Ambassade de Mistrand

L'homme du Mordor regarda le garde prendre le papier et aller l'amener à l'extérieur. Son expression faciale ne changea pas d'un centimètre à l'annonce de Naen. Il dit :

"Nous sommes déçu de voir que vous ne pouvez nous prêter la somme complète..."

Naen le fixa. L'homme parlait très lentement et très doucement, comme s'il réfléchissait à plusieurs choses à la fois. Il ajouta :

"Mais nous comprenons que vous ne pouvez faire mieux. Soyez certains que vous serez remboursés le plus tôt possible ! Nous allons maintenant partir vers notre cité avec l'or. Nous nous reverrons certainement, mon nom est Muryn. Au revoir."

L'homme salua Naen et se retourna. L'autre homme et les trois orques le suivirent alors qu'il emboitait le pas du garde qui tenait le papier.


[HRP] Merci Naen
Economie modifiée ^^[/HRP]

Citation :

Il vous faut signer quelques papier comme quoi vous nous engagez bien. Et
puis, nous pouvons bien discuter un peu... Quels sont vos projets...?
Vous avez fait appel à nos services et j'espère vous revoir bientôt
pour de nouveau mercenaire...

Je ne sais pas si vous avez soif, mais nous pouvons vous amenez une petite collation...

Ce n'est pas de refus, lui répondit-il nous avons fait un voyage extrèmement long et extrèmement fatiguant, alors il est vrai qu'un peu de détente ne serais pas de trop...

Par contre, je n'ai pas le droit de révéler grand chose sur nos projets, et le peut que je peux dire, ce n'est certainement pas à (il jaugea Cirné du regard) un gratte-papier chétif, qu'il incombe d'apprendre de pareilles informations.
Je ne parlerais de celà que devant le seigneur Naen en personne.

Finissant sur ces paroles tranchantes, il étouffa un baillement.

Trois formes sombres et crasseuses se présentèrent devant les portes du village de Mistrand. A leur teint cireux, leur visage balafré, leurs yeux globuleux et leurs dents noirs, on pouvait sans peine deviner que c'était des orques. Ils jetaient des regards furtifs à droite et à gauche, comme craignant une menace.

L'orque à la tête du groupe s'avança vers les portes et avisa un garde qui contrôlait les chariots entrant et sortant de la ville. Un tic lui fit pencher la tête avant qu'il ne commence, déversant son haleine putride dans la face du soldat.

"-Hum...Rhûnien, je viens en ces lieux par la volonté de mon seigneur et maître Eremûl, chef d'Erenthang, et souhaiterait m'entretenir avec les chefs de ce village en ma qualité d'émissaire."

L'orc suivit le garde et arriva enfin après un court trajet devant une belle bâtisse. Tout de même d'un autre style que les chaumières au murs de torchis troués d'Erenthang.

Une fois fouillé, et après avoir déposé son cimeterre, arme de facture grossière mais au combien mortelle, il fut conduit devant le seigneur des lieux.

L'orc scruta rapidement son interlocuteur et s'inclina de façon assez gauche, avant de commencer :

"-Je suis envoyé par Eremûl, seigneur d'Erenthang. Mais allons droit à ce qui m'amène : nous venons contracter un prêt ne vous déplaise. Si vous disposiez de 100 pièces d'or, cela ravirait mon seigneur..."

L'orque renifla mollement et bruyamment avant de reprendre :

"-De plus, il est sût en tout le Mordor que vous êtes une des puissances du Rhûn. Si ce n'est la puissance. Pourquoi ne pas raviver les relations qui liaient autrefois le Rhûn et le Mordor ? Notre union faisaient autrefois la ruine de nos adversaires. "

Se disant qu'il avait peut être parlé trop vite, il s'en excusa :

"-Veuillez me pardonner cette apparente rudeur et rapidité, mais nous autres orcs aimons allez directement au fond du sujet, et les palabres interminables des elfes ne sont pas de nos traditions."

L'orc se gratta la tête pour réfléchir. Cet humain parlait trop. C'était déjà assez difficile à comprendre alors en plus si il devait faire des choix. Ca lui donnait la migraine. Mais il ne se découragea pas et tenta de deviner ce que son maître aurait fait à sa place.

Il fixa Naen dans les yeux. Mais avec un regard de réflexion vague. Il avait presque envie de lui demander de l'aide. La réflexion n'était pas son truc.

Ce silence dura quelques secondes, et l'orc, tout penaud, finit par prendre une décision :

"-Heu...eh ben...je crois que cent pièces d'or nous conviendraient. Je crois que nous pourrons rembourser dans deux mois ne vous déplaise, et avec dix pièces d'or d'intérêt ainsi qu'une tonne de fer. Qu'en dites vous ?"


L'émissaire avait totalement oublié la question de l'alliance.

L'orc fut déstabilisé par la rapidité de réponse de l'humain. Mais qu'il allait vite ceux là ! Néanmoins, le pas des gardes avec le coffret remplis de pièces le calma un peu.

Il se leva et après s'être incliné respectueusement prit le coffret qui lui tendit un des gardes avant d'achever :

"-Nous apporterons donc du bois et 110 pièces d'or dans deux mois seigneur Naen, et sachez que nous ne seront pas en retard, votre argent vous reviendra à la date convenue."

L'orc se dit qu'il était temps pour lui de partir, et après une dernière courbette, s'en fut avec l'argent vers sa province.


HRp : Merci, économie modifiée

Voilà quelques semaines qu'Oron avait quitté Mistrand pour se rendre à Harlond, quand une petite troupe arriva à la ville de Naerin, à l'entrée de la ville ils furent arrêtés par les gardes et le cavalier de tête dit :

"Messieurs, nous venons de Minas Tirith, nous avons payé l'entraînement de deux unités d'archers montés il y'a plusieurs semaines de celà, nous venons les chercher."

L'homme en tête des cavaliers salua Kyrin à son arrivée et écouta sa réponse :

"Eh bien s'ils sont prêts vous m'en voyez ravis ! Si celà ne vous dérange pas, nous repartirons dès que les deux unités seront rassemblée, nous n'avons pas le temps de nous reposer. Je vous remercie grandement, vous ainsi que votre Seigneur Naerin. A bientôt !"

Et une heure après, les cavaliers partirent vers Minas Tirith, accompagnés des deux unités d'Archers Montés.

Un orc se présenta aux portes de la ville. Deux de ses congénères portaient un un coffre pesant derrière lui. L'émissaire s'approcha des gardes de la porte et dit en grognant :

"-B'jour, on n'apporte un remboursement. S'rez gentil de donner ça à vos chefs".

Et sans laisser au soldat le temps de répondre, il lui remit une bourse contenant 110 pièces d'or ainsi qu'une lourde caisse contenant une tonne de bois.

Les orcs s'en furent ensuite rapidement vers leur ville.

HRP : Economie modifiée

Les hommes receuillir le bois dans l'entrepot et amenerent l'or dans la salle du trésor fortement gardée...

[Michi à toi^^ éco modifié]

Les voyages entre Erenthang et Mistrand commençaient à ressembler de la routine pour l'émissaire qui traversait alors pour la troisième fois les mêmes contrées.

Après un voyage sans histoire, l'orc arriva enfin devant le village Rhûnien, qui
avait fière allure. Il contempla les toits du village du haut d'une éminence, et frappa ensuite les flancs de sa ouargue pour descendre vers la cité.

Arrivé devant, il se dénomma aux gardes de la porte, retenant sa monture surexcitée:

"-Salut ! Je viens de la part d'Erenthang ! Conduit moi à ton chef humain !"

Un geste du bras plus tard, l'orc reprit en levant les yeux aux ciels :

"-Ouais enfin bon que'qu'un qui puisse régler des affaires quoi !"

L'orc se rappella les paroles du garde. Il avait bien intendante ? Une femme ??!! Décidement, les hommes étaient réellement malades ! Confier des responsabilités à une femme, mais quelle idée saugrenue !

Finalement l'émissaire déposa son cimeterre, fort pratique en cas d'embuscade de bandits sur la route, et fuit conduit séant vers l'ambassade...

L'orc fut introduit dans le beau bâtiment, et après avoir traversé quelques couloirs éclairés à la torche, entra dans une pièce confortable.

Le garde qui l'avait accompagné referma la porte qui grinça sur ses gonds avant de se mettre en faction.

L'émissaire d'Erenthang jeta quelques coups d'oeils de part et d'autre. Hum, rien de suspect.

"Bonjour
Emissaire de Mordor. Que nous vaux cette visite? Etes vous venu voir
comment se portait vos troupes ou es pour une demande plus particuliere?"

La vile créature tourna ses yeux vers l'individu qui avait prononcé ses mots. Grognement. L'orc s'inclina de façon très formelle avant de reprendre :

"-Grumf. Apparemment vous n'avez pas du être prévenue mais nos troupes rentrent à leurs foyers. J'ai croisé la colonne pendant mon voyage."

Croisant les bras crânement, le diplomate continua :

"-Mon seigneur a besoin d'un peu d'or. Vingt cinq pièces pour être précis. Avez vous une telle somme ?"