Le second chapitre du voyage des orcs...

Un coup d'audace! Un incroyable coup de culot tenté par les troupes des seigneurs Eremûl et Krunak. Un voyage de plusieurs milliers de kilomètres qui les a menés depuis leurs lointaines terres du Mordor jusqu'aux plaines fertiles de l'Eriador et plus particulièrement la ville elfe d'Harlond. Un voyage sans embûche aucune comme l'avait tenté quelques années auparavant les troupes de Meneldor, qui s'étaient jetées sur les terres chaudes des Suderons, mais par voix maritime. Beaucoup moins périlleuse.

C'est donc la confiance regonflée à bloc que ces orques poisseux et puants arrivent aux abords de la ville de Nina pour mettre le dernier coup à la grande offensive des nations sombres sur celles de la lumière. Cette campagne sera-t-elle plus profitable à ses instigateurs que celle qui opposa l'Arnor, les Nains et les Elfes à Mistrand? Il semble que oui, car malgré la poussière soulevée par les milliers d'assaillants, les fermes incendiées sur leur chemin ainsi que leur rire gras dont les échos retentissent partout ne semblent pas alerter la population d'Harlond.

Un Sylfiria bis pour le seigneur Eremûl?

Troupes attaquantes.

Eremûl

- Général Dulgar et son état major.
- 10'000 orcs de la horde
- 6'000 archers
- 3'500 guerriers de la horde du Grand Oeil
- 1'000 guerriers de Morgûl
- 20 catapultes
- 10 échelles
- 21 trolls d'assaut

Krunak

- 5'225 archers
- 12'000 orques de la horde
- 4'200 orques de la horde du grand oeil
- 20 trolls d'assaut
- 4 béliers en fer
- 5 tours de sièges
- 14 catapultes

Troupes défensives :

Nina

Troupes invisibles.
La ville possède une palissade.

J'attends le placement de vos troupes à tous deux vu que Nina arrête Vous arrivez par l'est.

"-Putain de voyage mon général !
-En effet mon cher Grok ! Mais va donc préparer tes trolls !
-Oui ils s'agitent beaucoup...ils mangent que du fromage blanc depuis deux jours. Ça les rends plus féroces...
-Bien..."

Et Grok de s'éloigner en agitant son fouet "Sont où mes trolls ?? L'est trop grosse c't'armée..."

Et en effet elle était grosse l'armée. Rarement on avait vu telle troupe traversée la Terre du Milieu, comme au bon vieux temps. Vingt milles orcs et quelques, prêt à réitérer l'exploit de Sylfiria : sauf que là leur nombre était un peu plus grand. Et ils avaient des trolls avec eux. La pensée générale orc était, si on nous excuse leur vulgarité : ça va chié !

D'ailleurs l'immense horde commençait à prendre disposition. De l'autre côté de la ville on pouvait aperçevoir la colonne de poussière soulevée par les troupes de Krunak. L'assaut des deux côtés allait séparer les forces elfiques, ce qui allait permettre de réduire plus rapidement l'ennemi. Le général Dulgâr gueulait ses ordres pour le placement des troupes, et les estafettes partaient à dos de ouargues pour porter les messages aux troupes concernées. La troupe était de taille et la transmission des ordres prenait du temps.

Au bout d'environ une heure le déploiement était déterminé, la horde se préparait à se ruer à l'assaut. Face à la palissade, disposé à 160 m, huit carrés de vingt cinq orques de la horde sur vingt cinq orcs de la hordes, espacé chacun d'une vingtaine de mètre. Juste derrière eux mais décalé d'un carré tel un damier géant, une ligne du même type. Les échelles y sont réparties.

Venant derrière cette piétaille, dix milles orcs tout de même, les six milles archers en formation dispersée sur une profondeurs d'une dizaine de mètres, s'arrêtant aux bords extrèmes des carrés de piétaille.

Derrière les archers, rangés sur trois rangs de mille orcs, ceux du Grand Oeil, brandissant leurs épées longues, les orcs surnémaires allant sur un cinquième rang.

Enfin, les catapultes alignés à ce qui devait être 200 mètres de la cité, maniées et escortées par les guerriers de Morgûl, qui avaient posés leurs boucliers. Cinquante orcs par pièce, l'efficacité sera de mise.

Reste les vingt et uns trolls d'assaut : ces derniers sont dans l'épine centrale de l'armée, au niveau des guerriers de Morgûl, en face de la porte de la ville ennemie.

Plan (bouh c'est torché en deux minutes):



HRP : Dsl pour la qualité merdique du post suis malade (pneumonie) mais voulais pas vous retarder.

La palissade de la ville elfique cachait ses habitants à l'immense armée orque qui s'avançait sur leurs terres. Jamais les terres de l'Arnor n'avaient vu un telle déferlante de monstres depuis la disparition de l'Angmar et de son redoutable roi.
Toutes les petites fermes alentours ainsi que les hameaux qui bordaient la route des deux osts avaient vu leurs habitants fuir les orques et se réfugier dans les villes et les forêts, attendant que la tempête ne passe et qu'il le reste de quoi vivre quand elle se retirerait.

Mais qu'importaient les hameaux et les fermes? Ce que Tranch'bras et Dulgar voulaient détruire, c'était une cité qu'ils pensaient hautement plus puissante, hautement plus grandiose que ces misérables maisons qui ne méritaient pas leur intérêts. Ils s'étaient donc portés aux abords de Harlond, l'antique cité elfique où ils avaient disposés leurs troupes.
40'000 orques puants, bavants, sales... enfin, des orques quoi. Donc, 40'000 étaient rassemblés et près à déferler. Et malgré tout, rien ne vient de la ville. Au bout d'une heure, puis de deux, les troupes hostiles étaient disposées et prêtes à combattre. C'est alors que les portes de la palissade elfique s'ouvrirent et qu'un cavalier portant un drapé bleu sorti de la ville, chevauchant un cheval immaculé.

Une antique vision de la grandeur des elfes qui allait au devant des assaillants. Elle s'arrêta à mi-chemin des orques et attendit. Sur les remparts, on pouvait distinguer quelques visages, mais rien d'effrayant... plutôt risible en réalité...

Une estafette à dos de ouagre vint prévenir Tranch'bras de la sortie de la délégation elfes.

"RAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! Pas moyen de s'étriper tranquillement avec ces elfes! Non mais je vous jure! Quelle race décadente!"

Pour illustrer ses propos, il cracha bruyamment.

"Bon! Je vous aller rejoindre mon allié avec ma Vieille Garde. Pendant ce temps là, fourbisez vos armes, chargez vos catapultes, et profitez en pour préparer braseros et flèches pour les archers, car il me parait peu probable que les discussions aboutissent! Nous sommes ici pour piller et non pour parlementer! Mais allons voir ce qu'ils ont a nous dire"

Ainsi, suivit de ses deux cents orques de la horde du grand oeil, exhibant les couleurs de feaukarak, Tranch'Bras fit le tour de la ville, pour se placer aux côtés des orques représentant sa cité suzeraine.

Un orc à l'air vicelard arriva en courant vint le général Dûlgar, non loin de sa tente, pour le prévenir de la sortie d'une oreille pointue.

"-RAAAAAAAA ! Pas moyen de piller tranquillement avec ces elfes ! Non mais je vous jure ! Cette race n'a aucun sens des responsabilités ! York, tu y vas !"

Un petit orc à l'air malin, drapé dans des oripeaux dégoutants, se détacha de la masse des membres de l'état major pour sauter sur une ouargue. Il partit donc au galop vers la délégation de Feaukarak. On se fit là les salutations d'usages dans tout le respect des protocoles orcs ("Salut mec ça pète ? Bon on va tailler bavette avec l'autre empaffé voir ce qu'il veut...")

C'est ainsi que les deux délégations, l'une représentant Feaukarak, l'autre Erenthang, les deux représentant le Mordor, se retrouvèrent à distance respectable de l'elfe, mais assez pour parler (beurk il est propre).

La garde d'élite de Feaukarak laissait clairement pointer les intentions peu amicales des orcs...ces derniers attendirent donc que l'elfe commence...

Pendant ce temps là, les soldats d'Erenthang chargeaient les catapultes, préparaient braseros pour les archers avec étoupe, et on distribuait de l'alcool dans les rangs pour que les soldats soient "chauds" pour l'assaut.

York écouta l'émissaire elfe la tête penchée sur le côté, se grattant soucieusement le menton. Plus l'elfe avançait dans son discours, plus un large sourire vicieux et édenté se peignait sur sa face de rat. Lorsque l'elfe eut fini de clamez le petit discours habituel de la ville attaquée, York se tourna vers son homologue de Feaukarak, avec lequel il tint un petit conciliabule durant quelques instants dans la langue gutturale et sombre du Mordor.

L'émissaire d'Erenthang se redressa finalement, faisant voler artistiquement un pan déchiré de sa cape noirâtre. Il fit un geste aux soldats qui allaient se ruer vers l'elfe pour en faire des côtelettes, puis commença d'une voix mielleuse :

"-Tu repartiras sans mal elfe. D'habitude on est pas très gentils avec les émissaires, mais là repars sans crainte."

L'orc marqua un temps de suspension avant de reprendre :

"-On a tous envie de voir ta tête quand on passera sur ta femme, ta mère et tes gosses. C'est quand même plus marrant."

Éclat de rire général de la troupe à cette pointe d'humour délicate et de bon goût ! York fronça les sourcils, gardant son sourire vicieux :

"-Tu peux garder tes menaces l'oreille pointue. Ce ne sont pas tes mots creux et tes vaines menaces qui te protégeront de la main du Mordor. Jamais pareille armée n'avait foulé vos terres depuis des siècles. Nous sommes, il désigna les deux armées d'un geste large de la main, Sa main, Son glaive et ça n'est pas votre palissade qui nous arrêtera dans notre marche. Sylfiria à déjà voulu nous résister, et a payé. Nous étions dix fois moins nombreux elfe..."


York se tourna vers son homologue de Feaukarak, pour voir s'il avait quelque chose à ajouter ?

Le discours de l'elfe avait décu Tranch'Bras. Il avait cru les elfes plus lucides! En effet, seul un fou pouvait oser insulter une armée d'orques de surcroit lorsque celui ci se trouvait encerclé en infériorité numérique! Il s'était attendu à ce que l'elfe tomba genoux, se prosterne, baise le sol, et serve de paillasson à tous les piétons des orques! Enfin cela ne les aurait pas empêché de massacrer toute la population de la ville, mais il se serait appliqué!

Tranch'Bras fit u signe de la tête pour indiquer à son compère qu'il n'avait rien à ajouter.

Lorsque le son des corps de guerre retentirent, les servants des catapultes n'hésitèrent pas un insatant et firent délivrer aux machines de guerre leurs mortels projectilles qui vrombirent en direction de la pallissade.

Tranch'Bras pour sa part, rejoignit son ost, qui l'attendait pour lancer un assaut coordonné avec l'armée plétorique d'Erenthang.

Les tambours de guerre retentirent et les ordres circulaient au fur et à mesure que le général s'approchait de son armée: tous devait être pr^t lorsqu'il arriverait.

Ainsi, les archers armèrent leurs arcs tandis que les troupes constituant la première vague d'assaut, profitèrent des derniers instants avant le combat pour vérifier leurs boucles d'armure, le tranchant de leurs armes contondantes, et le fer de leurs lances.

C'est la bataille finalement. Les catapultes reçoivent l'ordre de tirer. Plein de boulets dans le ciel. Mort et destruction. Le but : viser la foule, faire des dégâts. On bombardera aussi longtemps qu'il le faudra. Le reste des troupes reçoit l'ordre de s'assoir, pour ne pas s'épuiser. Le bombardement va durer trèèèèès longtemps.

"-Pas d'assaut pour le moment, on bombarde,"lança d'ailleurs le général orc.

Tandis que les catapultes pillonaient la frèle palissade afin de ménager un passage aux fiers héros orques, de l'agitation se faisait ressentir dans les rangs. En effet, Tranch'Bras, malgré son pseudonyme peut engageant avait du mal à imposer son autorité à tout un corps d'armée! Il avait en effet plus l'habitude de mener une troupe d'un demi millier de soudars au combat et son sabre courve et émoussé était plus que suffisant pour inspirer le respect...

Le conflict opposait deux camps très belliqueux, les adeptes de l'elfe rôti aux petits oignons et ceux qui étaient partisants de la tourte à la viande d'elfe soupoudrés d'un zeste de cervelle relevé d'une tige de romarin.

Aucun des deux camps n'était décidé à se soumettre à l'autre et déjà les sabres sortaient des foureaux au risque de compromettre la bataille.
Voyant la situation dégénérer, Tranch'Bras annonça à son état major qu'un concours culinaire aurait lieu à la fin de la bataille. En attendant, il fit savoir que sa bonne maman lui avait transmis une recette peu connue, celle du civet d'orque en bierre.

Voyant qu une brêche s'était ouverte dans la frêle defence des elfes, Tranch'bras intima à ses piétons de se préparer à l'assaut. Les sergents relayèrent ses ordes tout le long de la ligne de fantassins. Les soudars vérifièrent leurs courroies de boucliers, tatètrent le tranchant de leurs armes, affutèrent leurs poignards qui avaient servis pour édifier le campement orque autour de la ville.


Les catapultes libérèrent de nouveau d'imposants boulets de pierre qui par diozaine se dirigèrent en vrombissant vers la ville. Tranch bras avait ordonné de continuer à tirer sans interruption. Bien que les artilleurs orques ne soient pas très précis, l'effet psychologique produit par de larges projectilles s'écrasant à proximité de la ville ne manquerait pas d'être dévastateur...

Les armées orques continuaient leur catapultage en bon et due forme. Les rochers continuaient de tomber soit dans la ville, soit sur la palissade. D'autres brèches se creusèrent, portant leur nombre à trois. Une centrale de dix mètres et deux latérales. Vraisemblablement deux mètres à droite et un peu moins à gauche. Mais ce qui faisait jubiler Tranch'Bras était qu'il ne semblait pas y avoir énormément de signes de vie derrière la palissade... En tout cas, s'il y avaient des elfes, ils étaient bien cachés!

Tandis que les pierres continuaient de pleuvoir, les ordres passèrent dans les rangs de Feaukarak et tous se préparèrent à combattre. Elles étaient avides d'abreuver la terre de sang elfique et de s'en sustenter.

TOUR 4

[HRP : On passe désormais sous le régime des nouvelles règles. J'attends donc un RP des joueurs me donnant les ordres de batailles et ensuite les RPs réguliers. Evidemment, Eremul postant peu ici, je continuerais même s'il ne m'envoit pas de mp. Ses troupes en subissant les conséquences...]

Tranch'Bras observait avec attention le combat avec sa longue vue crasseuse. L'armée envoyée avait pénétré dans la ville, mai les défenseurs occasionnaient de nombreuses pertes à la première vagu d'assaut. Il fallait réagir vite, envoyer la deuxième vague d'assaut composée des deuxième et troisième lignes d'orques de la horde ainsi que de tous les trolls d'assaut. Les trolls d'assaut devant marcher en tête.

"Voila qui devrait faire passer le goût du lambas à ces elfes!"

En disant ces paroles, Tranch'Bras délégua d'un geste vif les estaffettes chargées de relayer ses ordres.

En s'adressant à son état major, le généralissime montra sa satisfaction.

"Voila qui montrera à ces Erenthangais que les gars de Feaukarak ne sont pas des mous! Nous serons parvenu à conquérir la cité sans eux!"