Le Roi est mort ! Vive le Roi !

Des sabots s'enfonçaient lourdement dans la terre meule et encore humide des dernières pluies laissant de fortes marques dans le sol. Marques qui furent bientôt effacées par le passage d'autres sabots. Suivirent d'innombrables pieds et roues, effaçant à leur tour les premières marques, mais surtout laissant une trace immuable de leur passage. Ainsi avançait la troupe de l'armée Arnorienne revenant de Barnas. Le chemin avait été long jusqu'à Elositirion et pas des plus agréable. Le "colis" n'était pas des mieux acceptés et même s'il avait été gentiment mis au silence sa présence énervait.

Heureusement la fin du voyage approchait. Là ! Au bas de la colline s'étendait leur chère ville. Ils pouvaient enfin souffler. La vue des fumée sortant des cheminée, des champs qui avaient été récolté et qui étaient entrain d'être préparé pour la semence, les quelques enfant que l'on apercevait au loin courant à l'intérieur de la ville, tout cela réchauffa le coeur des valeureux soldats.

Après un court arrêt sur la colline le général sorti alors un cor et souffla puissamment. Un son grave envahit la plaine et rapidement un autre cor lui répondit. L'armé se remis en marche et descendit la colline la recouvrant peut à peut des soldats la composant tandis qu'une discussion sonore s'établie entre le cor du général et celui de la ville.

Les habitants d'Elositirion furent rapidement mis au courant que l'armée revenait. Bientôt les rues se remplissaient de femmes, d'enfants, d'hommes, courant à la rencontre de l'armée. Ici une femme courait à perdre haleine tirant par la main une fillette qui pour la première fois de sa vie expérimenté le vol plané en basse altitude. Là un jeune garçon posa son panier de pomme à coté de la table et parti en courant suivit par les pommes qui venaient de toucher le sol. Rapidement le rue principale fut le théâtre d'une course effrénée et d'une lutte fratricide pour être le premier à saluer les soldats.

L'armée quand à elle n'était plus qu'a quelques mètres de la fin de leur souffrance mais du ralentir pour pouvoir se frayer un chemin. Des femmes se guettèrent ne pleurs au coup de leur époux, des frères s'embrassèrent. Un père tomba en larme alors que la nouvelle de la mort de son fils lui fut annoncé. Petit à petit tout le monde rentrait en ville. C'est alors que certain remarquèrent le chariot "prison" et aperçurent la créature.

Rapidement une rumeur se répandit dans la foule alors que celle-ci s'approchait de la place centrale. Personne ne sut exactement ce qui se trouvait à l'intérieur mais les commentaires allèrent bon train. Alors le chariot suspect fut amené, avec beaucoup de difficulté, près d'une estrade en bois, sur laquelle se trouvait des piquets en bois gros comme des tronc d'arbres et où l'on exposait les criminels. Le général s'approchât du chariot, en ouvrit la porte, et de ces deux main pris une lourde chaîne en métal qui se tendit. Sur les cotés du chariot des soldats prirent leurs épées à la mains et menaçait la créature qui se trouvait à l'intérieur. Le général recula lentement en tirant sur la chaîne, la créature à l'intérieur se débattait, grognait, et recevait des coups, et bon grès mal grès finit par sortir.

Un être vert, répugnant, courbé, fit son apparition sur l'estrade. Il avait les pieds et mains liés et portait un collier de métal auquel était attaché la chaîne que tenait le général. Un Oooooo de surprise se propageât dans la foule. Le temps paru s'arrêter un instant. Tout le monde observait et resta silencieux pendant quelque secondes, Grishnouk quand à lui regardait la foule à ses pied, quand soudainement il fut propulser vers l'avant par le général qui venait de tiré violemment sur la chaîne. Grishnouk trébuchât mais ne tomba pas. Remis de sa surprise il regarda avec fureur le général et l'insulta dans sa langue maternel en accompagnant les parole d'un bon gros glaviot vert et gluant qui atterrit sur le visage du général.

La réponse du général ne se fît pas attendre. Une violente poussé sur la chaîne fit de nouveau trébuché Grishnouk vers l'avant qui fut stoppé nette par un bon coup de poing en pleine figure donné par le général. Grishnouk se trouva légèrement groggy ce dont le général profita pour passer la chaîne autour d'un des poteaux et, tout en tirant de toute ses forces, y propulsa Grishnouk.

BAMMMMM.....

Fut le dernier bruit que Grishnouk se rappela quand il rouvrit les yeux. Il avait maintenant énormément mal à la tête et son nez était plein d'un liquide qu'il découvrit être son sang. Lui revint alors en mémoire la vision du poteau qui s'approchait à une vitesse vertigineuse.

Grishnouk regarda autour de lui. Il était maintenant enchaîné au poteau, devant la foule énervé. La chaîne du collier faisait un tour autour du poteau, descendait jusqu'au pied se Grishnouk, tout en passant dans les chaînes qui lui liait les mains et les pieds. faisait de nouveau un tour autour du poteau, en bas, pour remonter et finalement être fermement cadenassé au niveau du collier. Il se rendit compte qu'il n'avait pas perdu connaissance bien longtemps.

Il aperçu soudain le général venant de derrière lui, sur sa gauche, s'avancer sur le devant de l'estrade. Celui-ci tenait un long pique en métal dans la main et s'arrêta juste au bord de l'estrade. Après un court instant où le silence se fit il se tourna de moitié, leva son pique de fer, et le pointa en direction de Grishnouk. Puis d'une forte et grave voix il se mit à haranguer la foule :

- Voyez nobles citoyens d'Elositirion !

- Voyez les créatures de Sauron !

- Vous avez devant vos yeux un Gobelin ! Le chef des Gobelin de la Moria... A ces mots une rumeur parcourra la foule. Mais le général continua...Voici l'un des responsable de nos malheurs. Voici une des créatures qui pilles, violes, détruisent pour le plaisir. Voila le chef d'oeuvre de Sauron...Le général fit un courte pause et porta son regard sur Grishnouk. Puis se tournant vers la foule il repris de plus belle en criât cette fois.... ET QUE CROYEZ VOUS QUE L'ON FASSE DE CETTE CRÉATURE ?

De nouveau le générale se tue mais un brouhaha commença à se faire entendre dans la foule tell un orage s'approchant. Puis un glaviot atteint le bras gauche de Grishnouk, puis un autre sur le torse, vint un oeuf pourri, suivit d'une tomate, une pluie d'objets commença à surgir comme par magie alors que le grondement de la foule se tournait en fureur, des pierres atteignirent Grishnouk et même un couteaux se planta devant ses pieds....

[ HRP : Voila mon petit Grigri. Voici tes derniers moments arrivés enfin. Si tu veux profiter de ce petit défoulement général pour placer tes dernier mots soit le bienvenu . Au passage j'espère que tu ne m'en voudra pas pour avoir un peut jouer ton perso mais c'était pour le RP si ça ne te vas pas dit le moi je changerait. ]

HRP : Non non tout est parfait, le crachat c'est exactement son caractère^^. Tu devrais rejoindre le mal, je crois que tu as compris les principes...comment ça j'essaye encore de corrompre un joueur du bien ? N'empêche avec Galedor j'y étais presque, un truc de fou qui a capoté à cause du flood sur la box....

Bon ce post HRP pour dire que le prochain post sera le dernier de Grishnouk, et que franchement j'aimais énormément ce perso qui à finalement cent fois plus la classe qu'Eremûl ou même toutes vos tafiolles d'elfes^^.

J'en suis presque ému IRL à l'idée de le quitter mais c'est content du fait accompli, cf le massacre d'un village dans les règles de l'art, que Grishnouk s'en va.

Plus de rires hystériques et cruels dans la Moria, dommage, enfin peut être un jour...J'ai beaucoup aimé joué ce personnage, mais bon si RP je me suis bien marré je reconnais que sur le plan stratégique j'ai commis de belles bourdes...bourdes qui ne se répeteront plus avec Eremûl, ce fait est un peu l'héritage de mon premier perso sur ce magnifique forum.

Donc au passage merci aux membres, aux admins, aux modos bref presque tout le monde. Dommage pour le presque mais bon c'est la réalité.Tiens c'est marrant pour cinquième et la sixième lettre de "presque", comme si le mot trahissait en partie mes pensées...

Tout ça pour dire que c'est le premier forum sur lequel je reste aussi longtemps^^.

Au revoir Grishnouk

HRP : Merci, mais avec une majuscule à "au" et à "grishnouk" si possible pour mes funérailles^^.

Un rire fend la foule. Les projectiles continuent de pleuvoir sur le gobelin qui semble immobile et n’ouvre pas la bouche. Le rire enfle, devient bruyant et déplacé dans l’ambiance de la place. Quelques personnes tournent la tête pour en voir la provenance : quel rire peut couvrir ce vacarme de foule en furie ? Il enfle encore. Encore. Son bruit devient dérangeant, si cynique, si acerbe, si cruel. De nombreuses personnes se taisent, interloquées. Qui peut donc rire ainsi à Elostirion ? Il n’y a pas de raisons de rire en ce jour ! Et puis, personne ne rit comme ça dans cette cité….

Une filette commence à pleurer dans la foule. Elle gémit, apeurée par ce bruit. Quelques gosses la suivent dans son sentiment. Le rire ricoche sur les murs, rebondit, emplit les cœur d’effroi malsain. Les têtes se tournent vers le gobelin. Immobile, fixant la foule d’un œil goguenard.

Et il éclate. Sa bouche s’ouvre enfin pour libérer toute sa joie malsaine, un ricanement à glacer le sang. Certaines personnes se bouchent les oreilles, mal à l’aise. Mais le rire ne cesse pas : il croit encore, et le sons des flammes rôtissant les nourrissons et les vieillards, les cris des suppliciés de Barnas, tous apparaissent dans ce rire résumant toute la souffrance, l’agonie et la mort d’un village.

Le gobelin hoquète un peu, puis s’arrête de rire dans une petite toux malsaine et perverse. Ses globes démesurés scrutent toute la populace, percent, mettent à nus les habitants qui rencontrent ce regard narquois accompagné d’un sourire qui l’est tout autant. Grishnouk ouvrit alors ses lèvres pour la dernière fois de sa vie, cette courte mais rapide et active vie :

« -Je parle ta langue Elostirion…je l’ai apprise et l’utilise en ce jour pour la première et la dernière fois. Elostirion…tu es naïve et imbécile. Tu vas en guerre, tu met à bas le chef de guerre gobelin, l’insignifiant, te crevant les yeux délibérément… »

Le gobelin jetta un coup de tête vers le Sud-Est :

« -Tes yeux regardait là bas Elostirion. Ils voyaient depuis longtemps. Comme ceux de tes alliés. Tous voyaient, mais ignoraient, de façon délibéré. Grâce à moi apparemment. J’en suis fier, et l’assume, en pensant à ta souffrance qui approche. Elostirion tu vas être outragée, égorgée, crucifiée, et les cris de tes mourants feront sourire mes cendres où la tête que tu veux mettre sur une pique après mon supplice. »

Il cracha violemment au sol, avant de relancer, bravache :

« -Barnas n’était qu’un avant goût de ce que vont subir sous peu les hommes et les elfes de l’Arnor. Et cette fois il ne s’agira pas de vaincre une bande de maraudeurs gobelins telles que la mienne…le meilleur produit de Sauron ? Vous me flattez…mais alors Sauron doit être revenu si l’on me qualifie de ce terme… »

Grishnouk laissa ces mots planer, pour faire comprendre aux
habitants de cette cité que son exécution n’allait pas résoudre leurs
problèmes. Non, les soldats n’étaient pas rentrés pour de bon. Non les bûchers funéraires ne seraient pas les derniers. Non, les Monts Brumeux n’étaient pas le centre du mal sur cette terre. Oui, tout ne faisait que commencer. Le gobelin termina d’un ton goguenard :

« -Je ne regrette rien, j’assume tout. Oui, je pille, je viole, je tue pour le plaisir. Et en ce jour je suis toujours heureux, car je sais que demain vous verrez vos proches se faire violer et torturer sous vos yeux. Et maintenant fait ton office bourreau, savoure le car tu n’en auras sûrement plus l’occasion sous peu. Pour parler du fond de mon cœur enfin : allez tous vous faire foutre. »

Grishnouk releva la tête, fixant le soleil d’un air de défi. La Lumière allait s’éteindre pour de bon sous peu. Mais pas seulement pour le condamné.

L’armée victorieuse rentrait au bercail. Après une victoire qui avait couté la vie à de nombreux hommes et elfes, ils revenaient à leurs paisibles vies, tenant enchainé l’instigateur de leur action. Celui qui les avait entrainés à prendre les armes pour protéger de faibles paysans.

Mais alors qu’ils rentraient en ville sous les hourras et les larmes des habitants d’Elostirion, un homme, un seul, entrait dans la ville de son côté. Sans passer par la foule qui étreignait et embrassait ses héros. Une ombre qui laissa une sensation froide et glacée le long de l’échine de ceux qui croisaient sa route.

D’un pas leste et rapide, elle se dirigea vers la place de la ville où avait été monté un échafaud. Elle se posta dos à un mur, assez prêt pour entendre ce qu’il se dirait, mais assez loin pour voir l’ensemble de la scène avec un peu de recul.

Quelques hommes regardèrent cette personne avec insistance jusqu’à ce que l’un d’entre-eux aille voir de quoi il retournait. Il est vrai qu’une personne habillée dans les tons verts et bruns très délavés par les conditions climatiques, encapuchonnée et portant une cape ainsi qu’une épée, un arc et un carquois presque vide avait de quoi interpeller même le plus bête des habitants de cette ville de l’ouest arnorien.

- Excusez-moi noble seigneur, je ne voudrais pas vous troubler, mais les soldats, et surtout l’élite dont vous semblez faire parti, ont eu le droit de se reposer. Je me permet de vous dire que je pense que vous avez fait énormément et qu’il serait plus sage que vous alliez trouver un repos bien mérité.

L’ombre releva la tête et laissa apparaître le bas de son visage qui indiquait une personne très jeune. On distinguait aussi, dans l’ombre de sa capuche, deux yeux lumineux et perçants qui firent reculer de quelques pas le gros commerçant venu aux nouvelles. Même la grosse moustache qu’il portait s’hérissa même sous la surprise. Il fit un second pas en arrière quand il entendu la voix juvénile mais pleine de tristesse du jeune homme.

- Le repos… S’il était possible de trouver le repos, croyez-vous que je serais ici même vieil homme ?

- Que… que, je suis navré, je ne voulais pas vous troubler…

Le gros moustachu quitta prestement ce jeune homme mystérieux et s’en retourna vers ses amis tout penaud, tel un gamin rabroué par un ainé. Mais ils n’eurent pas le temps de se poser plus de questions que l’infâme créature verte était portée sur l’estrade. A cette vue, le jeune dunedain serra ses poings et une fine goutte de sang en coula. La douleur et la tristesse du souvenir le frappant comme un millier de couteaux. Il se souvenait de tout ! De la bataille, de son père qui lui ordonnait de fuir, des gobelins toujours plus nombreux, la mort de ses amis, de ses voisins et celle de père. Et surtout ce rire, surtout ce son qu’il ne pourrait jamais oublier. Il se souvenait parfaitement de ce gros gobelin dont il avait croisé un instant le regard et dont il savait que c’était l’être à l’origine de ce carnage.

L’être qui avait coupé les liens qui comptaient le plus pour lui. L’être qui l’avait tiré de cette vie dorée auprès des gens qu’il aimait pour arriver à une vie de solitude où plus jamais, il n’entendrait la voix de ceux qu’il aime. Ni leur odeur, ni leur présence ne seraient des sensations qu’il éprouverait de nouveau. La douleur de cette perte le transperçant des qu’un nouveau stimulus s’offrait à lui et qui venait lui rappeler un souvenir, un moment passé avec une de ces personnes auxquelles il tenait tant.

Des larmes prirent naissance dans ses yeux puis coulèrent le long de ses joues. Une d’abord puis d’autres tandis que le gobelin menaçait publiquement le peuple d’Elostirion. Au fur et à mesure que les paroles du gobelin sortaient de sa bouche, la haine prenait de plus en plus la place de la tristesse dans le cœur du jeune arnorien. Au bout d’un moment, il fini par exploser.

D’un pas rapide, il s’engouffra dans la foule et, au prix de nombreuses bousculades et de coups d’épaules, il arrive devant l’estrade, y grimpe aisément, négligent les gardes et se poste droit devant Grishnouk. Son regard plein de haine se plonge au plus profond de celui du gobelin, mais contre toute attente, il ne s’en prend pas au meurtrier des siens, mais se retourne vers le peuple d’Elostirion. D’une voix empreinte de haine et de reproches, il s’écrit :

- Vous me faites bien rire vous autres à condamner ce gobelin pour ses crimes ! Mais qu’en est-il de vous ? Où étiez-vous quand les miens et moi-même nous battions pour protéger nos vies et notre village ? Où étiez-vous quand nous mourrions sous les coups des gobelins ?

Evidemment, vos courageuses troupes, et il insista sur le terme ‘courageux’, attendaient patiemment que la bataille se termine afin qu’ils se concentrent sur les reste de l’armée ennemie. Ils attendaient que ces gobelins finissent leurs forfaits et massacre mon peuple !

Marquant une pause, il pointa le doigt vers le gobelin mais sans détourner son regard de la foule.

- Certes, cette immonde créature a ordonné le massacre des miens et mérite une mort pleine de souffrance ! Mais il n’est pas le seul coupable ! Vous aussi vous l’êtes ! Vous et votre couardise, vous et votre lâcheté !

A son tour, il cracha par terre, mais pas sur l’estrade. Il visa sciemment le sol de la ville.

- Votre pitoyable Seigneur devrait aussi être là enchainé et attendre que le bourreau mette fin à ses jours afin qu’il puisse rendre compte de ses crimes ! Et dire qu’il rêve d’être souverain de l’Arnor… Vous êtes tous aussi pitoyable que lui !

Alors qu’il terminait de parler, sa tête était tombée d’un coup et les larmes coulaient sans s’arrêter. Il était à bout et n’en pouvait plus, mais au fond de lui, il espérait que l’on tiendrait compte de ses paroles et de sa tristesse. Evidemment, ça ne lui rendrait pas les gens qu’il avait perdus. Mais cela, pensait-il, soulagerait un peu sa peine, ce qui ne serait pas de refus.

Il restait alors là, pleurant sur l’estrade devant la population d’Elostirion…

[HRP : Voilà, j'espère que ce texte te plaira quand même et rendra hommage à ce cher Grishnouk J'avais bien fait de faire en sorte qu'un Dunedain s'en sorte mine de rien. Et puis, il a bien tué un de tes trolls, il a donc mérité une revanche non? ]

HRP : Meneldor dans mes bras, snif !

Le général s'apprêtait à réduire Grishnouk au silence lorsqu'il aperçu quelqu'un faisant des pieds et des mains pour se frayer un chemin en direction de l'estrade. Le général observa la scène et planta légèrement son pique dans l'estrade juste devant lui attendant ce qui allait se passé. Rapidement cette personne grimpa lestement sur l'estrade et regarda le gobelin. Mais contre toute attente le jeune homme, lâcha sa rage contre le peuple d'Elositrion.

Le général croisa ses mains qu'il appuyât sur l'embout du pique comme le ferait une paysan qui observe le champ qu'il vient d'ensemencer, où comme le soldat se recueillant. Image représentative de la vie en cette terre où tout être simple est parfois amener à prendre diverses apparences.



Le jeune homme cria sa peine et lorsqu'il eut finit un silence assourdissant se fit parmi la foule. La tête baisser et en larme le jeune homme resta prostré sur l'estrade. Le général se dirigeât alors lentement vers lui abandonnant son pique qui resta ficher dans l'estrade. Des flash de son propres fils lui passait devant les yeux. Et alors qu'il arrivait aux côtés du jeune homme, le général lui passa le bras autour de l'épaule en un geste paternel. Il regarda le jeune adolescent et d'une voix douce et calme lui dit :

- Je comprend parfaitement ta peine mon garçon ! Mais ne te laisse pas aveugler par la haine et la tristesse. Tes accusation sont grave et il te faudrait aussi accuser les elfes que nous accompagnons. Tu es encore jeune et tu n'imagine sûrement pas ce que représente une mouvement de troupe et encore moins l'organisation que cela demande.


Alors que le général parlait au jeune Dunédain la foule qui avait été ébahie et silencieuse reprenait de l'activité. Des insultes fusaient de nouveaux aussi bien pour le Gobelin que pour le Dunédain et même pour le seigneur des lieux...


Le général lança un rapide regard vers la foule puis le reposa sur le jeune homme
et continua :

- Tu nous accuse d'être des lâches et des couards !! Qu'en est-il de tout les autres qui n'ont pas lever, ne serrait-ce que le petit doigt, pour vous aider ?
Qu'en est-il des elfes qui se sont porter à votre secours en remuant ciel et terre pour vous venir en aide ? Je te l'accorde nous sommes arrivé trop tard bien trop tard mais nous n'avons pu faire autrement. Comment aurions nous imaginer que les gobelins s'en prendrait à vous ?!
*Oui comment aurions nous pu prévoir ??!!... Ah mon fils * Pensa le général qui reporta
son attention sur le jeune Dunédain et continua de la même voix douce :

-Mon enfant ne te laisse pas aveugler par la tristesse et la rancune. Il te faudra être fort maintenant...

Je sais que la vie n'aura pas le même goût maintenant mais il faut continuer pour que te telles chose ne se reproduisent plus jamais...

Oui...

Plus jamais.....


Alors que le général regardait dans le vague le tumulte grandissait dans la foule. Les injures fusaient de plus belles. Ça et la des hommes en venaient aux mains. les gardes autour de l'estrade devenaient fébriles. Alors le général s'avança alors lentement sur l'avant de l'estrade et après quelques secondes d'observations, durant lesquelles le silence se fit parmi les premiers rangs de la foule, il ouvrit la bouche et tonna d'une voix
puissante :


- SILENCE VOUS AUTRE !!! SILNENCE AI-JE DIT !!!

Prise de surprise la foules se tut alors rapidement. Là dans le fond une paire de baffe fut encore échanger mais bientôt la foule retrouva son calme. Le général attendit que le silence soit complet et repris sur un ton fort :

- Regardez-vous ! Reprenez-vous ! Voila comment le mal nous envenime. Par des mots et des actions perfides en nous montant les uns contre les autres. Aveugle dis-tu... Hélât le général qui c'était retourner vers le gobelin... Oui nous avons étés aveugles quand nous n'avons pas pris plutôt la décision d'éliminer les créatures tel que toi. Mais effectivement tu nous as ré ouvert les yeux et plus jamais nous ne feront la même erreur. Nous avions oublier le danger que représente ceux de ton peuple.


Le général se dirigea vers son pique qu'il tira du sol et tout en se dirigeant vers Grisnouk il continua :

- Mais maintenant nous allons réparer cette erreur.

[ HRP: Voila désoler du retard pour le poste mais c'est assez mouvementé en ce moment du coté IRL. Comme promis dernière chance mon Grigri . ]

HRP : Genre je peux parler un peu sans me faire transpercer ? J'ai une dernière volonté, celle du condamné...

HRP : Euh j'ai pas bien compris ton message Eremûl. Je ne sais pas. Le général à repris son pique et se dirige vers toi. J'ai arrêter là par ce que je croyais que tu voulais rajouter quelque chose, et surtout tu avais dit sur la box que tu avais passer une heure sur un RP de réponse et que tu voyais que ton travail n'allait pas être utile donc j'ai arrêter l'action justement pour que ce travail ne soit pas inutile.

HRP : Je voulais dire : Grishnouk put reprendre son discours sans se faire transpercer direct dès qu'il a ouvert sa belle bouche? ^^

HRP : Oui Grishnouk peut reprendre mais normalement c'est sa dernière chance. Sauf autre intervention.

Attention le prochain qui monte sur l'estrade je l'empale direct ( Blagounette .......Tien j'aurai du faire l'école du rire moi ^^.......)

Grishnouk regarda la pique de ses yeux globuleux. On voulait le mettre à mort avec ça...tsssst quel manque de raffinement dans cette cité ! Où était les tisons, les pinces pour briser, les pinces pour couper, les pinces pour lacérer, les tenailles, les...

Bon bref c'était vraiment nul comme mise à mort ! Côté mise en scène c'était du minimum syndical qui répugnait ce gobelin si averti dans l'art de la mise à mort lente et douloureuse !

Il fixa le général d'un sourire mauvais :

"-Pour ce qui est de mes dernières paroles ma dernière envolée aura suffi je pense...juste un mot à ce brave gars qui m'a notamment tué Moumou si je ne me trompe pas...eh bien tu es un bon garçon. Tu dois être le seul humain pour qui j'aurais eu du respect dans ma (courte) vie. Tu as des couilles ça se voit. J'aime ça. "

Avant de reporter son attention vers son bourreau, d'un ton léger :

"-Bon...je crois que c'est la fin."

Précision et aérodynamisme. Qualificatif du molard verdâtre qui frappa en pleine face le général.

"-Et maintenant ayez le sens de la mise en scène mon brave, crevez moi."

- Pour ce qui est de tes dernières paroles nous n'en avons strictement rien à faire. D'ailleurs nous ne t'avons rien demander.

Rétorqua le général à la première tirade du Gobelin. Le général se trouvait maintenant à trois mètres du Gobelins. C'est alors qu'un objet volant identifier comme étant un glaviot putride se dirigeait en direction de la face du général. Celui-ci, qui s'était préparé à l'éventualité l'esquiva d'un rapide mouvement de tête de côté.


"-Et maintenant ayez le sens de la mise en scène mon brave, crevez moi."

- On t'as assez entendu ! Repris le général qui pris le pique dans la main droite puis se penchant au maximum en arrière, adoptant ainsi la position d'un lanceur de javelot, il se redressa rapidement vers lavant lançant son bras le plus loin possible en avant et relâchant sa prise sur le pique en métal qui lui partit comme une flèche et alla transpercé la tête du gobelin se trouvant ainsi fiché sur son poteau.

La scène c'était déroulé en quelques secondes. La foule quand à elle resta muette. Bientôt un cliquetis névrosé des chaînes secouées par les derniers soubresaut de vie du Gobelin rompit le silence. Quelques instants après le corps du gobelin se raidi, la vie l'avait quitté.Petit à petit un brouhaha s'amplifia dans la foule. Des cris, hurlent et tout autres manifestations tonnèrent parmi la foule. Le général quand à lui descendit de l'estrade. IL était soulagé. Soulagé car cela ferait moins de ces créatures pour venir tuer les hommes. Il pensait à son fils. Il s'éloignât doucement et se dirigea vers ses quartiers. Ses yeux étaient embrumés. A la nuit tombé le village retrouva son calme et chacun était retourné à ses habitudes.


[ Adieu cher Grishnouk. Sincèrement j'aimais bien ce personnage. Je le regretterais ^^. Pour moi j'ai fini. J'espère que cela aura été à la hauteur de ce que tu attendais Grigri. Et encore pardon du retard.]