Ambassade d'Annùminas (conquête de Caras Celairnen)

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L'ambassade était toute neuve car, après la prise d'Annùminas, Valindor avait donné l'ordre de réneuver chaque bâtiment n'étant pas jugé conforme aux règles de sécurité établies par Caras Celairnen.

Cette nouvelle ambassade était bien plus grande que celle de Celairnen et les bureaux, grâce aux différentes richesses trouvées dans le village, était luxueuses.

Mais comme à Celairnen, la sécurité était assurée par deux gardes postés en-bas des marches amenant dans l'ambassade. Contre la totalité de ses armes et la présentation de son nom, tout le monde pouvait pénétrer dans l'antre diplomatique d'Annùminas, reliée donc à Caras Celairnen, siège de Valindor.

C’est à la nuit tombée qu’un cavalier solitaire, tout de noir vêtu sur un superbe destrier de même couleur, arriva en vue de la cité d'Annuminas. Il semblait exténué, comme quelqu’un qui aurait voyagé sans répit sur des chemins périlleux, et son cheval accompli les derniers mètres avant la porte de la cité la langue pendante et le rythme chancelant. Le cavalier leva avec peine la tête, qu’on ne voyait qu’à moitié sous son capuchon plutôt ample, vers les gardes de la cité et se présenta :

Je suis Malice, héraut et serviteur assidu du seigneur Ézékiel de Litash. Ce dernier m’a chargé d’un message que je dois délivrer au seigneur Valindor en personne. Puis-je lui être présenté si ce dernier est encore en cette cité ? Les responsables de Caras Celairnen, d'où j'arrive, m'ont affirmés que leur seigneur se trouvait ici même.

Sur ce le mystérieux personnage enleva son capuchon et découvrit un visage agréable, quoique blème, sur lequel on pouvait sans peine distinguer les cernes d’une fatigue très importante. Il sourit timidement et se départit tranquillement de toutes ses armes avant de poser le pied à terre. Il savait très bien que les gens de son espèce étaient vue avec suspicion dans cette région de l'Eriador, aussi se montrait-il poli et aimable avec les gens qu'il rencontrait.

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Les gardes laissèrent entrer l'individu mais n'étaient pas rassurés... Trois gardes l'entourèrent et l'emmenèrent vers Valindor qui travaillait dans un petit bureau, au centre du village...

Un des gardes frappa et entra. Il ressortit quelques secondes plus tard et l'émissaire fut introduit dans le bureau, toujours entouré des gardes!

Valindor posa sa plume et le regarda l'air grave. Il dit ensuite:

Bienvenue, émissaire de Litash! Je suis surpris de vous trouver ici... Que puis-je faire pour vous que mon ami Darith n'ait pas pu faire à Caras Celairnen ?

Malice posa instinctivement le genou droit par terre et courba la tête dès qu'il apperçu le seigneur Valindor. Il attendit alors que celui parle avant de se relever, mimant l’étiquette et la coutume numénoréenne d’antan à la perfection. Il savait qu’il devait ainsi se conduire à chaque fois qu’il s’adressait à un seigneur de descendance numénoréenne, son maître était maniaque avec ces petits détails...

Désolé mais j'ai reçu l'ordre de ne m'entretenir qu'avec le seigneur de Caras Celairnen en personne. Votre représentant, ce Darith, me reçu avec grande amabilité mais mon maître n'ose s'entretenir de sujets aussi brûlants qu'avec les principaux concernés.

Malice se racla la gorge et récita de mémoire le message qu'il avait apprit par coeur avant son départ de Litash.

Mon maître, qui fut instruit dans les plus grandes bibliothèques d’Umbar et d’Annuminas, m’envoit pour vérifier certaines rumeures concernant votre prise de la cité d’Annuminas. On dit dans certains milieux bien informés que vous y auriez trouvé le fameux sceptre des rois d’Arnor, un objet oh combien ancien qui fut façonné par nos ancêtres communs. Une légende parle d’un souverain des numénoréens du nord qui brandirait un jour ce symbole et ferait l’union des numénoréens, qu’ils soient noirs ou dunedains, pour que ceux-ci retrouvent la gloire de leur empire submergé. Vous comprenez l’importance que mon maître accorde à cet objet et la peur qui l’habite à l’idée qu’il puisse tomber entre les mains d’un autre peuple que le nôtre. Si jamais vous possédez effectivement cet objet, sachez que le seigneur Ézékiel vous assure qu’il fera tout en son pouvoir pour que ce dernier reste en votre possession et ne tombe jamais entre les mains des elfes, des nains ou des forces sauroniques. Ils n’en seront jamais dignes et c’est notre responsabilité d’en protéger la possession pour notre propre race !

Cette dernière phrase fut dite sèchement, les dents sérées. Malice reprit cependant aussitôt son air agréable, comme pour chasser au loin ce court épisode de malveillance, et offrit à son interlocuteur l’un de ses plus beaux sourires..

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Valindor écouta attentivement les paroles de l'émissaire de Litash et réfléchis un moment avant de répondre. Il fixa l'émissaire droit dans les yeux et prit son souffle.

Vos propos font mention d'un fort engagement de votre part envers moi et mon peuple, si je possède cet objet... Vous seriez donc prêt à venir vous battre à mes côtés si besoin était ? Car je penses que ce n'est plus un secret, je possède effectivement le sceptre d'Annùminas... Seriez-vous prêts à venir nous prêter main forte en cas d'attaque sur une de mes cités, mettant en danger la sécurité du sceptre ?

Valindor était très étonné de voir à quel point un souverain d'Angmar pouvait être respectueux de certaines valeurs, trop souvent oubliées... En effet, l'enlèvement de son émissaire il y a de ça quelques mois l'avait refroidit de côtoyer des hommes d'Angmar. Mais ce souverain et son disciple lui laissait une bonne impression !

Que tout soit claire entre nos peuples seigneur. Nous avons à coeur que le sceptre reste entre les mains d'un descendant de Numénor, et si pour cela il faut mobiliser des troupes et prendre part à des combats pour qu'il ne tombe entre des mains peu dignes alors nous le ferons. Cependant nous n'accepterons aucunement d'êtres instrumentalisés pour vos guerres de conquête et ce n'est que dans l'éventualité où le sceptre serait en danger que nous nous porterions à votre secours.

Malice aborda ensuite un sujet plus délicat et son interlocuteur remarqua tout de suite son malaise.

Cependant sachez que le seigneur Ézékiel trouve dommage qu'un de nos parents soit si conciliant envers les elfes et il espère que cette amitié ne portera pas ombrage aux intérêts primordiaux de notre descendance commune. Que ce soit claire seigneur Valindor, mon maître se méfie des peuples qui prirent part à notre déclin, à savoir les Valars elfes et les suppôts de Sauron. Il ne peut qu'espérer qu'un jour les dunedains et les numénoréens noirs se donnent la main et reconstruisent leur puissance d'antan. Malheureusement ce ne sont pas tous les numénoréens noirs qui pensent ainsi, loin de là, et je ne peux qu'espérer que vous ne fassiez pas d'amalgame entre nous et eux car ces derniers sont corrompus par le grand oeil.

Malice avait tout dit et attendit la réponse de seigneur des lieux, prêt à poursuivre la discussion ou à prendre congé si ce dernier le voulait ainsi. Il espérait au moins s'être départit de cette réputation qui lui collait à la peau à chaque fois qu'il parcourait l'Arnor car il n'était pas aisé d'être étiqueté de numénoréen noir en ces contrées du nord-ouest.

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La nuit allait tombée et l'on pouvait apercevoir au loin une petite caravane composée d'une dizaine d'ânes et de quelques hommes. Ils arrivèrent juste à temps car quelques minutes de plus et les portes de la ville aurait été fermée pour la nuit.

Lorsqu'ils arrivèrent à portée de voix des gardes de l'entrée du village ils levèrent un bras en signe de salutation et arrêtèrent leurs pas. L'homme à la tête du convoi retira son capuchon et dévoila son visage.

Bonsoir messires, nous sommes une caravane de marchands en provenance d'Amon Algo et demandons à rencontrer le maître des lieux. Nous croyons que nous avons certaines choses qui pourraient l'intéresser, mais pour ce soir nous prendrons congé car notre route fut longue... Nous vous serions donc gré de nous conseiller un quelconque endroit pour reposer nos corps fatigués en attendant que votre suzerain puisse nous recevoir.

Pendant ce temps les autres hommes avaient distribué des herbes fraîches à leur bête pour leur signifier qu'ils étaient satisfait de leur travail et que le voyage tirait à sa fin pour aujourd'hui. Il ne restait plus qu'à suivre la recommendation des gardes et ils pourraient bientôt se repaître et dormir une bonne nuit de sommeil.

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@Ezekiel:

Valindor écouta calmement les paroles du hérault et lorsqu'il eut finit sa longue tirade il répondit:

Vous avez bien fait d'insister sur votre premier point! Mais dans ma tête il n'a jamais été question de vous dominer, contrôler ou même vassaliser! De plus, je n'ai pas soif de conquêtes! Je vais plutôt développer mes deux cités au maximum... Donc il n'y a aucune ambiguité à ce sujet!

Cependant, j'avoue que le deuxième point me chiffone un peu... Je ne vois pas en quoi votre différent avec les elfes doit avoir une influence avec moi... Depuis que je suis né, c'est le seul peuple que j'ai trouvé réellement digne de confiance!! S'ils ont fait quelque chose contre vous par le passé, je n'y peu rien... Mais les relations que je porte avec eux sont plus qu'amicales et elles ne changeront pas, sauf bien sûr s'ils s'avèrent avoir des intentions hostiles envers mon peuple...

Il attendit la réponse de l'émissaire en le fixant droit dans les yeux, comme pour lui montrer que son avis sur la queston était plus que pris!

@Mesyanos:

Le lendemain, un homme d'Annùminas vint chercher les hommes de Mesyanos afin de les amener devant un conseiller de Valindor. Celui-ci fit entrer dans son bureau le chef de cette petite troupe et attendit qu'il prit la parole... Pendant ce temps, il versa du thé dans deux tasses et en tendit une avec deux biscuits à son interlocuteur...

Nous n'avons aucune leçon à vous donnez en effet sur votre politique étrangère. Désolé si j'ai pu paraître intrusif dans des matières qui ne regarde que vous mais vous devez minimalement comprendre seigneur Valindor que si un jour l'Arnor est réunifié, sous le sceptre des rois d'Arnor, alors son positionnement idéologique impliquera tous les descendants numénoréens qui le composera... Bon, je pense que cette discussion demeurera stérile mais sâchez tout de même que le seigneur Ézékiel se considère comme le défenseur des marches Est de ce qui deviendra un jour le futur empire numénoréen de l'Arnor ! Je réitère une dernière fois notre offre d'une aide militaire en cas de péril sur le sceptre et je vous souhaite longue vie et toute la majesté et la gloire qu'un souverain tel que vous mérité.

Malice posa alors un genou par terre et courba sa tête en un geste de respect, toujours selon l'étiquette ayant eu cours dans l'ancienne Numénor. Cependant il releva la tête au dernier instant avant d'ajouter :

Serait-il possible avant de prendre congé de cette cité que je puisse jeter un oeil dans vos bibliothèques ? Elles sont tellement renommées et plusieurs écrits anciens qu'elles renferment éguisent ma curiosité.

Bien que Malice eu du revenir sans tarder vers l'est, une petite halte d'étude était beaucoup trop tentante.

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Un homme était venu chercher Juskalop et l'avait accompagné jusqu'à un émissaire de Valindor puisque ce dernier était très occupé à tisser des liens avec d'autres royaumes... On le fit entrer dans une petite pièce ou homme le regarda avant de lui remettre une petite tasse de thé accompagnée de deux gateaux anuminiens.

Je vous remercie de m'accorder cet entretien, dit Juskalop tout en prenant la soucoupe d'une main et posant l'autre sur l'anse qui était ornée de petites fioritures peintes en or semblait-il.

Je me nomme Juskalop et suis originaire du village d'Amon Algo...

Il s'arrêta puis en profita pour humer et gouter le thé que l'on venait de lui offrir. Se faisant il avait espérer que ce seigneur réagisse, ne serait-ce qu'un peu, a l'anonce du nom de son village natal, mais il n'en fut rien. Il reprit donc sans gêne;

Mon village a été fondé par les même pères Arnoriens qui ont construit Anuminas et je me réjouis toujours de voir comment ont évolués différemment tout ces peuples pourtant issus des mêmes souches.

Arborant un grand sourire et soulevant la tasse à la hauteur de sa tête;

Ma foi, ce thé est délicieux! Je vous en prendrais bien un tout petit peu pour tester le marché chez moi. Les gens en raffoleront, j'en suis certain, ajouta-t-il en envoyant un clin d'oeil à l'homme qui étais en face de lui.

Juskalop était un drole de bonhomme, son authenticité lui donnait des aptitiudes à la communication dans une mesure considérable. Cependant sa familiarité un peu trop désinhibée l'avait toujours empêcher d'atteindre le grade d'émissaire. Sa loyauté pour son peuple était grande et ainsi il parcourait les routes afin de tisser des liens commerciaux entre les royaumes avoisinants. C'était sa façon à lui de contribuer à son royaume et de construire la paix...

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@Ezekiel: Bien sûr, vous pouvez disposer! Pour la bibliothèque, vous y êtes comme chez vous... Cependant, des gardes seront à l'intérieur... C'est toujours comme ça... Même moi je peine à y accéder seul !

Puis il éclata de rire et permit à son interlocuteur de s'en aller...

@Mesyanos:

L'homme d'Annùminas sourit à l'émissaire d'Amon Algro ! Cet homme lui plaisait: spontané, bon vivant! Toutes les qualités requises pour être un homme agréable !

Puis il lui dit:

Bon, venons-en au faits... Que puis-je faire pour vous ?

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Mon noble seigneur, Mon maître aimerait réaliser des échanges commerciaux avec vous. Nous avons des chevaux d'une grande robustesse et du fer dont la pureté est assurée.

Juskalop appréciait lorsque deux hommes pouvaient en venir directement au fait. Cette franchise était, selon lui, la seule bonne manière de réaliser du commerce.

N'auriez-vous pas besoin de ressources?

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Valindor n'eut pas besoin de réfléchir pour répondre:

Désolé, mais vous vendez exactement ce que nous vendons... Nous ne cherchons que du bois...

Il avait l'air sincèrement désolé pour cet émissaire qui avait fait ce long chemin pour rien...

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Dans ce cas je crois bien pouvoir vous dénicher un peu de bois... donnez-moi in instant.

Juskalop sortit de sa poche un petit calepin tout déguelingué qui semblait avoir déjà parcouru plusieurs affaires précédemment. Il le feuilleta un peu puis releva la tête.

Je pourrais vous vendre 8 tonnes de bois mais je ne peux malheureusement pas vous faire un meilleur prix que 240 po pour le lot. C'est que nous ne disposons pas de reserves importantes de bois et que nous ne pouvons donc pas offrir un prix très compétitifs pour ce produit. Cependant la qualité est assuré, faisant un nouveaux clin d'oeil et rangeant son carnet d'inventaire.

Au même moment un pigeon messager portant une bague aux couleurs d'Amon Algo entra et vint se poser sur l'épaule de Juskalop. Il entrepris de défaire le petit parchemin ficellé autour de la patte de la bête en écoutant la réponse de l'autre.

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Valindor réfléchit cette fois avant de répondre.

Hmm le seul problème c'est que de si petites quantités ne m'intéressent pas... J'ai besoin d'un gros stock...

Puis, un pigeon vint à son tour se poser sur l'épaule de Valindor.
Ce dernier lit le message qui le contenait et lorsqu'il eut finit, il reprit:

Désolé cher ami mais un village vient de m'en proposer, en plus grande quantité, et contre des chevaux... Cela m'arrenge en tous points... Je ne peux donc pas accepter votre offre !

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Éléandoreïl, qui avait discuter quelques temps au part avant avec valindor dans la vieille bâtisse d'Annùnimas au sujet d'échanges commerciaux, c'était alors renseigner par pigeon voyageur au prés de Fennas Drùnin des possibilité de sa ville. Le pigeon était revenu avec une réponse positive.

Éléandoreïl c'était alors dirigé, désarmé, vers l'ambassade d'Annùnimas pour officialisé l'échange.

Les gardes de l'ambassade, qui connaissait maintenant Éléandoreïl, le fire quand même pacienter un instant car le seigneur Valindor était en entretien avec un émissaire.

Éléandoreïl attendit que cet entretien se termine.

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Le garde alla voir si Valindor était disponible, mais ce dernier lui répondit que non et que le Seigneur avait le choix de soit patienter jusqu'à ce qu'il ait fini ou alors de s'entretenir avec Mandrith, le responsable des ressources d'Annùminas...

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Le garde revint et annonçât à Éléandoreïl que Mandrith, responsable des ressources, pouvait le recevoir.

Éléandoreïl répondit au garde que si Valindor était d'accord alors pour lui c'était parfait, vu qu'il c'était déjà mis d'accord.
Éléandoreïl attendit donc que le garde le conduise vers Mandrith

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Éléandoreïl fut donc introduit dans le bureau dans Mandrith et ce dernier s'inclina devant le respectable Seigneur de Fennas Drunin.

Il prit la parole en premier:

Alors vous venez finaliser l'échange commercial ?

Tandis qu'il prononçait ces mots, il servit une tasse de thé et de délicieux biscuits à l'elfe...

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Juskalop lut le parchemin et relacha son attention de ce que lui disait Valindor. Son visage s'illumina... Il releva la tête puis dit avec un immense sourire;

Je crois que je doivent vous dire merci! Je viens d'obtenir une promotion! Et je crois bien que c'est grâce à vous! Je vous en remercie!

Puis son sourire tomba rapidement laissant apparaître un air grave!

On vient de me conférer autorité pour traiter des affaires d'État. Que voulez-vous? Pourquoi attaquez-vous Amon Losthoron? Ce village est voisin du notre et nous n'accepterons pas que vos armées attaquent ce village.

[HRP: au début c'était un conseiller de Valindor et maintenant c'est lui?]

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[merde, excuse-moi, je me suis brouté! Disons que c'est Valindor !]

Valindor le regarda d'un air sombre et lui dit:

Vos sources ne sont pas fiables... A l'heure qu'il est, nos troupes doivent se trouver aux portes d'Amon Algro... Et même si nous étions aux portes de Losthoron, je ne vois pas ce qui pourrait vous permettre d'affirmer que vous n'accepteriez pas ça... Vous ne le souhaiteriez peut-être pas mais vous n'auriez rien à voir dans le conflit... Mais peu importe... C'est un autre problème qui me préoccupe... Votre village affirme que c'est un de ses émissaires qui a déclaré des propos injurieux envers mon peuple et celui des elfes...

Mais moi j'ai la preuve que c'est votre seigneur lui-même qui est à l'origine de tout ça puisque je possède l'original de la lettre qu'il a envoyé au Seigneur Grishnouk... Donc en plus de vouloir m'attaquer, votre village veut me duper... Je crois vraiment qu'il veut votre mort mon ami... C'est vous envoyer au casse-pipe que de vous envoyer ici... Alors si vous souhaitez partir, allez dire à votre village que j'en ai assez de leurs mensonges et de leurs fourberies!!!

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[Pas de problèmes!^^]

Juskalop en tomba presque de sa chaise... comment se faisait-il que l'homme en face en sache plus que lui. Il avait pourtant reçu l'ordre d'investiguer sur l'attaque d'Amon Losthoron...

L'administration publique avait certainement ces limites et comme Juskalop venait tout juste d'entrer en poste comme émissaire, son nom n'avait pas encore été glissé dans la liste d'envoi prioritaires. De plus la suite des relations avec Valindor devait être reprise par l'un des membres du conseil en personne qui allait d'ailleurs probablement arriver très bientôt.

D'un coup il réalisa qu'il y avait beaucoup plus important que son orgueil personnel à ce que Valindor venait de déclarer. Ne venait-il pas tout juste de dire que la cible était en fait Amon Algo... Non, cela ne pouvait pas être possible.

Mais... mais... de quoi parlez-vous? L'émissaire... La lettre? Vous duper?

L'émissaire ne comprenais définitivement pas ce qui se passait...

Au même moment un homme à cheval arriva aux portes de Anuminas.

Je me nomme Malti et je suis ici pour prendre la relève de l'un de nos émissaires déjà présents pour s'entretenir avec votre seigneur. Je ne suis pas armé.

L'homme ouvrit son manteau pour bien démontrer qu'il n'avait pas d'armes

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Le nouvel homme fut introduit dans le bureau de Valindor après avoir subit une fouille sévère!

Valindor lui dit:

Alors... je vous écoute...

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Éléandoreïl saluat Mandrith et lui dit :

-Effectivemment je viens finalisé l'accord que nous avons passer plutôt avec mon ami et votre seigneur.. Valindor....
Si vous me permettez...dit-il en écartant une chaise située devant le bureau de Mandrith sur laquelle il s'assit...

- Donc si je me souvient bien nous nous étions mis d'accord pour que nous échangions 60 tonnes de mon meilleur bois pour 400 de vos chevaux et 15 tonnes de votre meilleur fer c'est bien cela ?

Il pris une gorgée du thé bien chaud. Le liquide diffusa sa chaleur à l'intérieur du corps d'Éléandoreïl qui apprécia fortemment.

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Malti fut amené immédiatement auprès de Valindor après avoir subie une fouille digne de ce nom. Ce dernier était justement en train de s'entretenir avec Juskalop. Il entra dans la pièce puis salua rapidement Juskalop avant de se retourner pour s'adresser à Valindor.

Messieurs l'heure est grave.

Seigneur Valindor, Je me nomme Malti et je fais partie du Conseil d'Amon Algo qui détient l'autorité complète et totale sur son royaume et son peuple. Je viens m'entretenir avec vous car j'ai des informations d'une grande importance à vous transmettre.

Il se retourna un bref instant vers Juskalop qui en profita pour prendre la parole...

Mais... mais qu'est-ce que tout cela? Et pourquoi ne m'avez-vous pas avi...

Malti, l'interrompant : Juskalop! Je vous en prie. Nous traiterons de cela plus tard. Vous avez fait un excellent travail et nous n'aurions pas pu tout vous expliquer par pigeon messager. Maintenant je vous en prie, taisez-vous et écouter.

Malti prit un air réellement dérangé à l'intention de Juskalop puis reprit auprès de Valindor.

Nous avons mis au grand jour un plan visant la prise du pouvoir d'Amon Algo et la prise de l'Arnor par la suite. Nous avons toutes les preuves nécéssaires pour démontrer la culpabilité dudit émissaire et sommes en recherche active afin de le retrouver. Il sera punit comme le mérite les traitres du peuple.

Nous n'avons jamais eu de visée sur vos terres, que cela soit bien clair.

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