Une petite délégation composée d'orques se dirigerait vers la jeune cité vassale de Feaukarak. En aval de la délégation se trouvaient deux portes étandard qui exhibaient fièrement leurs oriflammes qui claquaient au vent lors de leur marche. Derrière eux, un chariot sur lequel se trouvait un coffre bardé de fer, issu directement de la fortune personnelle de Kator, c est à dire, des impôts prélevés sur les habitants de Feaukarak. Afin que le précieux magot arrive à bon port, une cinquantaine de soudars se pressaient autour de la charette. Il semblait cependant que cette délégation avait plus pour but de frapper les esprits des pauvres hères qui pullulent dans la ville de Voronwé, car tous avaient revétus des habits de "parade".
Lorsque ceux ci atteignirent la ville, un cavalier qui semblait diriger l'opération s'adressa aux gardes en ces termes:
"Hola manants! Mon Seigneur et Maître, qui est la maître de votre maître, saisisez?, dans sa grande bonté, vous cède une infime partie de l'immense richesse de Feaukarak. Voyez! Dans ce coffre se trouvent sept cent pièces d'or."
Sur ces paroles, les membres de la garde de Feaukarak, se saisirent du coffre et le remirent à leur congénères.
Le cavalier repris la parole:
" Nous ne pouvons nous attarder trop longtemps en votre ville! Mais faites savoir à votre maître que mon seigneur Krunak attends toujours votre rapport!"
Sur ce, il piqua son destrier des deux éperons, afin de lui faire faire demi tour et s'en alla lui et sa troupe vers le soleil couchant, sans se retourner.
*Sa jette! J'les ai bien impressioné j'pense! L'coup du soleil couchant ça marche à chaque fois! Hek hek!*
Telles furent les vaines pensées du cavalier lors de son départ.
[hrp:économie modifiée cher vassal!]