La Guerre Eclate en Arnor !

Sujet: Re: La Guerre Eclate en Arnor ! Sam 19 Sep 2009 - 21:03

La bataille continuait sur le même ton. Les tactiques de Riac étaient indignes d'Hommes de l'Ouest et son nom serait synonyme de noirceur et de vilénie. Alainor ferait tout pour s'en assurer. Il ordonna à son état major de sonner du cor, de manière à raffermir le coeur des soldats. Il rappela ensuite les cavaliers. Ils pourraient être utiles pour s'occuper des blessés, vu que la situation actuelle ne leur permettait pas de faire autre chose.

Au sol, des couloirs se dessinaient dans les rangs des soldats, aux abords des tours, pour permettre l'entrée des combattants dans les tours de sièges ou la sortie des blessés évacués du front. Les blessés étaient ensuite conduis hors de portée des éclats de tirs de trébuchets et bientôt, les cavaliers seraient postés autour pour les protéger de leurs boucliers.
Les archers continuaient de tirer vers le même endroit et les dunedains poursuivaient leur montée vers le mur extérieur pour aller balayer les défenses de la ville. La tête de pont, quoique sommaire, semblait marcher comme sur des roulettes.

Regardant ses hommes se porter à l'assaut de la cité ennemie, Alainor se décida à jouer un atout. Il envoya un de ses seconds mandater une équipe d'une centaine de dunedains pour une mission spéciale. L'on retira aussi une échelle du mur pour la leur confier. Quand les cavaliers arriveraient, sept cent cavaliers lourds se joindraient à eux et tous iraient, longeant le mur, vers la porte située à l'est de la ville (s'il y en avaient une). L'échelle permettrait aux dunedains de s'infiltrer et de l'ouvrir afin de faire entrer les cavaliers. Une mission risquée mais dont les risques étaient à la hauteur de ce qu'elle apporterait à l'armée en cas de réussite!

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Ainsi les ordres fûrent envoyé et une petite délégation parti en direction de l'hypothétique porte Est pour accomplir sa sombre mission.

Sur les murs, les Arnoriens de Nothros resistaient toujours, d'autant plus qu'ils venaient de perdre la totalitée des Escaliers et qu'ils pouvaient maintenant jouer à attendre calmement les assaillants en arc de cercle pour leur oposer le plus d'épée possible et que leur archers, continuaient de canarder l'escalier en continu.

Seul petit bémol, les archers de la Dâira n'Narîka eux aussi étaient en action et maintenant qu'ils n'étaient plus collés aux murs, certains commençaient à se transformer en pelotte d'épingle.

Pendant ce temps, les trébuchets tiraient toujours en visant le haut du mur pour, soit balayé les troupes, soit déchaussée les pierres du mur. A chaque coup de trébuchet, les Hommes présent sur le mur tremblaient ou tombaient, emporter par le roc qui venait de s'écraser parmis eux.

Prés de la porte, le feu était encore là mais faiblissant. Très ientôt des hommes pourraient passer sur les cotés en longeant le mur.

Sujet: Re: La Guerre Eclate en Arnor ! Dim 20 Sep 2009 - 9:03

Alainor regarda un instant ses soldats partir aussi discrètement que le pouvaient un millier d'hommes. Il espérait que ce plan marcherait. Sept cent cinquante cavaliers lourds étant à même de faire de nombreux dégâts dans les rangs ennemis. D'ailleurs, il était certain qu'il existait une porte ou une poterne dans les parages. Sinon, les cavaliers ennemis n'auraient pu sortir aussi rapidement de la ville de Nothros. Ou alors, cette armée aurait du se trouver hors de la ville avant la bataille, ce qu'il aurait vu de son ancienne position. Mais le fracas des armes et le bruit des impacts des trébuchets le sortirent de ses réflexions. Il reporta son attention sur le mur où les boulets ennemis continuaient de fuser, épaulés par 4'000 traits ennemis.

Il maintient ses ordres et consignes, le mur devant être pris aux plus vite. Les Dunedains étaient frais et disponibles. Ils devaient impérativement se porter au contact des poches de résistance ennemies, que ce soit au niveau des escaliers ou sur le mur même et les annihiler. L'ordre ennemi était, pour le mur, de se disposer en cercle convexe, de manière à pouvoir être plusieurs à affronter plusieurs ennemis. Futile idée quand on savait que seuls quatre hommes pouvaient tenir de front sur un tel mur... aussi, les dunedains ne devraient souffrir aucun contre temps pour éliminer des fantassins combattant depuis un moment déjà.
L'information de la prise totale des escaliers fini par arriver aux oreilles d'Alainor. Le général arnorien su rester calme et intégra la nouvelle avec modération. Les escaliers étaient pris certes, et le feu commençait à baisser, mais il ne fallait pas oublier que l'armée ennemie avait à la base environ 4'000 fantassins et qu'ils ne devaient pas en avoir éliminé plus d'un quart... Mais étant donné le peu d'information, Alainor ne parti dans aucun calcul et continua de donner des consignes, ordres, encouragements.

Voyant les blessés de plus en plus nombreux, il décida de frapper un grand coup. Les fantassins des murs devaient former à présent un seul cordon de sécurité et les autres devaient accourir aux escaliers, se protégeant de leur bouclier, pour parer autant que possible les traits ennemis. Ensuite, avec l'aide des dunedains arrivant continuellement, ils devaient se porter à l'assaut des archers. Ceux-ci devraient donc soit les viser en sachant qu'ils ne pourraient tous les tuer et finiraient écharpés, soit fuir, soit tirer sur le mur et finir encore une fois écharpé. Beaucoup de ses devraient logiquement perdre la vie, mais cela valait mieux que d'attendre la mort de tous. Aussi, les cors sonnèrent de cette mélodie si froide annonçant la mort et le combat. Cette mélodie qui, quelque soit la contrée, était sensiblement toujours la même. Glaçant les os des guerriers, elle retentit à mainte reprises, exhortant les hommes de la Dâira n'Narîka à charger ces malheureux archers...

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Les hommes envoyé à la porte Est tournèrent pour suivre les murs et ils disparurent à la vue de tous... Pendant ce temps, la bataille des murs faisaient rage. Les premières lignes étaient maintenant entièrement constitué de Dunedains maintenant et nombreux étaient les défenseurs de Nothros à tomber sous les coups. Malheureusement, comme à chaque fois, lorsque Nothros était mise à mal, une nouvelle ruse sortie du chapeau géant de Riac était découverte.

La ruse s'était profiler, doucement, mais sûrement aux yeux des Soldats. Car elle avait eveiller les soupsons dés sa préparation.
En effet, les Trébuchets s'étaient tuent... Durant un cours laps de temps certe, mais ils avaient arreter de tirer et de tuer. Tous regardaient les places fortes et virent les trébuchets se tourner lentement... Certains voyaient même sur les places les plus proches des hommes sur des espèces de Tour agitter des drapeaux de diverses couleurs.

Au bout d'un moment, tous firent feu. L'endroit à atteindre était étroit en lui même. Mais tout ce qu'il y avait autour n 'était qu'Enemi. Dix Rocs s'élevèrent, trois atterirent en plein milieu de leur cible. L'Escalier. Deux passèrent largement au dessus du mur et s'écrasèrent à l'exterieur de la ville. Un s'écrasasur le mur en lui même et retomba avec violence au milieu de l'escalier tuant les Arnoriens sur son passage. Le reste tomba en bas du mur, emportant au passage la vie de certains Nothrosiens qui commençaient vraiment à ne plus être nombreux autour de cet escalier.

A l'autre escalier défendu de la même façon et disposé de manière symétrique par rapport à la porte, les choses suivaient leur cour. Et là aussi, les Nothrosiens devenaient de moins en moins nombreux. En voyant le sort réservés à ceux présent dans l'autre escalier, les premières lignes s'activèrent à tuer le plus d'enemi afin de se dégager de là...

Sur le mur, les dernières petite poche de résistance venaient de s'éteindre autour des trébuchets présent. Tous avaient étés sabotés avant que le dernier homme ne meurt en le défendant.

Sujet: Re: La Guerre Eclate en Arnor ! Lun 21 Sep 2009 - 16:45

Les dunedains étaient parmi les plus impressionnantes guerriers de la Terre du Milieu, mais sans aucun doute les plus courageux des Hommes. Ce n'était pas pour rien que, plusieurs siècles auparavant, Gimli le Naugrim avait jugé les Rohirrims semblables à des enfants, à côté des descendants de Valandil. Alainor était donc confiant sur leur capacité à réagir promptement et efficacement à une telle situation. Il apprécia d'ailleurs la nouvelle selon laquelle les défenseurs subirent aussi le contre-coup de cette tactique. Il était certain que les fantassins éprouveraient une baisse de moral importante.

Le général de la Dâira n'Narîka continuait d'accumuler les informations, pressentant toujours le pire et s'attendant à d'autres coups fourrés de la part de Riac. Mais lui aussi devait garder son calme. Il s'occuperait de réfléchir au sort de ce lâche à la fin de la bataille. Mais qu'il vive ou meurt, il s'occuperait de lui. Là, il donna des consignes pour que les soldats entrainés aux techniques de soins d'urgences s'occupent des blessés. Majoritairement fantassins et lanciers, ils s'affairaient auprès des blessés.
Mais à leurs côtés, toujours plus de dunedains grimpaient sur le mur, de manière à aller causer un surnombre et à envahir le début de la ville.

Alainor regarda ensuite où en était exactement le feu derrière la porte et se demandait quand l'on pourrait outrepasser ces fichues flammes.

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Et tandis que les Derniers hommes de Nothros s'écroulait prés de l'Escalier de Droite, c'est huit rocs qui atteignirent leur cible, à savoir l'enemi. Tandis que les deux autres tombèrent lourdement sur le mur.

Là, les Dunedains étaient sur le qui vive, il n'y avait pas de trace d'âme qui vive et la pluie de flèche s'était arrétée. Certains longèrent le mur en direction de la porte où ils virent le feu qui venait de perdre beaucoup en intensiter. Il suffirait de débarasser la route des objets encombrant n'ayant pas pris feu et de faire attention au brasier toujours en action pour passer sans trop de problème.

De là, ils virent qu'à l'autre Escalier, leur compatriotes s'efforçaient toujours à se battre contre une poignée d'homme bien décidé à se battre jusqu'à ce que mort s'en suive... Chose qui n'allait pas tarder.

Pendant ce temps, aucun signe de la mission mandatée par Alainor concernant la porte Est.

Sujet: Re: La Guerre Eclate en Arnor ! Lun 21 Sep 2009 - 20:23

Alainor accueillit les nouvelles avec stoïcisme. Calmement, il dicta ses ordres à ses subordonnés, d'une voix ne trahissant ni le doute ni l'inquiétude et ne souffrant d'aucune réplique.

"Que les dunedains pénètrent tous dans la ville et qu'ils surveillent les différents accès à ce petit périmètre pour lequel nous nous sommes si chèrement battus. Que les archers entrent à leur suite. Que les fantassins présents dans la ville et sur le mur aille déblayer autant que possible les portes et tentent d'éteindre le feu. Ils peuvent même aller chercher des couvertures ou autres objets nécessaires dans la première rangée de maisons. Uniquement la première. Ou alors utiliser des poutres des trébuchets à disposition.
Mais pas avant qu'une équipe de 500 fantassins aient nettoyées les maisons de la première rangée, tuant la résistance armée et capturant les civils. Ceux-ci seront ligotés dans une maisons."

Il fut interrompu par l'un de ses hommes.

"Des consignes particulières à leur encontre?"

Alainor savait où il voulait en venir. Rassurant le gradé, il en éprouva une satisfaction, à ainsi dire ce qu'il pensait.

"Aucune, si ce n'est de confortablement asseoir les vieillards ainsi que les infirmes. Veillez à allouer l'un ou l'autre soldat pour leur donner de l'eau s'ils ont soif. Mais aucun mal ne doit être fait. Vous hisserez d'ailleurs un drapeau blanc au dessus de la maison. Nos méthodes n'ont rien à voir avec celles de Riac et nous nous y tiendrons!"

"Bien mon général!"

L'homme s'inclina, satisfait. D'autres écoutèrent la suite des ordres.

"Les blessés seront ensuite, une fois les portes ouvertes, transportés dans les maisons nettoyées et allongés sur des lits. Enfin, cavaliers rentreront par la porte et les lanciers aussi. A moins qu'ils ne puissent suivre les archers par les tours et échelles"

L'état major se dispersa, distribuant les ordres. Seul un homme fut arrêté par Alainor.

"Pour ta part, trouves des soldats ayant vu l'origine des tirs des trébuchets. Que les archers jugent s'ils peuvent viser ces zones et y tirent leurs traits. Pareil pour les dunedains ne surveillant pas les accès, mais qu'eux soient prêts à réagir à toute attaque. Et surtout, que l'on surveille le ciel. Toutes les équipes de dix hommes doivent avoir un guetteur!"

L'homme parti aussi distribuer ses ordres. Alainor trouvait fort cher le prix à payer pour la porte. Mais il espérait avoir détruit une bonne partie des fantassins ennemis. C'était vital! Mais dans sa tête, une pensée était toujours tournée vers Riac, cet homme qu'il avait respecté immédiatement. Cet homme qui avait abusé de son respect. Peu d'hommes pouvaient se vanter de faire partie du premier groupe. Et encore moins des deux. Mais ceux-là le regrettaient amèrement...

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Aprés que toute résistance ai été écrasée, les hommes éxécutèrent les ordres. Le ciel était calme, et plus rien ne venait masquer le soleil. La porte fût rapidement dégagée aprés que le feu ait été maitrisé. Là, les premières lignes pûrent s'engager dans la ville.

Certains entreprirent alors de fouiller les premières maisons pour aider les autres à éteindre les flammes. Ils commencèrent à fouiller les maisons les plus proches de la porte. Ils trouvèrent alors plusieurs objets utile, comme des couvertures mais les soldats fouillant fûrent très surpris de trouver une maison renforcée à l'interieur par de lourde poutre qui apparament, abritait un puit où de l'eau pouvait être tirée à l'aide d'un saut à un rythme peu soutenu.

Mais, ce n'était pas ça qui troubla le plus ces hommes. C'était la présence d'un homme et d'une femme. La femme portait une robe blanche tandis que l'homme était habillé simplement mais l'on pouvait voir que ces habits n'était pas de simple facture. Et c'est lui qui prit la parôle pour s'adresser au soldat.

Je suis le seigneur de la Ville, conduisez moi à votre général.

L'homme que les soldats venait de voir était très different de celui apperçu dialogant avec Alainor. Ils le fouillèrent et virent qu'il ne possedait pas d'arme et il garenti que sa femme n'en n'avait point égallement. Les arnoriens ayant reçu ordre de bien traité quiquonque était trouvé ne fît pas l'affront de la fouillé et crure sur parôle les dires d'une dâme de la cour.

Les deux protagonistes fûrent alors conduient rapidement devant Alainor. L'homme se tenait droit, fiert, et avait gardé le regard droit en direction de l'horizon et ce, même aprés avoir vu ses plaines envahie d'ennemi. Sa femme elle, détourna le regard au passage des murs et ne se retourna pas de peur de voir un cadavre brûlé ou meurtri par un coup d'épée.

Je me nomme Distal, Seigneur et Maître de cette ville. Vous avez eut à faire à notre général des armées en pourparler et je pense qu'il a su vous exposer le pourquoi de cette bataille et de notre code d'honneur. Nous regretons que nombreux de vos hommes soient tombés au cours de cet assaut, et regretons égallement tout ceux qui vont suivre si vous vous obstinez. Et ce, dans les deux camps.

Si je suis ici, ce n'est pas pour vous dire de partir, de vous raisonner. Je ne vous demanderez qu'une seule faveur. Le Quartier Ouest, a été barré par une série de barricade. Derrière elles ont été évacués tous les civils et ceux voulant évité le combat. Je vous demande donc humblement d'éviter de faire de cette partie de la ville un thèâtre d'affrontement barbare. Il y a labas de nombreux enfants qui ne méritent pas encore de voir du sang couler et des entrailles se répendre et des Viellards qui ne peuvent tenir debout sans l'aide d'un appuis.

Je me constitue désormais votre prisonier mais vous conjure d'éviter cette partie de la ville. Le reste est soit vide, soit occupé par nos hommes en armes. Je fais appel là à votre honneur de guerrier. Ceux qui ont décidé de prendre les Armes peuvent mourir, celà aura été leur destin, mais je ne vois pas pourquoi l'on devrait forcer celui qui a décider de rester hors de la tempète.

L'homme se tue et attendit une réponse. Derrière lui, sa femme n'avait pas bougée, mais elle avait su garder imprégné sur son visage le profond respect du à son mari tout au long de son discours et avait ponctué d'hochement de tête certains passage.

Pendant ce temps dans la ville; tout continuait comme il se devait, sans qu'aucun autre evenement ne viennent obscurcir les ordres Arnoriens. Mais toujours aucune nouvelle des hommes de la porte Est.
Une estafette vint alors voir Alainor et lui apprit que dans la ville se tenait cinqs grandes places où se tenaient les trébuchets. Il y avait apparament deux autres places situées dans le quartier Ouest, mais rien n'était entreposé dessus. Tous les Trébuchets étaient situé soit à l'Est, soit vers le centre de la ville. Ce qui conforter les dires de Distal.

Sujet: Re: La Guerre Eclate en Arnor ! Mar 22 Sep 2009 - 20:19

Alainor fut surpris de la requête du chef de la ville. Il le considéra un instant puis prit la parole.

"C'est bien noble de votre part. Cependant, vous comprendrez que vu le comportement peu respectueux du code de la guerre de votre général, je ne puisse vous faire confiance. S'il n'avait pas tiré au milieu de ses propres hommes et carbonisé les miens, j'aurais sans aucun doute été compréhensif. Mais là c'est tout le contraire. Je ne peux vous accorder ma confiance. Et cela est uniquement de la faute de votre général.

Notre guerre est, aux yeux de notre population, juste. Et notre peuple est prêt à offrir sa vie en paiement de la dette que nous avons à l'égard des grands Aigles. Mais je redoute le moment où je devrais ramener le corps de mes hommes à Minas Ancalimë et que les femmes, filles ou mères des soldats défigurés par le feu verront leur visage. Leur mort aura été affreuse. Non pas due à une lame qui leur a ôté la vie en quelques instants, mais de manière horrible."

Il marqua un temps d'arrêt puis poursuivit, le visage toujours aussi grave.

"Et puis, il y aura les survivants qui auront vu cela et qui ne pourront plus fermer l'oeil de la nuit. Combien tenteront de se suicider à force de revoir ces images?

Nous avons combattu à Enerond, à Mistrand et au Harad. Nul autre peuple alors que certains sont considérés être des suppôts de Sauron, n'a été aussi lâche sur un champ de bataille. Aucun de ces soldats n'a utilisé des méthodes aussi répréhensibles. Et c'est en Arnor que nous le voyons... Alors ma réponse est que je ne vous fais pas confiance."

Alors qu'il allait laisser Distal et retourner avec ses hommes, il ajouta doucement.

"Mais j'apprécie le cessez-le feu durant le pour parler. Cela joue en votre faveur. D'ailleurs, nous ne tuons jamais de civils. S'ils ne tentent rien, nous ne ferons rien."

Il ordonna ensuite à deux hommes de le ligoter lui et sa femme et de les placer avec les blessés. Comme ça si les ennemis parvenaient à le retrouver, ils seraient en sécurité. Ensuite, il ordonna, hors de portée de Distal et son épouse, que l'on continue d'entrer dans la ville avec les blessés et que les hommes se réunissent ensuite par groupes de dix, comme ils devaient l'être. Et que des drapeaux blancs soient préparés. On risquait d'en avoir besoin si les combats se déroulaient à proximité de civils et qu'ils fallaient les stopper pour protéger les villageois.

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Distal, tandis qu'il était ligoté, cria alors une vérité que chacun entendu autour de l'état Major.

Si vos Soldats sont mort, ce n'est pas la faute de nos défenseur qui se battent pour leur femme et enfants mais des votres qui se sont enroler dans votre armée pour votre désir de conquête. S'ils ont pris le risque de mourir, et bien tant pis pour eux, ne mettez pas sur nos têtes les morts qui doivent entièrement reposer sur vos épaules.

Il s'assis alors à même le sol et même ainsi, dans son regard brûlait une flamme haute et chaude de fiertée.
Pendant ce temps dans la ville. Tout allait bon trein. Rien ne venait contrequarrer les plans de Alainor si ce n'est que les tirs de trébuchets avaient repris. Certains visaient toujours l'escalier et d'autre la porte où se déversaient les armées Ennemies.

Alors qu'Alainor regardaient les Murs où se déversaient ses Légions, il vit trois cavaliers revenir de l'Est et se diriger au grand galop vers lui. Sûrement pour faire leur rapport sur l'état actuel de la mission spéciale.

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