La solution est dans l'origine.

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Alakhan ??? Le vieillard semblait réfléchir.
Non... je connais cette ville de nom, mais je n'y suis jamais allé... et cela fait un moment que nous n'avons pas vu de voyageur...
Mais je sais qu'il y a de grande force dans le nord-est.
Mais je n'en sais pas plus... cela ne m'intéresse pas.

Il semblait un peu trop catégorique, mais se tourna vers les autre Gondoriens. Le repas vous plait-il ???

Autour d'eux, les enfants avaient déjà finis et rangeaient leurs affaires avant de partir jouer.
Au loin on pouvait apercevoir les sentinelles qui continuaient de surveiller les alentours.
Le groupe semblaient vivre paisiblement.
Pourtant tout les hommes étaient armés...

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"-Oh oui, vraiment, c'est excellent!, dit Golasgul, fin amateur de volailles. Vous savez, chez nous nous n'en avons pas beaucoup, surtout en ville. C'est un plat de riche.
-Vous pourriez me donner la recette, ça m'intéresse., fit Sèchebrise, n'oubliant pas sa mission d'ethnologue."

Dorthas ne dit rien de plus. Il ne voulait pas froisser le chef. De toute façon, il fallait rester discret. Ce n'était pas que la recherche d'informations soit interdites, mais c'est toujours un avantage. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber dans ces terres là. Surtout qu'il n'était jamais venu dans cette région.

N'empêche, le faichan, ch'est vachement bon, se dit-il.

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La recette ???
Mais bien sur, je vous conseil de parler avec Nongyt.
C'est la plus douée de la tribut pour ce plat.
C'est elle la bas.
Dit-il en montrant une femme d'une cinquantaine d'année entrain de porte plusieurs gamelles vers la rivière accompagnée par trois autre femmes.
Parlez en plus tard, laissez les finir leur travail avant.
Et je pense que vous aurez besoins de moi... car elle ne parle pas votre langue.
Aussi voyons ça après la sieste.

Le vieillard baillait justement.
Je vais aller m'allonger. Je vous demande de ne pas quitter le camps sans mon accord ou vous serez abattu.
Mais sinon, promenez vous tant qu'il vous plaira ici.

Il regarde les trois Gondorien en souriant et essaya de se lever sans succès.
Aussitôt un jeune homme arrive en courant pour aider le vieillard.

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Sèchebrise déglutit avec difficulté. Il termina avec soin un petit croquis d'un feu de camp et tourna la tête vers Dorthas et Golasgul. Ses yeux semblaient demander : "Est-ce que j'ai bien entendu ce qu'il a dit?". Ceux de Dorthas lui répondirent par ce qui avait bel et bien l'air d'un : "Oui, il a dit ça, maintenant calme-toi et arrête de me regarder comme ça.". Et enfin ceux de Golasgul, terriblement expressif cette fois : "Arrête de faire les gros yeux, ou je te les arrache.". Sèche brise se retourna.

Ils passèrent le reste de la soirée à se promener dans le camp, observant les coutumes locales tout autant que leur langages, n'oubliant pas de demander à Nongyt, une fois son travail terminé, la recette de ce savoureux faisan -à la suite d'un dialogue mémorable, durant lequel Dorthas confondit le mot "faisan" avec le mot "testicule" (Dorthas s'excusa longtemps, d'ailleurs, et pour une fois Golasgul rit bien longtemps)-.

Dorthas avait un peu de mal, la langue la plus proche du dialecte parlé ici n'étant pas celle qu'il maitrisait le mieux.
D'ailleurs, il est important de noter qu'ici même les onomatopées sont différentes. Par exemple, une fois qu'il visitait le Rhùn, Dorthas eu le malheur de tomber sur des indigènes lourdement armées, et de dire : "Arg!" lorsque ceux-ci levèrent de lourds gourdins qui n'avaient sûrement pas l'air décoratif.

Malheureusement, ce qui semble chez n'être qu'un simple cri de désespoir mêlé parfois à de la douleur, voulait dire dans leur langage : "Ta femme est un gros hippoppotame."
Dorthas mis trois jours à les semer dans les immenses landes de l'Est, avant de revenir, épuisé par une course de 42,195 km, dans le petit village gondorien de Mar'des-thons (la légende raconte que ce village fut fondé par une communauté anti-thons, mais ce ne sont sans doute que des idioties destinés à attraper les touristes).

Tous se demandèrent alors où ils dormiraient, et, dans le doute, mirent leur sac par terre, prirent leur couverture, et dormirent près de leur chevaux.

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Les Gondorien se promenèrent tranquillement dans le camps, les nomades étaient assez intéressé par les trois Hommes et ne semblaient nullement apeuré par eux, ni très curieux. Seul les enfants les surveillaient en riant.

Nongyt essaya tant bien que mal de donner la recette aux hommes, mais le fossé linguistique massacrait peut être cette fameuse recette.

La nuit arrivait enfin et les enfant furent mis au lit, les hommes et femmes qui n'étaient pas chargé de la sécurité ou des quelques taches qui restaient s'installaient autour des feux. Bien que de temps en temps les gens allaient se coucher.

Un homme s'approcha des trois Gondorien et leur fit un signe pour qu'ils le suivent.
Il les mena à une tente assez vaste pour quatre ou cinq personnes.
Il les fit entrer et montra la tente en les désignant.
Il s'inclina en guise d'au revoir et sortit.

La tente était confortable, des couvertures et des peaux de bêtes rendait le sol très confortable.
Une petite lampe éclairait l'intérieur, c'était la première lampe visible du camps...

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Bien mieux dès lors ils se sentirent, et se reposèrent sans rien dire...sauf Dorthas, qui dans son sommeil, vit remonter à la surface de son esprit les funestes fantômes et ses peurs les plus vives, qui le torturèrent encore et encore durant plusieurs heures, tel une flagellation mentale dont il ne pouvait se soustraire et qui le consumait de l'intérieur, comme si...euh...enfin bref, n'avait fait un mauvais rêve, le Dorthas.

Tandis que ce dernier tressaillait convulsivement en balançant sa main dans la tronche de Sèchebrise, qui lui dormait comme un loir (il n'avait jamais aussi bien mangé), Golasgul aiguisait son couteau, bien usé par le repas de la veille. Et tandis qu'il faisait cela, il essayait de regarder au loin, vers les montagnes, essayant de deviner ce qui les y attendraient.
Puis, lorsque son couteau pu couper un brin d'herbe, il alla se recoucher, tout en attachant la main frénétique de Dorthas. Il ne put réprimer un fugace sourire en pensant à la tête qu'aurait Sèchebrise en se rendant compte qu'il arborait un tâche rouge en forme de main en plein milieu de la figure.

La nuit passait lentement, et il s'interrogeait sur ce qui allait arriver le lendemain. Plus précisément, il pensait au chef. Il n'avait ni n'avait pas confiance en lui, mais il avait l'air d'être bienveillant, et cette tribu ne semblait pas être belliqueuse.
D'ailleurs, sans doute pourrait-elle être une alliée, plus tard, dans la région. Mais il y repenserait plus tard. Car les ombres s'abbatirent sur lui, et il s'endormit.

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La lumière du jour augmentait doucement et on pouvait déjà entendre des cris des enfants et des bruits du camps.
Au loin, on coupait un arbre, des femmes discutaient en préparant à manger ou en nettoyant leur tente et des hommes parlaient ensemble ou s'entrainaient.

Le camps vivait en paix et tous semblait content de leur vie.
Personne ne vint déranger les étrangers.

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