En espérant que cela vous plaira ^^
__________________________________________________________________________________________________________________________Le seigneur Thorin, seigneur d'un royaume du Gondor était au banquet d'une fête pour son anniversaire. De nombreux convives étaient présents et la fête battait son plein. Le roi parlait avec ses sujets tout en mangeant les mets les plus raffinés raffiné des Terres du Milieu, mais surtout celui qu'il préférait parmi tous, du calamar frit qu'il faisait directement venir des mers du Sud.
-Mais c'est d'une bien belle robe que vous portez là, dame Elima. Dit le roi en souriant d'un air lubrique et dévorant le décolleté plongeant de la dite demoiselle.
-Oh, merci mon seigneur. Il est vrai que l'on dit le violine fort beau à porter. Répondit-elle le rouge aux joues d'être ainsi complimenté par le roi.
-Violine, j'aime beaucoup ce mot. Mais si nous allions continuer cette conversation plus loin du bruit de la foule.
Se mettant la main sur la bouche l'air confuse, la demoiselle répondit:
-Oh, j'en suis fort peiné, mais je crois que mon fiancé n'apprécierait pas de me voir partir avec un si bel homme que vous, mon seigneur.
-Et bien soit, si la discussion vous déplaît. Dit le roi offusqué.
-Oh, pardonnez-moi, je ne voulais pas vous...
-Non, je comprends. Maintenant partez de ma vue je vous prie. La coupa-t-il.
Le roi se tourna immédiatement vers une autre discussion, laissant cette femme qui s'était refusé à lui dans son dos. Au passage, il attrapa un nouveau calamar frit qu'il croqua avec énervement.
Le suzerain se réveilla le lendemain matin dans son lit et son regard se tourna vers la charmante concubine qu'il avait ramené avec lui. Cette dernière quittait la chambre à pas de loup, son mari risquant de ne pas avoir trop apprécié son escapade qui lui avait quand même valu de gagner quelques hectares de terre supplémentaire sur son voisin. Le roi aimait se montrer reconnaissant envers les femmes qui partageaient sa couche. En effet, il était loin d'être aussi beau que l'avait dit cette traînée qui avait osé refuser son invitation plus que claire. De seulement cinq pieds de haut, le roi en faisait trois de large et son visage en était tout boursouflé. La graisse semblait couler par les pores de sa peau et une odeur forte se dégageait en permanence de son corps et cela malgré la quantité astronomique de parfum qu'il s'aspergeait tous les jours. Cela expliquait qu'aucun roi n'avait encore jugé bon de marier leurs filles à lui malgré les terres dons il disposait.
-Tous des rapaces puant. Mes armées sont puissantes... Pourquoi ne me respect-il pas ! Arg...
Un violant mal de ventre frappa le suzerain qui se plia en deux dans son lit.
-J'ai dû trop abusé de calamars frits... Ou ils n'étaient pas frais ? Oh peu importe, je ferais fouetter tous les cuissot. Ça me distraira. Et puis cela va sans doute passer.
Mais les maux du roi ne firent qu'empirer au point de le clouer au lit sans qu'il puisse seulement bouger un bras sans être emporté par des douleurs au ventre. Les cuisiniers furent fouetté jusqu'à ce que le roi ne soit plus malade et périrent après quelques jours seulement. Déjà dix médecins étaient passés et aucun ne trouvait d'où venait la maladie et tous leurs traitements restaient sans effet et le roi les fit tous pendre pour trahison contre le royaume.
Puis un jour, un homme vint frapper à la porte du château et se dit médecin. Encapuchonné, il refusait de dévoiler son visage ce qui fâcha le roi puis, il le soigna des mots dont il souffrait en quelques jours seulement. Le roi en fut si heureux qu'il le couvrit d'or et le nomma médecin personnel.
Le temps passa sans que plus aucun incident ne viennent rompre l'harmonie du royaume puis le roi retomba malade à un point encore pire que la première fois. Alors, il rappela son médecin qui vint à son chevet.
-Il faut que vous me soigniez encore une fois. Je vous payerais tout autant et même plus. Dit le roi.
Alors, l'homme se pencha sur le lit du suzerain et lui fit boire un breuvage acre avant de lui répondre calmement.
-Mais pourquoi vous soignerais-je ? J'ai déjà tant d'or que je pourrais vivre sans besoin le restant de ma vie.
Le roi le regarda avec des yeux mêlant la haine et incompréhension.
-Je... je vous l'ordonne! Ou je vous reprendrais tout ce que je vous ai donné! Vous n'aurez plus rien, vous entendez! Plus rien!
-Mais voyons, vous m'avez déjà tout pris.
Alors, le médecin leva sa capuche, révélant un visage totalement détruit et au nez tranché.
-J'étais un jeune fermier quand vous avez délocalisé mon village pour construire votre palais. Nous gâchions votre vue et vous nous avez envoyé dans une zone si aride que rien n'a plus poussé dans nos champs. Puis des harads, dirigé par un sanguinaire colosse, sont venus dans mon village. Nous étions protégés par la distance autre fois, mais plus là où nous étions. Alors, ils nous ont massacrés jusqu'au dernier... Sauf moi, car j'étais le seul à avoir réussi à me défendre. Alors, ils me torturèrent pendant des jours avant de me laisser pour mort. Mais comme vous voyez, je suis encore vivant.
Il se stoppa pour regarder le roi qui tentait de parler sans pouvoir. Puis de bouger sans le moindre succès là non-plus. Il sourit de ses lèvres déchirées il y a bien longtemps maintenant.
-Je vois que le produit fait son effet. Vous ne pourrez plus bouger avant au moins deux semaines. C'est bien car vous n'en avez plus qu'une à vivre. Ah oui, je n'ai pas fini mon histoire. J'ai survécu, car un homme, un sage et bon homme, m'a sauvé. C'était un médecin, l'un des meilleurs et ma vie reprit doucement. Je revivais, vous m'entendez! Mais votre cruauté ne pouvait pas me laisser, elle me collait à la peau semble-t-il mon maître vint pour vous soigner. Malheureusement pour lui vous l'avez assassiné avant qu'il ne puisse se rendre compte que ses vieux yeux avaient confondu une plante avec une autre. La voix du jeune défiguré tremblait de rage contenue. Trop de gens sont morts par votre faute. Alors, je vous ai sauvé, car je savais que la potion de mon maître allait finir par faire quand même effet. Puis je vous ai subtilement fait consommer du germanium, c'est une pierre assez spéciale pour sa toxicité. Elle provoque, avec le temps et à de bonne dose, une maladie du rein fatal et incurable par contamination de tout le corps de vos propres déchets. Sans doute y a-t-il un remède, mais je m'assurerais que personne ne vous le donne.
Il remit sa capuche et quitta la pièce en intiment aux gardes qu'ils ne devaient laisser personne rentrer, car « le roi doit se reposer ». Et la semaine passa durant laquelle, le jeune homme s'occupa de continuer à donner à manger au roi avec toujours sa petite dose de poison qu'il ne prenait même plus la peine de dissimuler dans quoi que ce soit. Ainsi, le suzerain savait qu'il mangeait sa propre mort à chaque repas.
Puis vint le jour où le roi mourut. Le médecin sourit avant de s'asseoir sur le rebord de la fenêtre.
-Voilà, mère, père, frère, amis et gens de mon cher village. Je vais pouvoir vous rejoindre le coeur tranquille. Maître et femme, j'aurais respiré plus longtemps que tous ses chiens qui sont responsables de vos morts.
Et il se laissa tomber la tête la première. Ses derniers murmures avant que sa tête ne touche le sol furent « Enfin, douleur quitte mon corps »et son dernier regard se porta vers le Sud-Est.
Loin, loin, vraiment loin de là, dans un village du pays de Harad, tous les habitants étaient couchés au sol. On parla, là-bas, d'une pestilence soudaine qui aurait frappé tout le village avant de disparaître tout aussi rapidement. Le chef de ce village se nommait Blogor le Sanguinaire
__________________________________________________________________________________________________________________________A vous de jugez maintenant ^^
PS: Arthen:> Très bien comme texte
PS 2: Ça fait du bien de pouvoir écrire un petit rp