, il enchaîna :

"Et dans combien de temps environ serons nous sur les lieux du combat ?"

Les chevaliers s'acharnaient sur les portes par lesquelles les fantassins ennemis étaient pourtant sortis, mais certains d'entre eux finirent par s'emporter et tentèrent de passer par les fenêtres que les fantassins avaient faites exploser dans leurs sortie. Soudain une voix se fit entendre par l'une des fenêtres, exhortant les troupes de la ville à attaquer celles de Minas Tirith... Fradouin regarda la fenêtre d'où venait la voix, puis regarda les mercenaires Rhûniens :

"Faites le sortir de cette maison..."

Imédiatement une dizaine de flèches enflammées s'envollèrent vers l'encadrure de la fenêtre ouverte... Tandis que les autres continuaient de s'appliquer pour éliminer les archers ennemis...

*Ce Feaf est trop lâche pour affronter les flammes, il sortira bien rapidement...*

Puis il se tourna vers les hommes immobiles face à lui et laissa le silence s'installer avant de reprendre :

"Allez vous écouter un homme qui se cache ? Qui vous envoie à la mort tandis que lui se terre sous un lit ? Il nous traîte de lâches, mais n'est-ce pas lui qui nous à promis une alliance avant de nous trahir en nous tendant une embuscade ? Et pour quoi ? Pas pour sauver sa ville ! Non ! Mais pour prendre le pouvoir et vous contrôler comme des pions ! Ce n'est pas ce que Minas Tirith vous offre, nous vous offrons la prospérité, la sécurité et une vie longue avec vos familles ! Tout ce qu'il vous offre, c'est la mort... Ne l'écoutez pas soldats d'Eralor !"

Il fit une pause et tendit l'oreille, un léger roulement de tonnerre se faisait entendre, de plus en plus fort...

"Ecoutez ! N'entendez vous pas les soldats arriver dans votre dos au pas de course ? Il seront bientôt près 4000 à vous tomber dessus si vous écoutez Feaf ! Ne gaspillez pas vos vie, il vous reste tant à faire ! Soyez rationnels, choisissez de vivre !"


Alors que l'Homme lui répondait, Hadrol en tête de son armée s'engagea dans le virage que venais de le virage mentionné par l'homme, il déboucha sur la grande rue où se trouvait tout les soldats, les neutres et ceux de Fradouin, toute l'armée le suivit dans un tonnerre bruit de pas. Une fois que tous furent passés, voyant qu'il n'y avait pas de combats, Hadrol leva le bras et l'armée s'arrêta, Hadrol ne dit rien, essayant de comprendre la situation. Au moins Fradouin était vivant, et avec quelques centaines de Chevaliers, il tenait tête à plus d'un millier de soldats...

[HRP]
Pas facile de s'y mettre ici...
Désolé si je me trompe, n'hésite pas à me le faire savoir.


[RP]



Les soldats hésitaient, il ne savaient que faire, tous se regardaient, soudain, deux d'entre eux partirent rapidement comme si ils étaient envoyé par les autres aux nouvelles ailleurs dans la ville.
Ils s'arrêtèrent devant l'armée qui arrivait.



Les cavaliers tentaient de forcer portes et fenêtres sous une pluie de flèches.
Un ou deux arrivèrent à passer par les fenêtres, un se retrouva transpercer avant d'être de l'autre côté bloquant le passage, un autre entra et se fit tuer sur le champ...
Pourtant la porte commençait à céder...

[Pfiou vraiment désolé du retard...]

Hadrol s'arrêta face à l'armée qui le séparait de Fradouin, les hommes la composant semblaient ébahis par cette arrivée en force du général Gondorien et de son armée, et encore plus de trouver parmis eux des troupes d'Eralor. Fradouin était en face et venait de prendre compte de la présence de son général, celà le galvanisa et il reprit la parole :

"Vous voyez soldats d'Eralor, voici les troupes dont je vous parlais, pensez vous que celà vaille la peine de vous faire massacrer pour la seule soif de pouvoir de Feaf ? Dans quelques minutes il sera pris par mes hommes et par ceux du général Hadrol, vous n'avez plus aucune raison de vous battre ! Rejoignez nous et commençons à parlementer !"

Pendant ce temps les une cinquentaine de chevaliers descendirent de leurs montures pour aller prêter main fortes aux autres, les troupes d'Hadrol ayant fait basculer la balance de leur côté, ils pouvaient se permettre de dégarnir leurs troupes...

Les chevaliers , boucliers dressés devant eux, entrèrent en trombe dans la maison, éliminant tout les archers et fantassins qui s'opposaient à eux. Ils furent une dizaine à s'introduire en force dans la maison où Feaf c'était réfugié et ils procédèrent méthodiquement au nettoyage du rez de chaussé avant de passer aux étages...

Dans la rue, les Archers-Montés continuaient de tirer sur les archers qui montraient encore leurs têtes aux encablures des fenêtres, ils s'appliquaient sur chacun des tirs, préférant la précision au tir de masse.

Quant au devant des chevaliers, Fradouin s'y tenait toujours, faisant face à la petite armée trop peu décidée à les affronter maintenant qu'ils étaient encerclés. Il pouvait lire la peur dans certains regards, tandis que d'autres exprimaient le doute et certains, trop rares pour être menaçants, la colère... Il ne comprenait néanmoins pas pourquoi ces hommes hésitaient tant à déposer les armes devant toutes les promesses qu'il avait fait :

"Hommes d'Eralor, pourquoi hésitez vous ? Je ne suis pas un traître, si vous déposez les armes vous aurez la vie sauve et on construira pour vous un avenir meilleur ! Votre ville regorgera de biens et ne craindras plus d'attaque ! N'est-ce pas tout ce dont on peut rêver pour l'avenir de sa famille ? Une vie prospère et sereine ? Soyez raisonnables et laissez nous commencer les pourparlers."

De l'autre côté, Hadrol écouta Fradouin parler, il c'était vraiment trompé à son sujet, c'était un homme plus intelligent qu'il n'en donnait l'impression, et bon orateur par dessus le marché. Pour donner plus de puissance aux paroles de son capitaine, il reprit :

"Hommes d'Eralor ! Je suis Hadrol, général de cette armée ! Sachez que je n'ai jamais failli à mes promesses, et celles que vous a fait Fradouin, je vous les fait également ! Nous voulons mettre en place une nouvelle vie pour les habitants de cette ville, nous voulons la faire grandir et prospèrer ! Résister serait un sacrifice inutile, nous aurons besoin de vous pour construire cette ville, pour la peupler, pour y vivre ! Penser à vos familles et au bonheur qu'elles auront de vous retrouver vivant, annonciateur d'une nouvelle vie bien meilleure que celle que vous ave menés jusqu'ici ! Quand cette bataille sera finie ! Mon Seigneur, Regnak mettra en place un conseil d'urgence pour conférer à cette ville tout ce dont elle a besoin, un homme droit à sa tête et des caisses bien pleines ! L'homme que vous voyez à mes côtés et que vous connaissez surement, et celui que je recommanderais à mon suzerain, car j'ai une totale confiance en lui, en sa droiture et en son amour pour cette ville ! A présent, déposez les armes et retournez chez vous annoncer la nouvelle à vos familles."

Les paroles avaient eu l'effet désiré, les soldats d'Eralor déposaient enfin les armes où se tournaient vers les hommes de Feaf, une lueur meurtrière dans les yeux... Avisant ceci, Hadrol s'avança et leva son épée :

"Soldats, mes amis, mes frères ! Il est temps à présent de mettre fin aux agissements de Feaf et de ses partisans. Il est temps de faire entrer Eralor dans une nouvelle ère ! Mes amis ! A la prospérité de votre Cité ! Sus à Feaf et ses hommes !"

Il rabaissa son épée, et des centaines de fantassins se lancèrent au secours des chevaliers, entrant dans les maisons et tuant tout ceux qui s'opposaient à eux, faisant prisonnier les autres. Dans la maison où c'était réfugié Feaf, les sodats arrivèrent au deuxième étage, ceux qui avaient pu c'étaient mis un foulard sur le visage pour se protéger de la fumée, ils essayèrent de faire un maximum de prisonnier, espérant capturer Feaf vivant pour que les citoyens d'Eralor le jugent. La bataille se terminait... Une nouvelle vie commençait pour le peuple d'Eralor et les hommes de Minas Tirith et Osgiliath !

Les soldats envahissaient les maisons, remplaçant le chevaliers fatigués de combattre. Ceux-ci se replièrent sur la place, à l'abri des dernières flèches ils commencèrent à s'occuer de leurs camarades blessés et de leurs frères morts au combat..
Pendant ce temps, la coalition formée sur le moment par les troupes de Minas Tirith et celles d'Eralor "nettoyaient" les maisons une par une, soldats de deux villes bientôt soeurs, côte à côte, veillant déja les uns sur la vie des autres. Le rapprochement se ferait surement dans la meilleure des conditions possibles, les soldats ayant déja "adoptés" leurs nouveaux camarades.

La maison où se cachait Feaf fit l'objet de toute les attentions, les étages étaient nettoyés, et les soldats se mirent à sa recherche... Il serait pris d'une seconde à l'autre...

Hadrol fit un signe a Fradouin, celui-ci tallona son cheval et rejoint son général et l'homme, il les salua puis Hadrol pris la parole :

"Capitaine Fradouin ! Nous avons beaucoup à nous raconter, je ne sais pas bien ce qu'il c'est passé ici mais apparement vous vous en êtes sortis admirablement ! Cette bataille touche à sa fin, permettez moi de vous présenter notre allié d'aujourd'hui et notre frère de demain, Messire..."

Il fit une pause, se rendant d'un coup compte qu'il ne connaissait pas le nom de l'homme avec qui il parlait depuis le début et auprès de qui il avait porté les armes... Il se tourna vers lui et demanda :

"Mais au fait mon ami, quel est votre nom ?"

Hadrol retenu le poignet du dénomé James Brand alors que celui-ci allait se saisir de son épée pour achever le misérable traître qui gisait à ses pieds. Il regarda James dans les yeux et lui dit :

"Mon ami, cet homme sera jugé pour ses actes et puni en conséquence, soyez en assuré ! Ceux de ses hommes qui l'auront suivis jusqu'au bout également. Demandez à vos hommes de les balancer en prison jusqu'au jour de leur procès, et occupons nous à présent des morts et des blessés."

Il relacha lentement sa prise sur le poignet de James Brand et lui fit un sourire contrit :

"Je comprends votre haine, mais ne vous abaissez pas à une tel geste, la bataille est finie, il est à terre et sans arme, le code de la guerre veut qu'on le laisse en vie, le tuer maintenant serait un meurtre. Il ne mérite pas de vivre, mais son jugement en décidera. Soyez patient mon ami."

Il fit un geste aux soldats qui trainèrent un Feaf complètement sonné et la machoire pendante vers le groupe de prisonniers parmis lesquels ils le jettèrent sans ménagement. Hadrol se tourna vers Fradouin et l'autorisa a prendre la parole :

"Mon général, sire James Brand, comme vous l'avez compris ce traître m'as tendu une embuscade, nous nous en sommes sortis mais je crains d'avoir subit de lourdes pertes... Mes hommes ont commencés à compter nos morts, le rapport ne devrait pas tarder à arriver. Si vous le voulez bien je vais également faire parvenir une lettre a Regnak pour qu'il vienne à Eralor le plus rapidement possible. Ai-je votre congé général Hadrol ?"

Hadrol sourit et lui répondit :

"Vous l'avez, ainsi que mes félicitations pour votre bravoure et votre diplomatie !"

[Voilà, une lettre est partie, j'attends ton rapport des pertes et on commence le RP de dialogue ^^ Merci pour le RP dans cette bataille ^^]