Ambassade et bibliothèque de Mahtanlöst, Île de Himling

Le ciel était en bataille et les vagues de l'océan venaient se briser violemment contre les bas-fort protégeant l'île de Himling de la mortelle lame que l'on avait surnommé "Lammoth" du nom des premières terres qui furent innondés lors de la grande bataille. Cette lame de fond issue des grands courants marins était celle qui avait fait périr Beleriand au premier age et qui n'avait laissé comme seuls vestiges que les Îles de Tol Fuin et Himling dominants l'ancien royaume de Doriath maintenant inondé.

Un jour les eaux se retireraient et la maison de Fëanor y réclamerait ses droits mais d'ici là beaucoup restait à faire. Les silmarils restaient perdus et Mathanlöst entendait rétablir l'honneur de la famille.

On avait fait construire l'ambassade en plein centre de l'île de Himling sur les anciennes ruines de la forteresse de Maedhros. L'ambassade avait été construite à même un immense promontoire de roc et représentait l'antique heaume elfique qu'avait fait Maglor pour son épouse. Quoique cette oeuvre fut d'une taille impressionante pour un monument, l'ambassade qui devait s'y trouver devait être de très petite taille...

C'est à partir d'ici que s'entamerait la recherche des silmarils perdus. On avait envoyé plusieurs pigeons messagers au peuples de la Terre du Milieu et tous portaient le même message.

Citation :

Des entrailles mêmes de la terre ont émergés les fiers descendant de Fëanor Haut Roi des elfes. En ce grand jour la quête pour les silmarils est relancée! Nous invitons tout royaume détenant des informations sur le sort des Silmarils à nous en faire part. Toute information nous permettant de progresser dans cette quête sera généreusement récompensée.

Aussi nous déclarons que la cité de Mathanlöst est un sanctuaire pour les membres de son peuple et qu'aucun mortel ne saurait y être admis. Si nous découvrons la présence d'un individu où d'un espion étrangé, cela sera systématiquement considéré comme une déclaration de guerre et attirera sur le coupable toute la violence dont savent faire preuve les Noldors lorsque nécéssaire.

Le partage d'informations sur les silmarils est l'unique raison pour laquelle un non-elfe pourrait se voir attribuer le privilège d'accès à l'ambassade sur l'île de Himling. Vous devez d'abord communiquer avec nous par pigeon messager et nous enverrons une nef pour vous recueillir à notre avant-poste situé à la pointe de la péninsule à l'ouest de la ville de Pinnath Ithil.

Nous déclarons aussi que les conflits qui nous ont autrefois opposés à nos frères elfes sont désormais terminés et que tout Noldor est plus que bienvenue à venir nous visiter. Vous serez reçu comme l'un des nôtres.

Tous les descendants des Noldors sont bienvenue à se présenter directement à notre ambassade. Vous pourrez y consulter notre bibliothèque que nous mettons à votre entière disposition. Si vous n'avez accès à un navire ou que vous désirez résider parmi nous quelques temps nous vous prions de bien nous en aviser d'avance afin que nous puissions vous dépêcher une escorte et un transport ou vous accueillir avec tous les honneurs dont il est de mise pour un représentant de notre peuple.

Duniël, Haut Capitaine des armées fëanoises et Conseiller principal de Nolwë, Noldo de Mathanlöst et fière descendante de Fëanor Haut Roi des elfes.

Un homme sortit d'un bâteau de pêche qu'il avait dû louer à prix d'or .Il était vêtu d'une cape de voyage grise dont le capuchon recouvrait son visage s'avança vers l'avant-poste de Himling. Il se souvint des paroles de son seigneur alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le bâtiment.

Citation :

Je veux que tu ailles voir cette Noldo. Il se trouve qu'il y a peu de temps, vois-tu, un elfe avait été retrouvé en train d'essayer d'entrer dans Fort-la-Masse pour y passer la nuit. Il avait tout le temps la main serrée sur sa poitrine, comme si il cachait quelque chose. Des gardes l'ont pincé et l'ont amené devant moi. Lorsque je lui ai demandé ce qu'il cachait, il m'a dit que c'était tout ce qui lui restait de sa famille. Puis il me montra ce que c'était. Un joyau superbe. Je l'ai laissé repartir, mais depuis que l'on a attrapé ce pigeon voyageur, je commence à penser que c'était peut-être un Silmaril. Tu te feras passer pour un elfe de Cerin Amroth, envoyé par Nëarondäl, son seigneur, et tu lui diras que tu as peut-être trouvé la trace d'un Silmaril. Si on découvre ta vraie identité, dis tout.

Il avala sa salive.

- Je viens voir la dame Nolwë, au sujet de ces messages transportés par pigeons voyageurs, dit-il sur le ton hautain et majestueux des elfes. Je suis un envoyé de Nëarondäl, seigneur de Cerin Amroth.

L'avant-poste était toujours en construstion lorsque par une fin d'après-midi ensoleillé, un premier voyageur arriva. On avait de loin priorisé les travaux du village au détriment de l'avant-poste comme on ne s'attendait pas vraiment à obtenir des réponses de sitôt. C'était donc tout simplement un amoncellement de petits refuges abritant quelques gardes et un petit quai.

Un homme se présenta aux gardes assis à discuter dans l'avant-poste. Quoique très rustique, l'endroit était agréable et il ne reignait ici aucune suspicion. Nous étions encore très loin de l'ambassade et il n'y avait donc, par la même occasion, aucune raison pour lever ses défenses.

Lorsque le mortel mentionna le nom de Nëarondäl, le garde plissa les sourcils en sens opposés d'une façon tout à fait spontanée et condescendante. Ce seigneur doit être en bien mauvaise grâce pour requérir des mortels à son service se dit-il, étrange...

Vous ne pourrez être reçu car vous n'avez pas annoncé votre venue auparavant tel qu'inscrit dans les messages que nous avons envoyés. Mais vous êtes un être chanceux... Dunïel, le Haut-Capitaine devra traverser par ici très prochainement. Désirez-vous que je lui demande s'il accepte d'avoir un entretien avec vous?

( T'as pas compris, mon gars il est censé se faire passer pour un elfe )

- Moui. J'attendrai ce... Düniel c'est ça ?

Il attendit patiemment que le garde lui donne une réponse et commençait réelement à douter du fait qu'on le prendrait pour un elfe.

L'attente ne fut pas bien longue et tôt l'on vit se dessiner dans la brume la silouhette d'une nef de transport pleine de soldats. Celle-ci accosta et un homme à la longue chevelure et l'allure très fier en descendit monté sur son cheval. Il était suivie d'une seconde personne recouverte sous une cape suivie de ses gardes. Le soldat responsable de l'avant-poste se dirigea vers l'elfe puis fit une moue en direction de l'homme qui avait demandé audience. L'elfe s'était mit au trot et était allé rejoindre l'homme abrité sous un arbre un peu plus loin.

Bonjour à vous. Je suis Dunïel, Capitaine de Mathanlöst. Que puis-je pour vous mortel.

[hrp] Elfe, Nolwë, on est censé le prendre pour un elfe, [mode gueulage on] PAS POUR UN MORTEL !!![mode gueulage off] [/hrp]

L'homme de Rohan regarda la haute et fière silhouette du capitaine, son armure étincelante et tout et tout... C'était un seigneur de haute lignée semblait-il. Il commença même à le comparer à Lysandre, mais il se détrompa vite. Son seigneur arborait toujours son air calme et serein, tandis que cet homme semblait plus belliqueux. Mais surtout, il se rendit compte que son seigneur avait un majesté voilée, qu'il ne montrait que lorsque nécessaire. Mais il s'égarait, et voulait reprendre au plus tôt sa mission car plus tôt il sera parti, mieux cela vaudra pour lui.

- Je viens de la part de Nëarondäl, seigneur de Cerin Amroth. C'est au sujet de ceci, dit-il en sortant une cage de sous sa cape, laissant entrapercevoir un petit moment un éclair bleu et noir. Dans cette cage se trouvait un pigeon voyageur, portant une baguee d'or gravée du sybole de Mäthanlost.

Je vois, dit Dunïel.

Il fit faire demi-tour à son monture puis lacha un sifflement entre ses lèvres à l'intention des soldats qui s'affairaient à ravitailler le poste. L'un d'entre eux vint pour les rejoindre.

Dunïel trouvait cet être un peu étrange. Il semblait se prendre pour un elfe mais en même temps était plutôt petit et trappus pour être des Noldors, il n'y avait aucune protubérance sous son capuchon et n'avait donc pas les oreilles en biseaux et les traits de son visage étaient un tant soit durs et n'avait pas la légèreté et la grâce de chacun des sillons qui parcouraient son propre visage à lui. Dunïel trouvait tout cela étrange ce qui lui fit prendre quelques précautions. Il fit claquer sa langue d'une façon particulière en direction du garde puis frappa l'arrière-train de sa monture du revers de sa bride et s'en retourna au trot jusqu'à la nef. Le garde s'adressa à l'homme;

Veuillez me suivre, vous aurez une audience.

Ils marchèrent donc jusqu'à l'avant-poste puis on fit entrer l'homme à l'intérieur. Là l'attendait deux gardes qui le fouillèrent complètement avant de le faire asseoir à une table. On l'avait placé face au mur Est, d'une manière qu'il ne put voir ce qui se passait dans le restant de la pièce. Dans le coin opposé, la personne cachée sous une cape et qu'il avait aperçu à l'arrivée de la nef était assise devant un feu et, toujours recouverte de sa cape, semblait prendre des notes.

Le capitaine revint suivit d'un autre elfe à l'allure puérile un peu. Le jeune s'installa à la gauche de l'homme et ouvrit un livre et sortit ensuite un petit pot d'encre et une plume. Dunïel s'installa en face et derrière se trouvait deux soldats surveillant l'individus. L'ambiance qui régnait précédemment laissait maintenant plaçe à une lourdeur plus que sérieuse. L'homme sentit que ces gens voulaient lui faire comprendre que leur temps était précieux et qu'il vallait mieux pour lui d'avoir de bonnes raisons pour venir ici.

Notre ami Fenalwë, ici présent, consignera notre entretien dans les annales de la bibliothèque de Mathanlöst. À moins que vous n'ayez quelconques objections?

L'homme hocha la tête de gauche à droite.

Veuillez vous identifier et nous dire clairement les raisons de votre présence ici.

Enfin peut-être que cette personne avait été recueillie par Cerin Amroth et que pour cette raison elle affichait quelques ressemblances avec son peuple, mais il aurait semblé que ce ne soit qu'en apparence et que cet individu ne disposa pas des attibuts qui auraient pus lui permettre d'arborer cet air de fierté. Peut-être y'avait-il tout simplement eu un croisement entre l'un de ces ancêtres et un elfe en des temps immémoriaux et qu'il en restat une minime part en lui...

- Je ne vois aucun inconvénient à ce que cette conversation soit archivée. En ce qui me concerne, je m'appelle (Il enleva sa cape, la laissant tomber au sol) Nimlas, ambassadeur de Lysandre, seigneur de Fort-la-Masse ! Eh oui, bien que nous soyons interdit en ces lieux, j'y suis entré sous la demande de mon seigneur, car il a peut-être retrouvé la trace d'un Silmaril. Tuez-moi, prenez cela comme une déclaration de guerre. faites-moi prisonnier ou je ne sais quoi encore si vous le voulez, mais alors jamais je ne vous livrerai ce message, même sous la torture !

Lorsqu'elle était tombée, sa cape avait révélée une cotte de mailles noire, ainsi que toutes son armure, et sur sa poitrine se trouvait un cheval bleu avec un unique oeil de rubis. Il s'était relevé, et attendait maintenant avec appréhension la réponse de Duniël, le fixant de ses yeux gris.

L'homme s'était relevé puis en enlevant sa cape avait affirmé solonellement "...je m'appelle Nimlas, ambassadeur de Lysandre, seigneur de Fort-la-Masse... ...faites-moi prisonnier ou je ne sais quoi encore si vous le voulez, mais alors jamais je ne vous livrerai ce message, même sous la torture..."

à ces mots Dunïel n'avait eu de réaction. Sa surprise était totale. Il hésita un instant puis doucement il sembla y avoir un mouvement nerveux en lui. Ce mouvement sembla partir du ventre puis se creusa un chemin jusqu'au cou avant d'exploser par sa bouche en un rire plus qu'incongru. Les elfes avaient très rarement des "excès" émotifs telle que le fou rire ou la rage. Mais là c'en était trop. Il explosa d'un grand rire que Fenalwë, lui, ne partagea pas. Puis il se ressaisit rapidement lui-même surpris par ce soubresaut inattendu.

Nous ne vous tuerons pas et nous ne ferons pas de vous un prisonnier et c'est de très mal nous connaître que de croire que nous agirons ainsi sans raisons.

Il fixa Nimlas puis fit un mouvement du bras invitant ce dernier à se rasseoir. Chose qu'il fit immédiatement.

Puis après avoir jeté un coup d'oeil à Fenalwë, Dunïel avait reprit.

J'ignores à quel jeu vous jouer mais laissez moi d'abord vous signaler que vous n'avez pas mis le pied sur nos terres encore sans quoi vous seriez déjà mort. Vous n'êtes ici qu'à l'avant-poste. Cependant ceci soulève des questions intéressantes.

Si vos informations sur la trace d'un silmarillon sont exactes vous aurez notre entière collaboration pour tous besoins que pourraient éprouver votre royaume. Alors je vous pris de nous dire tout ce que vous savez.

Tous les elfes présents dans la pièce se demandaient pourquoi cet homme avait tenté de faire croire qu'il était un elfe. C'était là un peu rigolo. Comment un homme aurait-il pu faire croire à un elfe qu'il en était un? Et ensuite, pourquoi ferait-il cela? C'était en effet bien étrange mais la recherche d'informations sur les silmarillons était prioritaire et comme ils ne disposaient d'aucune autre piste Dunïel ne pouvait se permettre de perdre ce contact. Il décida donc d'accorder une chance toute particulière à cet homme qui autrement aurait été emprisonné et interrogé sur ces motivations à cacher son identité jusqu'à ce que la lumière soit faite.

- Eh bien, j'ai deux choses à dire. La première justifira mon déguisement, car c'est une phrase inscrite à l'entrée même de cet endroit:

Citation :

Aussi nous déclarons que la cité de Mathanlöst est un sanctuaire pour
les membres de son peuple et qu'aucun mortel ne saurait y être admis.

La deuxième, c'est que mon seigneur lui même m'a donné cet information et que c'est peut être un Silmaril. Un elfe a tenté d'entrer dans Fort-la-Masse, et il avait sur lui un joyau d'une beauté incomparable. Nous lui avons donné un cheval et il est parti vers le nord, vers la Forêt Noire. Ceci n'est qu'un bref résumé de ce qui s'est passé, et que cela s'est produit il y a...

Il compta rapidement les jours qui s'étaient écoulés depuis le départ de l'elfe.

- 6 jours de cela.

Cette fois Nimlas avait bel et bien retenu l'attention de Dunïel et Fenalwë.

J'aimerais s'il-vous-plait, que vous me donniez tous les détails concernant cette affaire. Dites-moi tout.

Comment cet elfe était-il habillé?
À quoi ressemblait le joyau?
Êtes-vous bien certains qu'il se rendait à la forêt noire? S'est-il identifié? Vous l'avez interrogé non?

Dunïel aurait dû repartir mais ces nouvelles informations méritaient qu'on s'y attarda. Il attendait la réponse de l'homme impatiemment.

- Nous ne sommes pas sûrs que ce soit la Forêt Noire, mais il a dit qu'il allait vers le Nord, et étant donné que c'était un elfe, nous avons déduit qu'il allait sûrement vers la Forêt Noire, mais peut-être a-t-il osé s'aventurer en Fangorn ou bifurqué en Lorien. Son nom, il ne nous l'a pas dit, mais il s'est vanté d'être un descendant de Mathan. Il était richement habillé, ou en tout cas sa cape l'était, et le joyau brillait d'une telle lumière que nous avons dû détourner le regard. Il était grand avec de long cheveux blonds, comme la majorité des elfes que nous avons vu en Rohan. Il avait des yeux gris-mer et était beau, je dois l'avouer. Quant au joyau, je le redis, il disait que c'était un souvenir de famille transmis à chaque génération, et étant donné qu'il diait escendre de Mathan... Nous sommes prêts à vous aider dans vos recherches.

Il attendit patiemment la réponse de Duniël, le fixant de son regard noir.

Un elfe entra dans l'avant-poste et attendit que l'homme qui était en discussion avec Dunïel eut terminé son intervention puis indiqua qu'il avait une annonce à faire. Dunïel lui fit un signe de tête puis le soldat prît la parole.

- Capitaine, Les 100 tonnes de bois destinées aux nains sont déchargées et prêtes à être receuillies dès qu'ils arriveront.

- Bien, je vous remercie soldat. Assurez-vous que les préparatifs de mon voyage soient bien prêts. Nous partirons très bientôt. Pour les nains, ils devraient arriver incessament. Le voyage d'Erebor à ici est très long et il compréhensible qu'ils aient un peu de retard.

Puis il se tourna vers l'homme de Fort-La-Masse et reprît;

- Mon cher Nimlas, vous me semblez un jeune homme plein de fougue et plein de promesse. Nous aimerions vous engager. Pour des raisons que nous ne pouvons révéler, nous ne pouvons, pour le moment, donné suite aux informations que vous venez de nous révéler et ne pouvons entamer une quête pour suivre la trace de cet elfe qui s'est introduit en vos murs.

Nous aimerions donc vous payez la somme de une tonne de fer par mois afin que vous chevauchiez les terres entre votre cité et la forêt noire afin de retrouver la trace de cet elfe. Accepteriez-vous un tel contrat? Si vous réussissez dans votre tâche de retrouver cet être alors nous vous couvrirons d'or.

Puis Dunïel attendit la réponse de l'homme.

Je pense que pour une mission bien peu dangereuse, sauf si cela me mène près de Derwath ou Orthanc, nous ne saurions négliger ceci... C'est pourquoi, au nom de Fort-la-Masse et de mon seigneur Lysandre, j'accepte ces conditions ! Nous ferons venir régulièrement un messager ici pour faire le compte rendu tout les mois, et il viendra chercher la tonne de fer en même temps. J'irai donc chevaucher dans le Wold, la Forêt Noire, la Lorien et même Fangorn s'il le faut ! J'irai quand vous le voudrez.

Il attendit patiemment la réponse de l'elfe, le fixant sans le lâcher de son regard noir et pénétrant.

l'ambassade sur l'île de Himling. Vous devez d'abord communiquer avec
nous par pigeon messager et nous enverrons une nef pour vous recueillir
à notre avant-poste situé à la pointe de la péninsule à l'ouest de la
ville de Pinnath Ithil.

La nef elfique tanguait dangereusement au dessus des eaux agitées, déséquilibrée par le poids des nains à son bord. Ceux ci se tenaient regroupés à l'une des extrémitées de l'embarcation, visiblement à la fois peu rassuré d'être si proche de la surface de la mer et d'être conduit dans une cité elfique. Ils s'étaient présenté à l'avant poste elfique situé sur le continent quelques heures auparavant et avaient exigé d'un ton hautain et sur de soit à être conduit à l'ambassade d'Himling. L'échange entre les gardes elfes et les commercants nains avaient été sec et courts ; l'histoire des deux races et plus particulièrement du conflit qui avait eu lieu dans les Montagnes Bleues était encore présent à leurs esprits, même si eux même n'y avaient pas pris part.
Le temps avait passé, et la nef était arrivée à l'avant post, prête à embarquer trois des nains qui attendaient là ainsi que la somme d'or qu'ils ammenaient.

Tandis qu'une vague plus haute que les autres venaient s'écraser sur le flanc de l'embarcation, l'un des gardes du corps du commerçant qui dirigeait l'expédition se pencha vers lui et lui murmura d'une voix aussi étouffé que possible,

"Par les griffes d'un troll des montagnes ! Est il vraiment nécessaire de subir tout cela ?! Après avoir subit leur accueil froid et hautaint, il nous faut maintenant nous plier à leurs conditions et traverser la mer sur des rafiots de bois ! Tout cela en vaut-il vraiment la peine ?"

Il avait parlé d'une voie suffisament basse pour que la plus grande partie de ses paroles ne soit pas entendue des elfes qui se trouvaient sur l'embarcation, à peine distance des trois nains. Le bruit de la mer faillit engloutir la réponse de son supérieur qui lui répondit d'un ton ferme, mais pas plus joyeux.

"Mornarin a jugé bon d'accepter l'échange que ces elfes nous ont proposé, et le taux est plus qu'intéressant pour nous ! Nous ne serons pas long dans leur ambassade, et bientôt nous prendrons le chemin du retour ! Par ma barbe, ne me fait pas croire que quelque vaguelettes te font peur ?! Si ces oreilles pointues ont l'habitude de faire ce voyage, alors il ne représente rien pour nous !"

Son compagnon avait acquiessé, une brusque embardé de la nef elfique l'empechant de répondre plus amplement à son supérieur.


Au bout de quelques heures de navigations, Himling fut enfin en vue et peu après l'embarcation accosta sur des quais prévus à cet effet. Sans plus attendre, les nains mirent pied à terre, soulagé de retrouvé la solidité du sol sous leurs pas. Tandis qu'ils étaient conduit à l'ambassade tout en se pliant à toutes les exigeances elfiques, les trois nains marchaient un air fermé et décidé sur le visage. Le commercant qui avait la tête du trio s'adressa à l'un des gardes qui gardait l'entrée du batiment en tachant de le regarder la tête aussi droite que possible, malgré sa courte taille.

"Salutations elfe. Nous venons d'Erebor afin d'effectuer la transaction dont nos seigneurs ont convenu. Mes compagnons te remettront les 1500 pièces d'or convenues en échange des 100 tonnes de bois promises, j'aimerais pour ma part pénétrer dans cette ambassade afin de pouvoir régler les modalités d'usage."

Le nain avait parlé d'une voie forte et autoritaire, regardant plus le menton de l'elfe que le blanc de son oeil. Cette scène qui aurait pu faire sourire en d'autres occasion imposait ici au contraire le sérieux ; les propos du nain n'était pas insulteux, mais sur d'eux et décidés...

Les relations entre les deux races avaient connus dans le passé le meilleur comme le pire, et il s'en trouvait encore la marque ; particulièrement près des Montagnes Bleues ...

@Lysandre

Dunïel était satisfait de la réponse de Nimlas. Fenalwë avait remis un parchemin à Nimlas pour que celui-ci le signe. C'était son engagement envers Mathanlöst. Fenalwë fit quérir une tonnes de fer comme premier versement à Nimlas.

[Économie modifiée, -1t. de fer par mois jusqu'à la fin du contrat]

Ce fut un honneur pour nous de vous rencontrer. Nous vous attendons sans fautes le mois prochain. Que votre quête soit un succès!

Puis ils se levèrent pour aller préparer leur monture qui les mènerait jusqu'en Rohan où ils participeraient au grand tournoi de la terre du milieu. Les deux gardes aidèrent Nimlas à charger la tonne de fer et il s'en retourna vers ses terres.

@Mesyanos

Lorsque Fenalwë sortit il aperçu un homme qui arrivait et qui s'adressait à l'un des gardes de l'avant-poste. Il devina qu'il s'agissait du commerçant de chevaux d'Amon Algo.

Laissez! Je m'en occupe. Vous devez être Gribalde! Vous n'avez qu'à longer la côte sur un quart de lieue et vous y trouverez un enclos. La vous attendent nos palefreniers pour vérifier l'état des bêtes. Mais j'ai une absolue confiance en vous et vous remettrez immédiatement la somme convenue par courrier.

Il sortit une petite poche de sa toge puis l'offrit à Gribalde.

Je dois maintenant vous laisser car un voyage important m'attends. Ce fut un plaisir de commercer avec vous!

[Économie modifiée, -100po et +100 chevaux]

@Silk

Le garde avait vu approcher les trois petites formes dodues et rustres à la fois. Arriver tout près, l'un d'eux s'était avancé et avait dit:

"Salutations elfe. Nous venons d'Erebor afin d'effectuer la transaction dont nos seigneurs ont convenu. Mes compagnons te remettront les 1500 pièces d'or convenues en échange des 100 tonnes de bois promises, j'aimerais pour ma part pénétrer dans cette ambassade afin de pouvoir régler les modalités d'usage."

Le garde l'avait d'abord regardé d'un ton hautain. Comment ce nain osait-il demander ainsi d'être admis au sein de la bibliothèque de Mathanlöst. Que croyait-il. Qu'on venait ici comme on le désirait? Il trouvait le nain parfaitement arroguant et n'aimait pas cette venue. Mais les ordres étaient les ordres et si Nolwë croyait que c'était une bonne idée c'est quel devait y voir un usage précis. Il fit une moue en observant les cieux puis en faisant quelques petits hochements de têtes rapides de gauche à droite et de faible amplitude.

Veuillez me suivre...

Il avanca puis s'arrêta et se retourna vers eux,

Les trois.

Les nains connaissant bien le travail de la pierre, pensèrent en voyant l'ambassade qu'il s'agissait là d'une pièce unique creusée à même le roc. Ils se disaient probablement que l'on verraient les imperfections laissés par le martellement de la pioche pratiqué par un non nain. Mais comment donc peut-on avoir une bibliothèque un sanctuaire et une ambassade dans une aussi petite pièce? Pensa l'un d'eux.

La pièce était sombre et humide. Ils y pénétrèrent tous puis le dernier garde referma la porte et la verouilla. La pénombre eue tôt fait de mettre à l'aise les trois petis bons hommes. Divers étendards étaient suspendus aux quatre points cardinaux. En plein centre de la pièce se trouvait un escalier qui s'enfonçait dans le sol et semblait être en colimaçon. La troupe s'engagea. Ils ne firent que quelques mètres avant que n'apparaisse une lumière scintillante et laiteuse, douce et diffuse. Ils descendirent encore une dizaine de mètres en dessous du niveau du sol. L'escalier était parfaitement sculpté à même le roc et atteignait maintenant deux mètres de larges. Mais cette fois au tournant, commencèrent à apparaître des trous dans la paroi extérieures de l'escalier et par lesquels entrait une lumière intense. Il était impossible de voir ce qui se trouvait de l'autre côté. Sur leur droite se trouvait une porte. D'en bas provenait aussi la même incandescence. Jamais ceux-ci n'avaient vu un tel scintillement. Ils auraient voulu descendre, mais on leur fit comprendre qu'ils devait entrer dans la pièce sur leur droite. Une fois à l'intérieur il y'avait une vingtaine de fantassins bien cordés et immobiles et au centre une grande table de travail sculptée dans la pierreet à laquelle était assise une femme d'une grande beauté vêtue d'une toge qui semblait cousue de fil d'argent.

Bonjour à vous, j'espères que vous avez faits bon voyage.
Je m'appelle Celederïn. Vous avez quelque chose pour moi je crois?

Alors qu'il était en train de s'adresser à un garde, un elfe était arrivé d'en arrière et avait prit les choses en charge. Ce dernier semblait terriblement pressé et s'en fut allé immédiatement après avoir remis une bourse à Gribalde. Celle-ci contenait cent pièces d'or.

Tout cela l'arrangeait parfaitement car lui non plus ne voulait s'éterniser et son royaume avait besoin de ces fonds. Je vous remercie pour votre confiance et pour tout, avait-il dit avant d'aller rejoindre sa troupe et de conduire les bêtes vers l'enclos en question. Après quoi il s'en retournerait à Amon Algo.

[Économie modifiée, cent chevaux contre cent pièces d'or]

[HRP]
Désolé j'ai du faire bcp de remplacement et n'ai eu que très peu de temps.

[RP]

Celederïn avait parlé d'une voix musicale et légère,
un voile et une lumière. Peu de gens étaient insensibles aux charmes de ces anges.

Le nain en tête fit signe à l'un qui se trouvait derière lui d'approcher. Celui-ci s'avança et révéla un coffre finement forgé à même l'argent et ornementé de représentation dont Celederïn n'avait jamais encore vu.

Le coffre contenait 150 pièces de platine ayant une valeur totale de 1500 pièces d'or. Le nain en tête semblait chercher les mots à employer et restait ébété.

[économie modifiée, +1500po et -100 tonnes de bois]

Le nain hocha la tête, apparement perturbé de commercer avec des elfes aussi loin de chez lui.

Il avait laissé les 1500 pièces d'or aux elfes et les 100 tonnes de bois avaient été ramené à Erebor.

Le temps avait passé ensuite, et plusieures lunes s'étaient écoulées ...

[HRP : désolé, comme dis en mp, j'avais oublié ton ambassade.. :s Souhaites tu qu'on fasse le deuxième échange ? C'est toi qui voit ; je te laisse le choix (c'est pas indispensable pour moi, mais on l'avait prévu donc si tu veux..)
Encore désolé pour la lenteur

[HRP] J'avoue que j'aimerais bien que l'on procède avec la deuxième partie de l'échange car sinon ça fait un GRAND trou dans mes prévisions budgétaires^^

A nouveau ; des nains parvinrent jusqu'à Himling et furent conduit jusqu'à l'ambassade elfique après avoir traversé le bras de mer. Lorsqu'ils furent reçus après une courte attente ; le commercant nain qui dirigeait la troupe inclina la tête et pris la parole.

"Salutations elfes ; pour la deuxième fois je viens ici afin de procéder à un échange commercial. Comme nous l'avions conclus, nous vous amenons 1500 pièces d'or en échange de 100 tonnes de bois.

Le seigneur Dorin III actuelement représentant du Royaume nain des Monts du Fer m'a également chargé de vous transmettre le respect de mon peuple. Ces échanges commerciaux ne peuvent être que bénéfique pour que naisse une entente entre les elfes et les nains.

Si notre passé à parfois été houleux et agité ; nos ancètres ont également su trouver des terrains d'entente et présenter un front commun aux vagues de ténèbres qui se dressaient à travers la Terre du Milieu.

Dorin III m'a également remis ce parchemin et m'a demandé de ne partir qu'en ramenant une réponse de votre part. Je n'ai pas connaissance de ce message et ne pourrait donc pas vous éclairer ; mais nul doute que vous pourrez converser grâce aux grands aigles d'Erebor et aux oiseaux que vous devez vous aussi entretenir."

Le commercant nain marqua une courte pause ; tandis que sa voie semblait s'étouffer ; de toute évidence, il n'était pas encore réellement à l'aise de se trouver au milieu d'elfes et aurait préféré se trouver au milieu des siens qui patientaient, prêt à charger le stock de bois et à quitté l'île. Lorsqu'il reprit la parole, sa voie avait retrouvé sa force naturelle.

"Seigneur elfe ; je me permets de renouveller la déclaration du respect de mon peuple. De toute évidence ; nos cités peuvent s'entre aider ; au moins sur le plan économique."

Après avoir parlé, le nain tendit un parchemin à l'elfe ainsi qu'un coffre emplit de pièce de platine d'une valeur totale de 1500 pièce d'or. Les 100 tonnes de bois seraient quand à elles rapportées au Mont Solitaire. Attendant une réponse, le nain se tut.

[Economie modifiée ; encore désolé pour le retard . Mp envoyé pour le parchemin.]

Celederïn eue un sourire amusée en prenant le coffre et semblait apprécier la présence du nain. Elle lui dit:

Noble commerçant peut-être y'eu-t-il des conflits entre vous et les elfes mais nous eumes nous aussi nos propres conflit avec les elfes par le passé. Mais surtout vous les nains et nous la maison de Fëanor partageons un héritage commun, celui de la connaissance des éléments d'Arda légué par Aulë, le fils d'Îluvatar et votre créateur. Le peuple de Mathanlöst voue un profond sentiment de fraternité à votre race.

Puis satisfaite de l'impact qu'eu sa réponse, elle s'excusa puis sortit de la pièce afin d'aller rédiger une réponse pour le seigneur Dorin III. Elle revint quelques instants plus tard puis remit le parchemin au nain.

[mp envoyé]

Vous remettrez ceci à votre seigneur et entre temps mon peuple à chargé la nef des 100 tonnes de bois. Si vous avez besoin d'autres choses demandez le au garde qui vous escortera. Il a reçu l'ordre de répondre à toute demande de votre part. Je dois maintenant vous quittez. Je vous souhaite un bon voyage de retour.

Elle attendit la réponse du nain avant de s'éclipser.

[Économie modifiée]

Une volée de faucons partirent de Mathanlöst en direction des royaumes environants.

Citation :

Peuples de la terre du milieu,

Le royaume de Mathanlöst est en grand besoin d'or et dispose de réserve considérables de fer et de chevaux. Étant donné nos besoins nous faisons une vente éclair et croyons que vous y trouverez assurément votre compte. Voici nos forfaits:

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Fer
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25 tonnes -> 500po (valeur de 1000po)
50 tonnes -> 800po (valeur de 2000po)

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Chevaux
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100 -> 200po (valeur de 300po)
200 -> 375po (valeur de 600po)
300 -> 525po (valeur de 900po)
400 -> 650po (valeur de 1200po)

Advenant que l'une ou l'autre de ces offres vous intéresse, veuillez communiquer avec nous par pigeon messager afin que nous réservions la quantité qui vous est nécéssaire. Dans une moindre mesure nous pourrions aussi accepter le paiement sous forme de bois.

Fenalwë, conseiller de Nolwë