Ambassade de Nurunkhizdin

Les grottes de Nurunkhizdin étaient aux premiers abords inhospitalières. Leur masse sombre et menaçante pesait lourd au-dessus de la tête des voyageurs qui s’y aventuraient et l’humidité partout présente causait un perpétuel écoulement d’eau suintant et nauséabond en plus de consteller les parois rocheuses de milliers de petits champignons blancs d’où une odeur inquiétante émanait. Quiconque aurait été mis en contact avec cet univers désagréable n’aurait jamais soupçonné la disposition intérieure de ces grottes. Par souçi de rendre cet exil plus tolérable, Salmistra avait aménagé les salles intérieures avec tout ce qu’elle avait pu ramener de son ancienne ville natale. La salle où elle-même prenait place lorsqu’elle s’entretenait avec des diplomates étrangers était couverte de tapis épais et richement décorés, les murs recouverts de tapisseries somptueuses, et plusieurs ornements pendaient ci et là du plafond ou des crochets disposés un peu partout dans la salle. Toute cette pièce était éclairée par une bonne centaines de bougies et de torches disposées un peu partout, ce qui offrait une atmosphère magnifique car cette lumière faisait scintiller tous les ornements d’or, d’argent et de cuivre qui abondaient en ce lieu. Assise sur un trône en bois massif disposé sur une paroie sculptée de la grotte, la reine déchue Salmistra recevait quiconque voulait s’entretenir avec elle. Mais gare à ceux qui se seraient ligués par le passé avec son frère ennemi Aktakor car ils seraient certainement mis à mort avant même d’avoir pu expliquer la raison de leur présence.

De cet environnement en somme on pouvait dire qu’il était aménagé pour ressembler le plus possible au siège d’un pouvoir royal mais que la tentative échouait tant ce lieu semblait isolé et sauvage. Un sentiment de grandeur déchue émanait à la vision de ces débris d’un peuple autrefois glorieux mais qui se terrait dorénavant, tel des rats pris au piège. Cette réalité cependant rendait son peuple fier car de tout temps il avait répugnié à la complainte et à la pitié.

Gare à celui qui venait en ces grottes avec des intentions hostiles, le peuple de Salmistra savait encore comment châtier les félons.

Il y avait longtemps qu'un émissaire de l'Angmar n'était venu aussi loin à l'est, sauf peut-être durant le reigne du Roi-Sorcier. Être si près du Mordor déplaisait fortement à l'émissaire de Litash mais celui-ci savait que sa mission était fort importante pour son seigneur et rien n'allait lui faire échouer ce qu'il avait à accomplir. Parcourant les montagnes depuis déjà longtemps, le cavalier ne trouva l'entrée de la mine que de justesse et s'adressa aux gardes de Nurunkhizdin ainsi :
Je suis émissaire pour la ville de Litash. Mon maître, le seigneur Ézékiel, m'a remit ce parchemin à l'intention de votre seigneur.

L'homme sortit alors un parchemin de sa sacoche de selle et le remit au garde le plus près de lui.

Ma mission étant terminée je retourne chez moi et vous souhaites la plus agréable des journées.

Le cavalier tourna bride et s'apprêta à redescendre la montagne. Quitter au plus vite ces terres du nord du Mordor serait la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Sur le parchemin qu'il avait apporté on pouvait lire :

La cité de Litash, par un ordre de son seigneur Ézékiel, vous offres la possibilité de recevoir pour votre cité une mine d’or géante qui sera payée en entier par elle. L’entente est simple concernant le partage des bénéfices de cette mine :

- Litash reçoit 150 po., 2 t. de fer et 2 t. de bois par mois (semaine HRP)

- Votre village reçoit gratuitement 50 po. par mois (semaine HRP)

En tout temps vous pouvez racheter cette mine en payant à Litash sont prix réel à savoir 900 po. et 14 t. de fer. C’est donc dire que sans débourser une seule pièce de cuivre vous avez droit à un bonnus de 50 po. par mois jusqu’à ce que vous ayez les moyens de vous payer cette mine d’or géante, après quoi toutes les ressources qu’elle produit seront à vous.

Cette entente renferme comme clause de bris le prix de la mine à savoir 900 po. et 14 t. de fer. Cette aubaine sera offerte à d’autre nation dans l’éventualité de votre refus ou si vous ne répondez pas dans les plus bref délais.

Pour signifier votre accord avec cette entente veuillez envoyer un émissaire à l’ambassade de Litash.

Veuillez agréer l’expression de nos sentiments les plus distingués.

Ézékiel
Seigneur de Litash

Un cavalier solitaire arriva en vue des gardes de Nurunkhizdin et ceux-ci lui barrèrent le chemin quand il arriva à leur hauteur.

J'arrive de Litash et ne suis pas seul. Un convoit est à ma suite et je viens voir votre Reine pour lui demander un prêt en ressource. Pouvez lui demander si elle serait disposée à nous remettre la somme de 240 po, 17 t. de bois et 7 t. de fer. Nous allons lui ramener la même quantité sans faute dans quelques semaines. Nous avions eu des contacts secret ensemble et elle semblait en accord alors il ne devrait y avoir aucun problème.

Le cavalier posa donc pied à terre et attendit la réponse des gardes.

L'un des gardes appela une responsable de la suite de la Reine qui arriva sans tarder. Elle fut mise au courant des paroles de l'inconnu et s'adressa ensuite à lui.

Premièrement étranger veuillez savoir que rare sont ceux qui peuvent rencontrer notre Reine en personne et que ce privilège n'est pas le vôtre. Deuxièmement je suis au courant des négociations secrètes mais vous semblez ne pas avoir très bien comprit ce que ma Reine vous offrait. Elle accepte le prêt de 17 tonnes de bois et de 7 tonnes de fer sans intérêt à condition que le prêt d'or soit remboursé avec un intérêt de 25%. C'est-à-dire que si vous empruntez 240 pièces d'or il faudra nous en rembourser 300 le premier jour du mois. Je crois de toute façon que vous n'avez pas vraiment le choix, n'est-ce pas ?

La jeune femme était un peu insolente mais pour une fois que c'était une femme qui avait le dernier mot et un peu de pouvoir en ces terres machiste... il fallait bien en profiter ! En plus le Seigneur Ézékiel avait lui-même négocié férocement lors de leur dernière entente, c'était maintenant à son tour de subir pareille médecine.

L'homme de Litash était devant le fait accompli et comprit que son seigneur s'était peut-être un peu trop emballé de cette aide précieuse. La Reine de Nurunkhizdin profitait de la situation pour se faire du profit...

Je n'ai pas le choix en effet et je ne peux pas vous blâmer non plus de vouloir faire un peu d'or avec nos malheurs. J'accepte donc le traité et je serai de retour au début du prochain mois sans faute.

La caravane arriva à ce moment à l'entrée des mines et tout fut embarqué en vitesse, le temps pressait !

(HRP : Économie modifiée Very Happy

Comment ça Ézékiel a " négocié férocement " ? Je t'ai donné pour 400 po. de fer et en plus tu fais 50 po. par semaine gratuitement !!! Shocked

C'est crissement bon ça Rolling Eyes

Anyway, merci pour le prêt Wink

)

Nombre de messages : 223 ~ Fiche ~ ~: Homme ~:

Un aigle se posa pres d'une des gardes de l'entrée du village, il avait un message acroché a la patte, cela venait d'Orphyniatte. La garde prit le message et le lut, pour voir s'il était important.

Citation :: Reine Salmistra, je vous fais parvenir ce message pour vous prévenir que je part faire la guerre a l'ouest, vous vous direz surement quel est le rapport avec vous ou votre village, he bien le voila, a l'avenir évitez tout rapport amicaux avec Orphynniate, j'ai bien peur que les personne auquelles je m'attaque risque de menacer ceux qui me voudrais alliance ou commerce, afin de vous évitez de vous attirez inutilement des ennuis qui sont les miens, je vous met en garde que contactez mon village risque d'etre dangereux.

Amicalement Morgarion.

Sujet: Re: Ambassade de Nurunkhizdin Lun 17 Mar 2008 - 1:33

Une petite caravane de trois chariots arriva préniblement à monter sur le bas des pentes de la Montagne de Nurunkhizdin et stoppa juste devant les gardes. Un homme mit le pied à terre et s'adressa aux soldats de l'Est :

Voici les 300 po. que notre pauvre maître disparu devait à votre Reine. J'espère que nos armées vaincrons devant Litash et que nous aurons l'occasion de nous revoir devant un feu de la victoire.

Sur ce les numénoréens noirs repartirent vers l'Angmar où la guerre n'allait pas tarder à faire ses ravages.

(économie modifiée)

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